LUDIOMIL 2 % suspension buvable (arrêt de commercialisation)
LUDIOMIL 2 % suspension buvable (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 19/4/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – BA 34276
Forme : SUSPENSION BUVABLE
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : NOVARTIS PHARMAProduit(s) : LUDIOMIL
Evénements :
- octroi d’AMM 28/6/1982
- mise sur le marché 15/1/1984
- arrêt de commercialisation 28/2/1994
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 325591-8
1
flacon(s)
60
ml
plastiqueEvénements :
- inscription liste sub. vénéneuses 10/2/1973
- agrément collectivités 22/10/1983
- inscription SS 22/10/1983
- radiation SS 2/2/1994
- arrêt de commercialisation 28/2/1994
- radiation collectivités 25/4/1995
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
A L’ABRI DE LA CHALEURRégime : liste I
Réglementation des prix :
non remboursé
Prix Pharmacien HT : 21.60 F
Prix public TTC : 32.90 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Volume : 100
ml- MAPROTILINE RESINATE 5.50 g
maprotiline resinate (correspondant a 2g de maprotiline chlorhydrate)
- SORBITOL excipient
- AGAR-AGAR excipient
- JAUNE ORANGE S LAQUE excipient
- EAU PURIFIEE excipient
- PARAHYDROXYBENZOATE DE METHYLE conservateur (excipient)
- PARAHYDROXYBENZOATE DE PROPYLE conservateur (excipient)
- ANTIDEPRESSEUR (INHIB. NON SEL. DU RECAPTA. DE MONOAMINE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N06A-A21.
Les effets biochimiques, vraissemblablement à l’origine de l’effet thérapeutique, reposent sur une diminution du recaptage présynaptique de la noradrénaline dont la transmission synaptique est facilitée.
L’effet sédatif est en rapport avec la composante histaminergique de la molécule.
Par ailleurs, celle-ci exerce un effet anticholinergique central et périphérique, à l’origine d’effets indésirables.
Les propriétés adrénolytiques peuvent provoquer une hypotension orthostatique.
L’amélioration portant spécifiquement sur l’humeur est souvent retardée par rapport aux améliorations symptomatiques tels que le ralentissement idéomoteur, l’insomnie ou l’anxiété.
Cette notion doit être prise en compte avant l’interruption d’un traitement pour raison d’inefficacité, ainsi que dans l’ajustement des doses efficaces.
- ***
Episodes dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés), y compris les épisodes sévères chez les patients hospitalisés. - DEPRESSION
- SECHERESSE DE LA BOUCHE
Lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus ouvent à la poursuite du traitment ou à une réduction de la posologie.
Effet anticholinergique. - CONSTIPATION
Lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus ouvent à la poursuite du traitment ou à une réduction de la posologie.
Effet anticholinergique. - TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
Lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
Effet anticholinergique. - TACHYCARDIE
Lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
Effet anticholinergique. - HYPERSUDATION
Lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
Effet anticholinergique. - TROUBLE DE LA MICTION
et éventuellement rétention urinaire.
Lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
Effet anticholinergique. - HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
Lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
Effet adrénolytique. - IMPUISSANCE
Lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
Effet adrénolytique. - SOMNOLENCE (FREQUENT)
ou sédation (effet antihistaminique), plus marquée en début de traitement.
Lié aux effets centraux. - TREMBLEMENT (RARE)
Lié aux effets centraux. - CRISE CONVULSIVE (RARE)
sur terrains prédisposé.
Lié aux effets centraux. - CONFUSION MENTALE (RARE)
transitoire.
Lié aux effets centraux. - RISQUE SUICIDAIRE
par levée de l’inhibition psychomotrice.
Lié à la nature même de la maladie dépressive. - ACCES MANIAQUE
Avec apparition d’épisodes maniaques.
Lié à la nature même de la maladie dépressive. - DELIRE
Condition(s) Exclusive(s) :
SUJET PSYCHOTIQUE - POIDS(AUGMENTATION)
- TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTE DOSEou du rythme.
- VOLUME MAMMAIRE(AUGMENTATION)
possible. - GALACTORRHEE
possible. - BOUFFEE DE CHALEUR
possible. - REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
possible. - ALOPECIE
possible. - DYSARTHRIE
possible. - HEPATITE CYTOLYTIQUE (EXCEPTIONNEL)
possible. - HEPATITE CHOLESTATIQUE (EXCEPTIONNEL)
possible. - EOSINOPHILIE
- LEUCOPENIE
- AGRANULOCYTOSE
- THROMBOPENIE
- SYNCOPE
- MISE EN GARDE
– risque suicidaire :
Comme lors de tout traitement par antidépresseur, le risque suicidaire chez les patients déprimés persiste en début de traitement, la levée de l’inhibition psychomotrice pouvant précéder l’action antidépressive proprement dite.
– syndrome de sevrage :
De rares cas de syndrome de sevrage (céphalées, malaises, nausées, anxiété, troubles du sommeil) ayant été observés à l’arrêt du traitement, il est recommandé de réduire progressivement les doses et de surveiller tout particulièrement le patient durant cette période. - DEBUT DE TRAITEMENT
Insomnie ou nervosité en début de traitement peuvent justifier une diminution de la posologie ou un traitement transitoire symptomatique. - ACCES MANIAQUE
En cas de virage maniaque franc, le traitement par la maprotiline sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif prescrit. - EPILEPSIE
Chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d’épilepsie, il est prudent de renforcer la surveillance clinique et électrique, en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt du traitement. - SUJET AGE
La maprotiline doit être utilisée avec prudence chez le sujet âgé présentant :
– une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique et à la sédation
– une constipation chronique (risque d’iléus paralytique)
– une éventuelle hypertrophie prostatique. - AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES
La maprotiline doit être utilisée avec prudence chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
En raison du risque de surdosage. - GROSSESSE
– Chez l’animal : les études expérimentales n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
– dans l’espèce humaine : des études épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes n’ont pas permis de mettre en évidence , à ce jour un risque malformatif pour l’amoxapine et l’amitriptyline. Chez les nouveaux-nés de mères traitées au long cours par de forte posologies d’antidépresseurs imipraminiques ont été décrits des signes d’imprégnation atropinique : hyperexcitabilité, distension abdominale et des cas de détresse respiratoire.
– En conséquence :
. la grossesse est l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement antidépresseur, administré, si possible en monothérapie
. le risque tératogène, s’il existe, semble faible
. si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse en raison des effets atropiniques de ces antidépresseurs
. il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né. - ALLAITEMENT
Le passage dans le lait maternel est mal connu mais probablement faible ; cependant par prudence, l’allaitement est à éviter pendant la durée du traitement. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
Ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l’exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d’appareils ou la conduite de véhicule à moteur.
- HYPERSENSIBILITE
à la maprotiline. - GLAUCOME A ANGLE FERME
- TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
risque de rétention urinaire. - INFARCTUS DU MYOCARDE RECENT
- ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
Contre-indication : association au sultopride.
Contre-indications relatives : association avec l’alcool, la clonidine et apparentés, l’adrénaline et la noradrénaline par voie parentérale.
Traitement
En cas de surdosage volontaire ou accidentel, on observe des manifestations cardiovasculaires sévères (essentiellement troubles de la conduction conditionnant la gravité de l’intoxication), ainsi qu’un renforcement des symptômes anticholinergiques,
éventuellement un état confusionnel ou un coma (parfois retardé). Il y a lieu, dans ce cas, de faire hospitaliser immédiatement le malade dans un service spécialisé et de faire évacuer le produit ingéré. Le traitement symptomatique consiste en une
réanimation sous étroite surveillance cardiaque et respiratoire pendant au moins cinq jours.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Dépression :
– La posologie usuelle pour le traitement de la dépression varie de soixante-quinze à cent-cinquante mg par jour. La posologie initiale est le plus souvent de soixante-quinze mg mais elle peut être adaptée
individuellement dans la fourchette des doses recommandées. Cette posologie sera éventuellement réévaluée après trois semaines de traitement effectif à doses efficaces.
– Sujet âgé : le traitement sera initié à posologie faible, c’est-à-dire en
pratique à la moitié de la posologie minimale recommandée. L’augmentation des doses, si nécessaire, sera progressive, en pratiquant une surveillance clinique : les effets indésirables des imipraminiques peuvent en effet avoir des conséquences graves
chez la personne âgée (chutes, confusions).
– Durée de traitement : le traitement par antidépresseur est symptomatique. Le traitement d’un épisode est de plusieurs mois (habituellement de l’ordre de six mois) afin de prévenir les risques de rechute de
l’épisode dépressif.
-Traitements psychotropes associés : l’adjonction d’un traitement sédatif ou anxiolytique peut être utile en début de traitement, afin de couvrir la survenue ou l’aggravation de manifestations d’angoisse. Toutefois, les
anxiolytiques ne protègent pas forcément de la levée de l’inhibition.
.
Mode d’Emploi :
Utiliser les dosages adaptés de comprimés (vingt-cinq ou soixante-quinze mg) ou la forme solution en fonction de la dose journalière prescrite.
Les caractéristiques
pharmacocinétiques de ce médicament autorisent une seule prise journalière indépendante de la prise alimentaire.
La prise la plus importante peut être donnée le soir pour faciliter le sommeil.