RIMACTAN 2 % sirop (arrêt de commercialisation)

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RIMACTAN 2 % sirop (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 18/9/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – BA 41166
    code expérimentation – LC 1365


    Forme : SIROP

    Usage : adulte, enfant et nourrisson

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : NOVARTIS PHARMA

    Produit(s) : RIMACTAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 3/1/1971
    2. mise sur le marché 27/10/1971
    3. validation de l’AMM 17/4/1991
    4. arrêt de commercialisation 1/4/1995

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 311868-2

    1
    flacon(s)
    120
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 30/3/1971
    2. agrément collectivités 21/10/1971
    3. inscription SS 21/10/1971
    4. arrêt de commercialisation 1/4/1995
    5. radiation collectivités 9/8/1995
    6. radiation SS 22/8/1995


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Matériel de dosage : cuillère-mesure
    5
    ml

    Conservation (dans son conditionnement) : 30
    mois

    A L’ABRI DE LA CHALEUR

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    • RIFAMPICINE 2 g
      Une cuillère-mesure (5 ml) contient 100 mg de rifampicine.

    Principes non-actifs

    1. ANTITUBERCULEUX (ANTIBIOTIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J04A-B02.
      Antibiotique de la famille des rifamycines dont le mode d’action est la formation d’un complexe stable avec la RNA polymérase des bactéries.
      1. Antituberculeux majeur, la rifampicine :
      – procure, à la posologie indiquée, des taux sériques bactéricides sur mycobacterium tuberculosis, quelles que soient les variations individuelles et les modalités de prise;
      – exerce son effet bactéricide, à la fois sur les bacilles en phase de multiplication active et sur les bacilles quiescents (bacilles extracellulaires à multiplication lente et bacilles intracellulaires).
      – est régulièrement actif sur M. leprae et M. bovis et les mycobactéries atypiques du groupe I ( M. kansasii…) et fréquemment actif sur les autres bactéries atypiques.
      Sur le plan de la résistance du bacille tuberculeux :
      – rareté des résistances primaires ( de l’ordre de 0,25 % en france );
      – absence de résistance croisée avec les autres antituberculeux;
      – moindre risque de résistance acquise (faible taux de mutants résistants) en association.
      2. Antihansenien majeur.
      3. Activité antibactérienne : son activite et en particulier son effet bactéricide est le même que les germes soient extra ou intra-cellulaires:
      a) le spectre antibacterien naturel de la rifampicine est le suivant :
      . Espèces habituellement sensibles :
      * cocci gram + : staphylocoques, notamment aureus et epidermidis; streptocoques, notamment enterocoques (faecalis, faecium), pyogenes beta-hemolytiques, mitis, sanguis et pneumoniae (CMI plus élevées );
      * cocci gram – : Neisseria meningitidis, Neisseria gonorrhoeae.
      * bacilles gram + : Corynebacterium diphteriae, Listeria monocytogenes, Clostridium perfringens.
      * bacilles gram – : Brucella melitensis et abortus, Flavobacterium meningosepticum, Legionella pneumophila, Bacteroides fragilis, Chlamydia trachomatis.
      . Espèces habituellement résistantes :
      Erysipelotrix, Clostridium ramosum, Sphaerophorus, Treponema pallidum.
      Lorsque, pour une espèce donnée, la notion d’une sensibilite constante des souches n’a pas été établie, seule une étude in vitro de la souche en cause permet de déterminer si elle est sensible, résistante ou intermédiaire.
      A noter que le résultat de l’antibiogramme doit être exprimé en sensible/intermédiaire/résistant (concentrations critiques :
      4 microg/ml et 16 microg/ml, les souches `intermédiaires` pouvant être éventuellement atteintes sous certaines conditions de dose ou de localisation infectieuse ).
      b) type de résistance:
      * il n’a jamais été signalé à ce jour de résistance plasmidique transférable, ni d’enzyme inactivante.
      – la resistance est de type chromosomique en un seul échelon.
      – l’apparition de mutants résistants sous monothérapie rend obligatoire l’association a un autre antibiotique actif (une monotherapie ne pourrait être envisagée qu’en cas d’administration de très courte durée, n’excédant pas deux jours,comme dans le cas de la prophylaxie de la méningite à méningocoque ).

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la rifampicine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées à :
      1. TUBERCULOSE sous toutes ses formes :
      a) Traitement en polythérapie :
      – tuberculose pulmonaire de première atteinte ou rechute,
      – tuberculoses extra-pulmonaires : méningite tuberculeuse, tuberculose uro-génitale, ostéo-articulaire, ganglionnaire, des séreuses, digestives, hépato-splénique, cutanée, etc…
      b) Chimioprophylaxie en bi ou mono-thérapie :
      – virages isolés des réactions cutanés tuberculiniques,
      – sujets à réactions tuberculiniques négatives, en contact avec des tuberculeux bacillaires,
      – patients immuno-déprimés en présence d’un contact avec des tuberculleux bacillaires ou susceptibles d’un réveil tuberculeux.
      2. Autres infections à mycobactéries sensibles.
      3. LEPRE dans le cadre de la polythérapie.
      4. BRUCELLOSE
      5. INFECTIONS GRAVES, traitées en milieu hospitalier à germes gram + (staphylocoques, entérocoques) ou à germe gram – sensibles.
      6. PROPHYLAXIE DES MENINGITES A MENINGOCOQUES :
      . le but est d’éradiquer le germe (Neisseria meningitidis) du nasopharynx,
      . la rifampicine n’est pas un traitement de la méningite à méningocoque,
      . elle est préconisée en prophylaxie chez deux types de personnes :
      – le malade après son traitement curatif et avant sa réintrégration en collectivité,
      – les sujets ayant été exposés aux sécrétions oropharyngées du malade dans les dix jours précédents son hospitalisation.
      . la décision de traiter l’ensemble des membres d’une collectivité, en particulier les enfants, doit tenir compte des risques ªd’expositionº. Cette prescription doit être rigoureuse afin de limiter les effets secondaires de la rifampicine et la possibilité d’apparition de souche résistante (un à dix pour cent dans certaines études après traitement prophylactiques).
    2. TUBERCULOSE
    3. LEPRE
    4. BRUCELLOSE

    1. COLORATION DE L’URINE
      Coloration rouge de l’urine et des sécrétions comme les crachats et le liquide lacrymal.
    2. COLORATION DES LENTILLES DE CONTACT
      Coloration permanente possible.
    3. REACTION CUTANEE
    4. FLUSH
    5. PRURIT
      Avec ou sans éruption.
    6. URTICAIRE
    7. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (PEU FREQUENT)
      Cas isolés : réactions d’hypersensibilité cutanées.
    8. SYNDROME DE LYELL
      Cas isolés.
    9. TROUBLE DIGESTIF
    10. ANOREXIE
    11. NAUSEE
    12. VOMISSEMENT
    13. METEORISME
    14. DIARRHEE
    15. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE
      Cas isolés.
    16. TOXICITE HEPATIQUE
      Manifestations hépatiques d’hypersensibilité d’apparition précoce (1er mois). Il peut apparaitre une hypertransaminasémie isolée, exceptionnellement associée à des signes cliniques.
    17. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      isolée exceptionnellement associée à des signes cliniques.
    18. THROMBOPENIE
      avec ou sans purpura, peut apparaitre, habituellement associée aux traitements intermittents. Elle est réversible si le traitement est suspendu dès l’apparition du purpura. Dans ces cas de purpura, l’administration de rifampicine doit être interrompue car il a été rapporté, lorsque l’administration était maintenue, des hémorragies cérébrales fatales.
    19. PURPURA
      l’administration de rifampicine doit être interrompue car il a été rapporté, lorsque l’administration était maintenue, des hémorragies cérébrales fatales.
    20. EOSINOPHILIE (RARE)
    21. LEUCOPENIE (RARE)
    22. OEDEME (RARE)
    23. SYNDROME PSEUDOGRIPPAL
      réaction apparaissant habituellement lors de traitements discontinus, plus probablement d’origine immuno-allergique.
      Episodes fébriles, frissons,maux de tête, vertiges et douleurs osseuses apparaissent le plus fréquemment entre le 3eme et le 6eme mois de traitement. La fréquence du syndrome varie mais elle peut s’observer chez 50% des patients recevant des traitements une fois par semaine à des posologies de 25 mg/kg et plus.
    24. TROUBLE RESPIRATOIRE
      et asthmatiformes.
      reactions apparaissant habituellement lors de traitements discontinus, plus probablement d’origine immuno-allergique.
    25. HYPOTENSION ARTERIELLE
      REACTIONS APPARAISSANT HABITUELLEMENT LORS DE TRAITEMENTS DISCONTINUS, PLUS PROBABLEMENT D’ORIGINE IMMUNO-ALLERGIQUE.
    26. CHOC
      REACTIONS APPARAISSANT HABITUELLEMENT LORS DE TRAITEMENTS DISCONTINUS, PLUS PROBABLEMENT D’ORIGINE IMMUNO-ALLERGIQUE.
    27. ANEMIE HEMOLYTIQUE
      aiguë. Réaction apparaissant habituellement lors de traitements intermittents ou lors de la prise de la médication après interruption momentanée, plus probablement d’origine immuno-allergique.
    28. CYCLE MENSTRUEL(PERTURBATION) (PEU FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

    1. ECHEC DU TRAITEMENT
      En cours de traitement, l’émergence de mutants résistants,en particulier de staphylocoques, est possible. En conséquence une telle acquisition de résistance devra être recherchée lors d’un échec thérapeutique, afin de modifier l’antibiothérapie le cas échéant.
    2. TRAITEMENT REINSTAURE APRES ARRET
      Si on réinstaure un traitement par la rifampicine après un arrêt plus ou moins long, il convient d’administrer une posologie progressive. Chez l’adulte, on commencera par 150 mg par jour, dose que l’on augmente chaque jour de 150 mg jusqu’à ce que l’on atteigne la dose utile. Dans ces cas, on surveillera attentivement la fonction rénale. En cas exceptionnel d’apparition de thrombocytopénie, de purpura, d’anémie hémolytique ou de grande insuffisance rénale, on cessera immediatement et définitivement la medication.
    3. PRISE DISCONTINUE
      A éviter. Insister lors de la prescription sur la nécessite d’une prise quotidienne régulière, excepté pour le traitement de la lèpre.
    4. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      Après la fin du traitement, le produit éventuellement restant ne doit jamais être réutilisé sans avis medical ( risque d’hypersensibilite ).
    5. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Surveillance régulière des fonctions hépatiques ( en particulier en cas d’association avec l’isoniazide ) et de l’hémogramme ( + plaquettes ) par exemple au 8ème jour, à la fin du 1er mois, puis de facon plus espacée ( 2 mois ).
    6. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      préexistante : la posologie devra être diminuée.

      par exemple pour la tuberculose : 5mg/kg/jour en une prise sans dépasser 900mg/jour.

      on pourra s’aider du dosage de la rifampicinémie.
    7. INSUFFISANCE RENALE
      aux posologies élevées dans les infections graves à germes gram + ou gram -, le degré d’insuffisance rénale peut imposer d’espacer les prises :

      . insuffisance rénale moderée ( clairance de la créatinine comprise entre 60 et 30 ml/mn ) : vérifier la rifampicinémie au 2eme ou 3eme jour du traitement pour, éventuellement, espacer les prises;

      . insuffisance rénale sévère ( clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/mn ) l’espacement des prises est indispensable.

      les jours de dialyse, la posologie utiliser sera celle préconisee chez le sujet non insuffisant rénal.
    8. GROSSESSE
      L’expérimentation animale a mis en évidence un effet tératogène chez le rat et la souris à doses élevées.

      Dans l’espèce humaine, une étude épidémiologique rétrospective ne semble pas montrer de risque malformatif particulier pendant la grossesse.

      En conséquence, l’utilisation de la rifampicine ne doit être envisagée au cours de la grossesse, qu’en l’absence d’alternative thérapeutique.

      En cas d’utilisation pendant les dernières semaines de grossesse, des hémorragies maternelles et néonatales précoces ont été décrites. Un traitement préventif chez la mère et l’enfant à la naissance par la vitamine K1 est proposé.
    9. ALLAITEMENT
      la rifampicine passe dans le lait maternel. Par conséquent, une suspension de l’allaitement doit être envisagée.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX RIFAMYCINES
    2. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Hypersensibilité aux excipients contenus dans la rifampicine sirop, en particulier le parahydroxybenzoate de méthyle et le métabisulfite de sodium.
    3. PORPHYRIE
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      L’association aux contraceptifs oestroprogestatifs et progestatifs est déconseillée.

    1. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      – La rifampicine peut retarder l’excrétion biliaire des produits de contraste utilisés pour l’examen radiographique de la vésicule biliaire.
      – Les méthodes microbiologiques servant à déterminer la concentration plasmatique de l’acide folique et de la vitamine B12 ne sont pas utilisables pendant le traitement par la rifampicine.
      – La rifampicicne entre en compétition, à titre temporaire, avec la bilirubine et la BSP. Pour éviter les faux résultats positifs, le test à la BSP devra être réalise le matin avant l’administration de la rifampicine.

    Traitement

    Les manifestations suivantes ont été décrites lors de tentatives d’intoxication : sueurs, vomissements, coloration rouge des téguments et de l’urine en rapport avec la couleur de la rifampicine et d’hyperbilirubinémie, foie palpable, élévation modérée
    des phosphatases alcalines et des transaminases.
    Aucune perturbation cardio-vasculaire, rénale, hématologique ou de l’équilibre électrolytique n’a été signalée. Après un traitement symptomatique, retour à la normale vers le 3 ème jour.
    Conduite à tenir
    :
    en dehors des mesures habituelles en vue de l’élimination rapide du ou des produits ingérés, instituer un traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – 1 : TUBERCULOSE :
    a/ principes de traitement :
    La notion de traitement correct et bien suivi est, avec la négativation durable des examens bactériologiques, le critère de guérison essentiel.
    Quel que soit le contexte, on ne
    commencera le traitement qu’une fois obtenue la preuve bactériologique de la tuberculose . L’examen bactériologique comprend systematiquement l’examen direct, la mise en culture et l’antibiogramme.
    Toutefois s’il y a urgence ou si les lésions sont
    typiques et la bacilloscopie négative malgré sa répétition ( quatre à six prélèvements ), le traitement peut être institué et sera reconsidéré lorsque l’on disposera des résultats de la culture.
    Pour être efficace, ce traitement doit :
    – associer
    plusieurs antituberculeux :
    * trois ou quatre jusqu’aux résultats de l’antibiogramme pour tenir compte d’une éventuelle résistance primaire (et, de toute facon, pendant au moins deux mois ),
    * au moins deux ensuite, pour éviter l’apparition d’une
    résistance acquise.
    – utiliser les antituberculeux les plus actifs ( bactéricides ) à des doses efficaces ( mais adaptées pour éviter tout surdosage ).
    La chimiothérapie de la tuberculose associe habituellement la rifampicine (RMP), l’isoniazide (INH),
    le pyrazinamide (PZA) avec adjonction éventuelle d’éthambutol (EMB).
    b/ posologie du traitement :
    Cinq ml de sirop est égal à cent mg de rifampicine.
    – adultes : huit à douze mg/kg/jour en une prise de préférence à distance des repas.
    – enfants au
    dessus de sept ans : même posologie que chez l’adulte, en moyenne dix mg/kg/jour en une prise.
    Le schéma habituel recommandé pour le traitement de la tuberculose pulmonaire non compliquée, à bacilles sensibles est une trithérapie initiale : rifampicine,
    pyrazinamide, isoniazide pendant deux mmois. Celle-ci peut être remplacée par une quadrithérapie initiale incluant l’éthambutol en cas de rechute, de suspicion de résistance ou d’antécédents de tuberculose.
    Ce traitement initial est suivi d’une phase de
    consolidation de quatre mois associant rifampicine et isoniazide (durée totale du traitement : six mois).
    Si le malade n’a pas reçu de pyrazinamide à la phase initiale, la phase de consolidation doit être poursuivie sept mois (durée totale du traitement
    : neuf mois).
    A la phase de consolidation (à partir du troisième mois), l’association rifampicine plus isoniazide peut être prescrite de façon intermittente deux ou trois fois par semaine. Ce mode d’administration rentre surtout dans le cadre des
    traitements supervisés et nécessite l’augmentation de la prise unitaire d’isoniazide.
    c/ en chimioprophylaxie :
    La posologie est la même qu’en cas de tuberculose avérée. La durée du traitement est habituellement de six à douze mois.
    – 2) LEPRE :
    Pour
    le traitement de la lèpre, les posologies recommandées par l’ OMS sont :
    – formes multibacillaires ( LL, BL, BB ):
    . Adultes : rifampicine (six cents mg une fois par mois, sous surveillance ) + dapsone (cent mg par jour, auto-administrée ) + clofazimine
    (trois cents mg une fois par mois, sous surveillance, et cinquante mg par jour, auto-administrée ).
    . Enfants : rifampicine (dix mg/kg, une fois par mois) plus Dapsone (un à deux mg/kg/jour) plus Clofazimine (deux cents mg une fois par mois plus
    cinquante mg un jour sur deux).
    . Durée du traitement : au moins deux ans.
    – formes paucibacillaires (TT, BT) :
    . Adultes : rifampicine (six cents mg une fois par mois, sous surveillance ) + dapsone (cent mg, soit un à deux mg/kg, une fois par jour).
    .
    Enfants : rifampicine (dix mg/kg, une fois par mois) plus Dapsone (un à deux mg/kg/jour)
    . durée du traitement : six mois.
    – 3) BRUCELLOSE :
    En association : rifampicine (neuf cents mg/jour, en une prise le matin à jeun ) + doxycycline (deux cents
    mg/jour en une prise, lors du repas du soir ).
    Pour les brucelloses aiguës, la durée du traitement est de quarante-cinq jours.
    – 4) INFECTIONS GRAVES A GERMES GRAM + ET – :
    Après élimination d’une éventuelle tuberculose, la rifampicine est administrée,
    toujours en association à un autre antibiotique actif, à la posologie suivante :
    – adultes : vingt à trente mg/kg/jour répartis en deux prises, à prendre en dehors des repas.
    – enfants au dessus de sept ans : même posologie que celle des adultes.
    – 5)
    PROPHYLAXIE DES MENINGITES A MENINGOCOQUES :
    La rifampicine sera donnée pendant quarante-huit heures à la posologie :
    * six cents mg toutes les douze heures chez l’adulte,
    * dix mg/kg toutes les douze heures chez l’enfant de plus de sept
    ans.
    .
    Posologie particulière :
    – insuffisance hépatique préexistante : la posologie devra être diminuée (par exemple, pour la tuberculose, cinq mg/kg/jour en une prise sans dépasser neuf cents mg par jour). On pourra s’aider du dosage de la
    rifampicine.
    – insuffisance rénale : aux posologies élevées dans les infections graves à germe gram + ou -, le degré d’insuffisance rénale peut impose d’espacer les prises :
    . insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine comprise entre
    soixante et trente ml/min) : vérifier la rifampicinémie au deuxième ou troisième jour du traitement pour, éventuellement, espacer les prises.
    . insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à trente ml/min) : l’espacement des prises
    est indispensable.
    les jours de dialyse, la psologie à utiliser sera celle préconisée chez le sujet non insuffisant rénal.
    .
    mode d’Emploi :
    Pour garantir une aborption optimale, le sirop de rifampicine doit être pris de préférence à jeun, au moin une
    demie heure avant un repas.


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