DOSSIFIL solution buvable (arrêt de commercialisation)

Donnez-nous votre avis

DOSSIFIL solution buvable (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 15/7/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    nom ancien – CALCED
    nom ancien – LIMOL CHURCHILL VITAMINE
    nom ancien – LIMOL VITAMINE C ET D2


    Forme : SOLUTION BUVABLE

    unidose

    Usage : adulte, enfant et nourrisson

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : THERICA

    Produit(s) : DOSSIFIL

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1960
    2. octroi d’AMM 31/5/1960
    3. publication JO de l’AMM 13/12/1980
    4. validation de l’AMM 6/9/1996
    5. arrêt de commercialisation 1/3/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 336134-2

    24
    ampoule(s)
    5
    ml
    verre jaune
    autocassable

    Evénements :

    1. inscription SS 18/3/1993
    2. mise sur le marché 7/3/1994
    3. agrément collectivités 29/1/1997
    4. radiation SS 4/7/1998
    5. radiation collectivités 4/7/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : aucune liste

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. VITAMINE D (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A11C-C20.
      Le rôle essentiel de la vitamine D s’exerce sur l’intestin, dont elle augmente la capacité à absorber le calcium et les phosphates, et sur le squelette, dont elle favorise la minéralisation (gràce à ses actions directes sur l’os en formation et à ses actions indirectes impliquant l’intestin, les parathyroïdes, et l’os déjà minéralisé).
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      La vitamine D est absorbée dans l’intestin grêle de façon passive, puis rejoint la circulation générale par voie lymphatique, incorporée aux chylomicrons.
      Après absorption, elle se lie à une protéine porteuse spécifique et est transportée jusqu’au foie pour y être convertie en 25-hydroxyvitamine D. Cette dernière se lie à son tour à la même protéine porteuse et est transportée jusqu’aux reins où elle est transformée en sa forme active, la 1,25-dihydroxyvitamine D.
      Ses sites de stockage essentiels sont le tissu adipeux, les muscles, mais aussi le sang. La 25-dihydroxyvitamine D liée à sa protéine porteuse est la forme majeure de réserve cicrculante de la vitamine D. Sa demi-vie dans le sang est de 15 à 40 jours.
      L’élimination de la vitamine D et de ses métabolites se fait par voie fécale, sous forme non transformée ou sous forme hydrosoluble (acide calcitroïque, dérivés glycuroconjugués).

    1. ***
      Prophylaxie et/ou traitement de la carence en vitamine D.
    2. AVITAMINOSE D

    1. ALCOOL
      Attention : le titre alcoolique de ce médicament est d’environ 2 degrés V/V soit 80 mg d’alcool par ampoule.
    2. SURDOSAGE
      Pour éviter tout surdosage, tenir compte des doses totales de vitamine D en cas d’association de plusieurs traitements contenant cette vitamine.
    3. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Surveiller la calciurie et la calcémie et arrêter les apports de vitamine D si la calcémie dépasse 105 mg/ml (2.62 mmol/l) ou si la calciurie dépasse 4 mg/kg/jour chez l’adulte ou 4-6 mg/kg/jour chez l’enfant.

      En cas d’apport élevé en calcium, un contrôle régulier de la calciurie est indispensable.

    1. HYPERCALCIURIE
    2. HYPERCALCEMIE
    3. LITHIASE CALCIQUE
    4. HYPERSENSIBILITE A LA VITAMINE D
    5. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS

    Traitement

    – Signes résultant de l’administration de doses excessives de vitamine D ou de ses métabolites :
    * signes cliniques : céphalées, asthénie, anorexie, amaigrissement, arrêt de croissance; nausées, vomissements; polyurie, polydypsie, déshydratation;
    hypertension artérielle; lithiase calcique, calcifications tissulaires, en particulier rénales et vasculaires; insuffisance rénale.
    * signes biologiques : hypercalcémie, hypercalciurie, hyperphosphatémie, hyperphosphaturie.
    – Conduite à tenir :
    Cesser
    l’administration de ce médicament, réduire les apports calciques, augmenter la diurèse, boissons abondantes.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Une ampoule contient quatre mille Unités Internationales de vitamine D2.
    1 / Prévention de la carence en vitamine D :
    Il est généralement admis que la prophylaxie de la carence en vitamine D doit être :
    * systématique : chez le
    nouveau-né et le nourrisson, chez la femme enceinte (dernier trimestre) et la femme allaitant, à la fin de l’hiver et au printemps, chez le sujet âgé, éventuellement chez l’enfant et l’adolescent si exposition solaire insuffisante.
    * dans les conditions
    suivantes : non exposition solaire ou forte pigmentation cutanée avec régime alimentaire déséquilibré (pauvre en calcium, végétarien…) ou pathologie dermatologique étendue ou maladie granulomateuse (tuberculose, lèpre…), sujets sous
    anticonvulsivants (barbituriques, phénytoïnes, primidone), sujets recevant une corticothérapie au long cours, pathologies digestives (malabsorptions intestinales et mucoviscidose), insuffisance hépatique.
    Les posologies sont les suivantes :
    – Chez le
    nourrisson recevant un lait enrichi en vitamine D :
    Une à deux ampoules par semaine.
    – Chez le nourrisson allaité ou ne receavnt pas de lait enrichi en vitamine D et chez l’enfant jeune jusqu’à cinq ans :
    Deux à trois ampoules par semaine.
    – Chez
    l’adolescent :
    Une à deux ampoules par semaine en période hivernale.
    – Chez la femme enceinte :
    Une à deux ampoules par semaine pendant le dernier trimestre de la grossesse, lorsque le dernier trimestre de la grossesse débute en période hivernale ou en
    cas de non exposition solaire.
    – Chez la femme qui allaite :
    Une à deux ampoules par semaine en période hivernale ou en cas de non exposition solaire. Cet apport couvre les besoins de la mère mais non ceux de son enfant, en particulier s’il est né en
    hiver ou au printemps d’une mère non supplémentée en vitamine D.
    – Chez le sujet âgé :
    Une à trois ampoules par semaine.
    – Chez l’enfant ou l’adulte ayant une pathologie digestive :
    Deux à trois ampoules par semaine.
    – Chez l’enfant ou l’adulte sous
    traitement anticonvulsivant :
    Deux à sept ampoules par semaine.
    – Chez l’enfant ou l’adulte dans les autres conditions particulières décrites ci-dessus :
    Une à deux ampoules par semaine.
    2 / Traitement de la carence en vitamine D (rachitisme,
    ostéomalacie, hypocalcémie néonatale) :
    Apport oral d’une demi-ampoule à une ampoule par jour pendant trois à six mois.
    .
    .
    Mode d’emploi :
    Diluer le contenu de l’ampoule dans de l’eau, du lait ou du jus de fruit.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts