PECTIPAR suspension buvable en sachet

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PECTIPAR suspension buvable en sachet

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    nom ancien – BISMUPAR
    nom ancien – DISMUPAR


    Forme : SUSPENSION BUVABLE

    unidose

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : COOPERATION PHARMACEUTIQUE FRANCAISE

    Produit(s) : PECTIPAR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 1/12/1975
    2. publication JO de l’AMM 28/7/1976
    3. validation de l’AMM 15/6/1991
    4. mise sur le marché 1/4/1992
    5. rectificatif d’AMM 28/12/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 319305-7

    10
    sachet(s)
    20
    g
    PE

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/4/1992


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    grand public

    Prix Pharmacien HT : 16.73 F

    Prix public TTC : 35.30 F

    TVA : 5.50 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDIARRHEIQUE (RALENTISSEUR DU TRANSIT INTESTINAL) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A07D-A52.
      * Propriétés Pharmacocinétiques
      Les alcaloïdes de l’opium sont rapidement absorbés après administration orale. Ils subissent ensuite une glucuro-conjuguaison hépatique. Leur élimination est essentiellement urinaire.

    1. ***
      Traitement symptomatique des diarrhées aiguës de l’adulte.
      Le traitement ne dispense pas de mesures diététiques et d’une réhydratation si elle est nécessaire.
      L’importance de la réhydratation par soluté de réhydratation orale ou par voie intraveineuse doit être adaptée à l’intensité de la diarrhée, l’âge et des particularités du patient (maladies associées…).

    1. CONSTIPATION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE
    2. NAUSEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE
    3. VOMISSEMENT
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE
    4. DOULEUR EPIGASTRIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE
    5. SOMNOLENCE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE
    6. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE
    7. TROUBLE RESPIRATOIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE
    8. DEPRESSION DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE

    1. PERSISTANCE DES SYMPTOMES
      Si au bout de deux jours de traitement la diarrhée persiste, la conduite à tenir devra être réévaluée et la nécessité d’une réhydratation par soluté de réhydratation orale ou par voie intraveineuse devra être envisagée.
    2. DEPENDANCE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      FORTES DOSES

      Possibilité de dépendance physique et psychique en usage prolongé et à fortes doses.

    3. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE CHRONIQUE
      prudence car risque de bronchoconstriction et dépression respiratoire.
    4. SUJET AGE
      Prudence en raison de leur sensibilité aux dérivés opiacés.
    5. ENFANT
      Prudence en raison de leur sensibilité aux dérivés opiacés.
    6. TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
      L’administration de ce médicament ne dispense pas du traitement de la cause de la diarrhée.
    7. ALCOOL
      Ce médicament contient 0.425 g d’alcool par sachet. Il est déconseillé chez les patients soufrant de maladie du foie, d’alcoolisme, d’épilepsie, de même que chez les femmes enceintes.
    8. REGIME PAUVRE EN HYDRATE DE CARBONE
      Tenir compte de la teneur en saccharose par sachet (7.9 g) dans la ration journalière.
    9. INFORMATION DU PATIENT
      Le patient devra être informé de la nécessité de :
      – se réhydrater par des boissons abondantes, salées ou sucrées, afin de compenser les pertes de liquide dues à la diarrhée (la ration quotidienne moyenne en eau de l’adulte est de 2 litres)
      – s’alimenter le temps de la diarrhée,
      . en excluant certains apports et particulièrement les crudités, les fruits, les légumes verts, les plats épicés, ainsi que les aliments ou les boissons glacés ;
      . en privilégiant les viandes grillées et le riz.
    10. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      En raison de la baisse de vigilance induite par la présence d’alcool et compte-tenu des risques de somnolence, l’attention est attirée sur les risques liés à la conduite de véhicules ou l’utilisation de machines.
    11. SPORTIFS

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE
      Risques de colectasies en cas de poussée aiguë.
    3. INTOLERANCE AU SACCHAROSE
      Intolérance au fructose, syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou déficit en sucrase-isomaltase, en raison de la présence en saccharose.
    4. ALLAITEMENT
      Les alcaloïdes morphiniques présents dans l’opium passent dans le lait maternel ; en conséquence, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l’allaitement.
    5. GROSSESSE (relative)
      Il n’y a pas de données fiables de tératogénèse chez l’animal.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la poudre d’opium lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
      En conséquence, l’utilisation de ce médicament est déconseillée pendant la grossesse.

    Signes de l’intoxication :

    1. TROUBLE DE LA CONSCIENCE
    2. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    3. ILEUS PARALYTIQUE

    Traitement

    En cas de surdosage, une dépression du système nerveux central (troubles de la conscience, dépression respiratoire) et un iléus peuvent être observés. Les enfants peuvent être plus sensibles aux effets sur le système nerveux central.
    Traitement :
    évacuation digestive, maintien des fonctions vitales.
    En cas de dépression respiratoire : ventilation assistée ou antagoniste morphinique (naloxone).

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte.
    un sachet toutes les trois heures jusqu’au retour des selles normales.
    La durée du traitement sera limitée à 2 jours.


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