PROPRANOLOL RATIOPHARM 40 mg comprimés sécables

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PROPRANOLOL RATIOPHARM 40 mg comprimés sécables

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 20/2/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    nom ancien – BEPRANE


    Forme : COMPRIMES QUADRISECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : LAFON RATIOPHARM

    Produit(s) : PROPRANOLOL RATIOPHARM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 22/7/1985
    2. publication JO de l’AMM 16/11/1985
    3. mise sur le marché 14/9/1987

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 335699-6

    5
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 6/2/1987
    2. inscription SS 6/2/1987
    3. mise sur le marché 17/2/1993


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 30
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 12.32 F

    Prix public TTC : 20.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. BETABLOQUANT NON SELECTIF (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C07A-A05.
      Le propranolol se caractérise par quatre propriétés pharmacologiques :
      – l’absence d’activité bêtabloquante bêta-1 cardiosélective,
      – un effet anti-arythmique,
      – l’absence de pouvoir agoniste partiel (ou d’activité sympathomimétique intrinsèque),
      – un effet stabilisant de membrane (quinidine-like ou anesthésique local) aux concentrations suprathérapeutiques.
      Le propranolol diminue le risque de récidive de l’infarctus du myocarde et la mortalité, particulièrement la mort subite.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      1 / Relation concentration-activité :
      Le blocage de l’effet du sympathique à l’effort (inhibition de la tachycardie) est obtenu avec des concentrations plasmatiques comprises entre 8 et 100 mcg/l (concentrations inhibitrices : CI 50= 8 mcg/l; CI 100=100 mcg/l). En tenant compte de la variabilité inter-individuelle élevée des concentrations, un pic plasmatique de 100 mcg/l est obtenu avec 1 à 4 mg/kg/jour chez l’adulte (ou mieux 40 à 160 mg/m2 de surface corporelle).
      2 / Pharmacocinétique :
      – Absorption :
      L’absorption est rapide et complète, mais le propranolol subit un effet de premier passage hépatique important. La concentration maximale est obtenue en 1 à 2 heures environ après l’administration orale.
      – Distribution :
      Le propranolol est lié à plus de 90% aux protéines plasmatiques. La demi-vie d’élimination plasmatique est d’environ 3 heures. Le volume de distribution est de 300 l/1.73 m2, avec des concentrations élevées dans le foie et le système nerveux central. La clairance totale est de 900 à 1200 ml/min/1.73 m2, la clairance hépatique étant de 800 à 900 ml/min. Le propranolol passe la barrière hémato-encéphalique.
      – Métabolisme :
      Le propranolol est métabolisé dans le foie, notamment en 4-hydroxypropranolol, métabolite doté également de propriétés bêtabloquantes.
      – Elimination :
      Les métabolites sont éliminés par le rein, sous forme glycuroconjuguée, de même qu’une faible fraction de la molécule mère, inchangée (3-4%) ou glycuroconjuguée (15-20%).
      L’élimination du propranolol et de ses métabolites est complète en 48 heures.
      La dialysance en épuration extra-rénale est d’environ 20 ml/min pour un délai de 250 ml/min.
      – Passage dans le placenta et le lait maternel :
      Le propranolol passe dans le placenta et se retrouve dans le cordon (concentration : environ 1.5 fois celle du sang maternel).
      La concentration dans le lait maternel est environ moitié de celle du sang. La quantité absorbée par le nourrisson serait ainsi inférieure à 1% de la dose thérapeutique.
    2. ANTIMIGRAINEUX (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02C-X10.

    1. ***
      – Hypertension artérielle,
      – Prophylaxie des crises d’angor d’effort,
      – Traitement au long cours après infarctus du myocarde,
      – Réduction ou prévention des troubles du rythme sympathico-dépendants : tachycardies sinusales ou jonctionnelles, tachycardies des fibrillations et flutters auriculaires, certaines tachycardies d’origine ventriculaire,
      – Manifestations cardiovasculaires des hyperthyroïdies et intolérance aux traitements substitutifs des hypothyroïdies,
      – Signes fonctionnels de la cardiomyopathie obstructive,
      – Traitement de fond de la migraine et des algies de la face,
      – Tremblements, en particulier essentiels,
      – Prévention primaire et secondaire des hémorragies digestives par rupture de varices oesophagiennes chez les patients cirrhotiques.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE
    3. ANGOR D’EFFORT
    4. INFARCTUS DU MYOCARDE(PREVENTION DES RECIDIVES)
    5. TROUBLE DU RYTHME CARDIAQUE
    6. CARDIOTHYREOSE
    7. MYOCARDIOPATHIE OBSTRUCTIVE
    8. MIGRAINE(TRAITEMENT DE FOND)
    9. ALGIE VASCULAIRE DE LA FACE(TRAITEMENT DE FOND)
    10. TREMBLEMENT ESSENTIEL
    11. RUPTURE DE VARICES OESOPHAGIENNES(PREVENTION)

    1. ASTHENIE (FREQUENT)
    2. REFROIDISSEMENT DES EXTREMITES (FREQUENT)
    3. BRADYCARDIE (FREQUENT)
      Sévère le cas échéant.
    4. DOULEUR EPIGASTRIQUE (FREQUENT)
    5. NAUSEE (FREQUENT)
    6. VOMISSEMENT (FREQUENT)
    7. IMPUISSANCE (FREQUENT)
    8. INSOMNIE (FREQUENT)
    9. CAUCHEMAR (FREQUENT)
    10. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE (RARE)
    11. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE(AGGRAVATION) (RARE)
      Intensification d’un bloc auriculo-ventriculaire existant.
    12. INSUFFISANCE CARDIAQUE (RARE)
    13. HYPOTENSION ARTERIELLE (RARE)
    14. BRONCHOSPASME (RARE)
    15. GLYCEMIE(DIMINUTION) (RARE)
    16. SYNDROME DE RAYNAUD (RARE)
    17. CLAUDICATION INTERMITTENTE (RARE)
      Aggravation d’une claudication intermittente existante.
    18. TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE (RARE)
    19. ERUPTION PSORIASIFORME (RARE)
    20. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (RARE)
      Au plan biologique :
      On a pu observer, dans de rares cas, l’apparition d’anticorps antinucléaires ne s’accompagnant qu’exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l’arrêt du traitement.
    21. SYNDROME LUPIQUE (EXCEPTIONNEL)

    1. MISE EN GARDE
      Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux :

      l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.

      En cas d’hémorragie digestive, les risques de défaillance circulatoire peuvent être majorés par la prise de propranolol.
    2. ARRET DU TRAITEMENT
      Le traitement ne doit jamais être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c’est à dire sur une à deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l’angor.
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Chez l’insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, le propranolol sera administré à très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.
    4. BRADYCARDIE
      Si la fréquence s’abaisse au dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
    5. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DU PREMIER DEGRE
      Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
    6. PHEOCHROMOCYTOME
      L’utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l’hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
    7. SUJET AGE
      Le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
    8. INSUFFISANCE RENALE
      Prudence dans l’institution de la posologie initiale.
    9. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Prudence dans l’institution de la posologie initiale.
    10. DIABETE
      Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l’autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
    11. PSORIASIS
      Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants, l’indication mérite d’être pesée.
    12. REACTION ALLERGIQUE
      Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine (cf interactions médicamenteuses) ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l’adrénaline aux posologies habituelles.
    13. ANESTHESIE GENERALE
      Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d’hypotension. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l’anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.

      – Si l’arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensiblité aux catécholamines.

      – Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu :

      * chez les malades atteints d’insuffisance coronarienne, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention, étant donné le risque lié à l’arrêt brutal des bêta-bloquants.

      * en cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit être protégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisante d’atropine renouvelée selon les besoins. L’anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.

      * le risque anaphylactique devra être pris en compte.
    14. THYROTOXICOSE
      Les bêta-bloquants sont susceptibles d’en masquer les signes cardiovasculaires.
    15. SPORTIFS
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    16. HEMORRAGIE DIGESTIVE
      Du cirrhotique : il est indispensable de surveiller régulièrement la numération globulaire, l’hématocrite et le taux d’hémoglobine afin de dépister d’éventuels saignements occultes.
    17. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

      En clinique, aucun effet tératogène n’a été rapporté à ce jour et les résultats d’études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n’ont pas fait état de malformations à la naissance.

      Chez le nouveau-né de mère traitée, l’action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance : si cette rémanence est le plus souvent sans conséquence clinique, il peut néanmoins survenir une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs, en évitant les solutions de remplissage (risque d’OAP); par ailleurs, bradycardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées.

      En conséquence, les bêta-bloquants, dans les conditions normales d’utilisation, peuvent être prescrits pendant la grossesse si besoin. En cas de traitement jusqu’à l’accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée en milieu spécialisé.
    18. ALLAITEMENT
      Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait.

      Le risque de survenue d’hypoglycémie et de bradycardie n’a pas été évalué : en conséquence et par mesure de précaution, il convient d’éviter de l’administrer chez la femme qui allaite.

    1. ASTHME
    2. BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE NON CONTROLEE
      Par le traitement.
    4. CHOC CARDIOGENIQUE
    5. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE NON APPAREILLE
    6. ANGOR DE PRINZMETAL
    7. MALADIE DU SINUS
      Y compris bloc sino-auriculaire.
    8. BRADYCARDIE SEVERE
      Inférieure à 45-50 battements par minute.
    9. PHENOMENE DE RAYNAUD
    10. TROUBLES CIRCULATOIRES PERIPHERIQUES
    11. PHEOCHROMOCYTOME
      Non traité.
    12. HYPOTENSION
    13. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    14. REACTION ANAPHYLACTIQUE(ANTECEDENTS)
    15. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Associations contre-indiquées :
      . avec la floctafénine :
      En cas de choc ou d’hypotension dus à ce produit, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants.
      . avec le sultopride :
      Troubles de l’automatisme (bradycardie excessive), par addition des effets bradycardisants.
      – Association déconseillée avec l’amiodarone : contre-indication relative.
      Troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction (suppresion des mécanismes sympathiques compensateurs).
    16. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Dans le cadre de la prévention primaire et secondaire des hémorragies digestives chez le cirrhotique : insuffisance hépatique évoluée avec hyperbilirubinémie, ascite massive, encéphalopathie hépatique.

    Signes de l’intoxication :

    1. BRADYCARDIE
    2. HYPOTENSION ARTERIELLE

    Traitement

    – En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours à l’administration :
    . d’atropine (1 à 2 mg IV) ,
    . de glucagon à la dose de 1 mg renouvelable,
    suivie si nécessaire d’isoprénaline 25 mcg en injection lente ou de dobutamine
    2.5 à 10 mcg/kg/min.
    – En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêtabloquants :
    . glucagon sur la base de 0.3 mg/kg ,
    . hospitalisation en soins intensifs,
    . isoprénaline et dobutamine : les posologies en général élevées
    et le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    * Hypertension artérielle, prophylaxie des crises d’angor d’effort, cardiomyopathie obstructive :
    quatre comprimés par jour en deux prises (cent soixante milligrammes). Le traitement peut éventuellement être initié par deux
    comprimés.
    * Traitement au long cours après infarctus du myocarde :
    – traitement initial : il devra être institué entre le cinquième et le vingt et unième jour après l’épisode aigu de l’infarctus : un comprimé à quarante milligrammes quatre fois par
    jour pendant deux à trois jours.
    – traitement d’entretien : quatre comprimés par jour en deux prises (soit cent soixante milligrammes par jour).
    * Troubles du rythme et hyperthyroïdie :
    un à deux comprimés par jour en plusieurs prises.
    * Migraines,
    algies de la face, tremblements:
    un à trois comprimés par jour.
    * Prévention primaire et secondaire des hémorragies digestives par rupture de varices oesophagiennes chez les cirrhotiques :
    – le traitement sera généralement institué à la dose de cent
    soixante milligrammes par jour.
    – la posologie sera ensuite adaptée à chaque malade. On se basera en particulier sur la fréquence cardiaque dont la diminution doit être d’environ vinq cinq pour cent.


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