TRANDATE 0.1 g solution injectable (Hôp)

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TRANDATE 0.1 g solution injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GLAXO – WELLCOME

    Produit(s) : TRANDATE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 22/3/1979
    2. mise sur le marché 15/6/1980
    3. publication JO de l’AMM 1/11/1980
    4. rectificatif d’AMM 15/9/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 552494-3

    5
    ampoule(s)
    20
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 64.54 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 20
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. BETABLOQUANT ET ALPHABLOQUANT (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C07A-G01.
      L’oxprénolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :
      – l’absence d’activité bêtabloquante bêta-1 cardiosélective,
      – un effet antiarythmique,
      – un pouvoir agoniste partiel (ou une activité sympathomimétique intrinsèque) modéré.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      – Absorption :
      Administré par voie orale, l’oxprénolol est rapidement absorbé ; la biodisponibilité est très variable d’un sujet à l’autre et comprise entre 20 et 75%. Il existe un effet de premier passage hépatique. Le pic de concentration plasmatique est atteint au bout de 1 à 2 heures environ.
      Métabolisme : L’oxprénolol est transformé au niveau hépatique en un métabolite inactif (glucuronate).
      – Distribution :
      L’oxprénolol passe la barrière hémato-encéphalique.
      Liaison aux protéines plasmatiques : la liaison aux protéines est importante : 80 à 90%.
      Demi-vie d’élimination : la demi-vie d’élimination plasmatique de l’oxprénolol est de 1 à 3 heures environ.
      – Elimination :
      L’oxprénolol est excrété en quasi-totalité par le rein, essentiellement sous forme de métabolites inactifs (95%).
      * Populations à risque :
      – Insuffisance hépatique : il peut être nécessaire de réduire la posologie.
      – Sujet âgé :
      Les aires sous la courbe d’oxprénolol sont augmentées et n’imposent pas d’adaptation particulière des doses.
      – Grossesse :
      L’oxprénolol passe dans le placenta. Le rapport moyen des concentrations sang du cordon/sang maternel d’oxprénolol est d’environ 0,35.
      – Allaitement :
      L’oxprénolol est excrété dans le lait maternel ; le rapport moyen des concentrations lait maternel/sang maternel est dans un rapport de 0,45. Un nouveau-né de 3 kg et consommant 500 ml de lait maternel par jour recevrait une dose quotidienne maximale d’environ 0,07 mg/kg d’oxprénolol, ce qui représente moins de 60 fois la dose quotidienne usuelle chez un adulte hypertendu.

    1. ***
      – Hypertension accompagnée d’une atteinte viscérale menaçant le pronostic vital à très court terme (urgence hypertensive), notamment lors de :
      . HTA maligne (avec rétinopathie hypertensive stade III);
      . encéphalopathie hypertensive;
      . dissection aortique;
      . décompensation ventriculaire gauche avec oedème pulmonaire;
      . certaines pré-éclampsies graves mettant en jeu le pronostic vital maternel.
      – En milieu d’anesthésie :
      . hypotension contrôlée;
      . hypertension en période périopératoire.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE MALIGNE
    3. DISSECTION AORTIQUE
    4. TOXEMIE GRAVIDIQUE
    5. HYPERTENSION ARTERIELLE PEROPERATOIRE
    6. CRISE HYPERTENSIVE

    1. ICTERE
    2. HEPATITE
    3. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POSOLOGIE TROP ELEVEE
      INJECTION TROP RAPIDE

      En particulier si la posologie initiale est trop élevée et si la dose thérapeutique est instituée trop rapidement et, en anesthésie, si le patient est autorisé à reprendre la position debout dans les trois heures qui suivent l’intervention.

    4. TOXICITE HEPATIQUE
      Habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
    5. HYPERSENSIBILITE
    6. RASH
    7. PRURIT
    8. OEDEME ANGIONEUROTIQUE
    9. DYSPNEE
    10. CEPHALEE
    11. VERTIGE
    12. CRAMPE
    13. TREMBLEMENT
    14. FIEVRE
      D’origine immuno-allergique probable.
    15. CONGESTION NASALE
    16. TROUBLE DE LA MICTION
    17. RETENTION D’URINE (EXCEPTIONNEL)
    18. MYOPATHIE (EXCEPTIONNEL)
      Toxique.
    19. TOXICITE CARDIAQUE
      Le mode d’action des bêta-bloquants et la brièveté du traitement par voie IV imposent de surveiller tout particulièrement les paramètres cardiaques suivants : automatisme, conduction, fonction inotrope.
    20. BRONCHOSPASME
    21. GLYCEMIE(DIMINUTION)

    1. MISE EN GARDE
      – Arrêt du traitement :
      Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux : l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.
      – Atteintes hépatiques :
      Le labétalol peut entraîner des atteintes hépatiques. De ce fait, tout signe biologique ou clinique suggérant une atteinte hépatique doit conduire à l’arrêt immédiat du traitement et interdire sa reprise. Les atteintes hépatiques rapportées ont été habituellement réversibles ; cependant, des nécroses et des décès ont été rapportés.
      – Hypertension gravidique :
      Hypertension au cours de la grossesse : en raison du risque de menace, voire de mort foetale, la baisse tensionnelle devra être progressive et toujours contrôlée.
      – Accident vasculaire cérébral :
      La poussée hypertensive qui accompagne souvent l’accident vasculaire cérébral n’est pas une indication au traitement antihypertenseur en urgence. La décision doit être prise en fonction de la présence de complications viscérales menaçant le pronostic vital à court terme.

      La poussée hypertensive qui accompagne souvent l’accident vasculaire cérébral n’est pas une indication au traitement antihypertenseur en urgence. La décision doit être prise en fonction de la présence de complications viscérales menaçant le pronostic vital à court terme.

    2. ARRET DU TRAITEMENT
      Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c’est-à-dire idéalement sur une ou deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l’angor.
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Chez l’insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, le labétolol sera administré à très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.
    4. BRADYCARDIE
      Si la fréquence s’abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
    5. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DU PREMIER DEGRE
      Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
    6. PHEOCHROMOCYTOME
      L’utilisation des béta-bloquants dans le traitement de l’hypertension due au phéochromocytome nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
    7. SUJET AGE
      Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
    8. DIABETE
      Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l’autosurveillance glycémique.

      Les signes annonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
    9. REACTION ALLERGIQUE
      Chez les patients suceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, qu’elle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine ou au cours de traitement désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l’adrénaline aux posologies habituelles.
    10. THYROTOXICOSE
      Les bêta-bloquants sont suceptibles d’en masquer les signes cardio-vasculaires.
    11. ANESTHESIE GENERALE
      – Surveillance de la pression artérielle en continu.

      – Surveillance de la fréquence cardiaque. La survenue d’une bradycardie doit faire interrompre l’injection de labétalol.

      – Surveillance de la volémie, et compensation d’une éventuelle hypovolémie, le blocage des récepteurs bêta supprimant tout réflexe d’adaptation.

      – On portera une attention particulière aux agents hypotenseurs prescrits concurremment, en raison du risque de potentialisation par le labétalol.
    12. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      En clinique, aucun effet tératogène n’a été rapporté à ce jour et les résultats d’études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n’ont pas fait état de malformations à la naissance.
      Chez le nouveau-né de mère traitée, l’action bêtabloquante persiste plusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une baisse de la capacité de tachycardie à la stimulation, une bradycardie, une détresse respiratoire, une hypoglycémie; mais le plus souvent, cette rémanence est sans conséquence clinique.
      Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs, tout en évitant les solutions de remplissage (risque d’OAP).
      En cas de traitement jusqu’à l’accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée.
    13. SPORTIFS

    1. ASTHME
    2. BRONCHOPATHIES CHRONIQUES OBSTRUCTIVES
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE NON CONTROLEE
    4. CHOC CARDIOGENIQUE
    5. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE NON APPAREILLE
    6. ANGOR DE PRINZMETAL
    7. MALADIE DU SINUS
    8. BLOC SINO-AURICULAIRE
    9. BRADYCARDIE IMPORTANTE
      Inférieure à 45 à 50 battements/minute.
    10. PHEOCHROMOCYTOME
      Non traité.
    11. HYPOTENSION
    12. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    13. ATTEINTE HEPATIQUE
      Aiguë ou chronique.
    14. REACTION ANAPHYLACTIQUE(ANTECEDENTS)
    15. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      * Associations contre-indiquées :
      – Floctafénine : en cas de choc ou d’hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêtabloquants.
      – Sultopride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
      * Association déconseillée :
      – Amiodarone : troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).

    1. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      Le labetalol interfère avec le dosage fluorimétrique des catécholamines urinaires. De plus, il a été décrit des cas isolés de positivation des anticorps antinucléaires et lupus érythemateux.

    Signes de l’intoxication :

    1. BRADYCARDIE
    2. HYPOTENSION ARTERIELLE

    Traitement

    En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours à l’administration par voie veineuse :
    – d’atropine, 1 à 2 mg en bolus,
    – de glucagon à la dose de 10 mg en bolus lent, suivi si nécessaire d’une perfusion de 1 à 10 mg par
    heure,
    – puis, si nécessaire :
    soit d’isoprénaline en injection lente à la dose de 15 à 85 mcg. L’injection sera éventuellement renouvelée, la quantité totale à administrer ne devant pas dépasser 300 mcg, soit de dobutamine 2,5 à 10 mcg/kg/min.
    En cas
    de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêta-bloquants :
    . glucagon sur la base de 0.3 mg/kg
    . hospitalisation en soins intensifs,
    . isoprénaline et dobutamine : les posologies en général élevées et le traitement prolongé
    nécessitent une surveillance spécialisée.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Le traitement bêta-bloquant par voie intra-veineuse doit se faire chez des malades hospitalisés, sous contrôle de l’ECG, de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque. L’injection doit être interrompue devant l’apparition
    d’une chute tensionnelle (systolique < 90 mm Hg), d'une bradycardie (< 45 battements / minute), d'un bloc auriculo-ventriculaire (PR > 0.26 sec).
    Dans le traitement de l’urgence hypertensive la dose sera adaptée de manière à ce que la baisse de pression
    artérielle ne dépasse pas 25% du niveau initial dans l’heure suivant l’institution du traitement injectable; en effet, une chute trop abrupte de pression peut entraîner une ischémie myocardique, cérébrale ou rénale.
    Les injections doivent être
    pratiquées sur un patient en position couchée.
    Afin de prévenir tout risque d’hypotension orthostatique, le patient ne sera autorisé à se remettre debout que 3 heures après l’administration du produit par voie IV.
    – En IV directe : une dose de charge de
    1mg/kg injectée lentement sur une minute donne, dans la plupart des cas, des résultats satisfaisants.
    – Si cependant une amélioration cliniquement significative n’est pas observée dans un délai de 10 minutes, on peut répéter cette même dose en IV
    directe lente.
    Cette deuxième injection est interrompue dès que les chiffres tensionnels recherchés sont atteints.
    Dans un cas comme dans l’autre, cette dose de charge peut être suivie :
    – soit d’un relais per os par la forme comprimés (200 mg ou 400
    mg) renouvelé toutes les 6 heures. Une adaptation posologique se fait dans les jours suivants,
    – soit d’une perfusion d’entretien à débit continu, cette dernière étant réservée aux formes les plus sévères.
    A partir d’une solution de labétalol de 1 mg/ml
    (2 ampoules de de 100 mg diluées dans 160 ml de sérum glucose), se basant sur le fait que la durée d’action du trandate se maintient pendant 8 à 12 heures, une dose d’entretien moyenne de 0.1mg/kg/heure constitue une posologie d’entretien basale qui
    permet d’obtenir dans la majorité des cas une rapide normalisation tensionnelle.
    En cas de formes hypertensives particulièrement sévères, on peut être amené à doubler voire tripler cette posologie d’entretien. Le relais per os par la forme comprimé est
    possible dès qu’une bonne stabilité hémodynamique est acquise. L’administration du premier comprimé se fait une demi-heure avant l’arrêt de la perfusion. Les comprimés sont ensuite renouvelés toutes les 6 heures. Une adaptation posologique se fait dans
    les jours suivants.
    * En anesthésie :
    – La dose à utiliser varie avec la technique anesthésique et le degré d’hypotension recherchée.
    La posologie rapportée au poids peut varier de 0.25 à 2 mg/kg.
    – En général, après l’induction de l’anesthésie et la
    récupération d’une stabilité tensionnelle, une première dose de 20 à 30 mg est injectée par voie IV une ou plusieurs réinjections égales au 1/4 ou 1/3 de la dose initiale sont possibles lorsque l’hypotension obtenue n’est pas suffisante.
    – L’effet
    hypotenseur et bradycardisant peut être inversé en fin d’intervention par l’injection intraveineuse d’atropine (0.5 à 1mg).


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