LOVENOX 60 mg/0.6 ml solution injectable en amp (arrêt de commercialisation)

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LOVENOX 60 mg/0.6 ml solution injectable en amp (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 16/12/1992
Dernière mise à jour : 8/7/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : BELLON

    Produit(s) : LOVENOX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 30/8/1991
    2. mise sur le marché 21/9/1992
    3. publication JO de l’AMM 30/9/1992
    4. arrêt de commercialisation 1/1/1995

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 334242-2

    2
    ampoule(s)
    0.60
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 31/1/1989
    2. agrément collectivités 6/9/1992
    3. arrêt de commercialisation 1/1/1995
    4. radiation collectivités 10/10/1997


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 18
    mois

    A L’ABRI DE LA CHALEUR

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 0.60
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITHROMBOTIQUE (HEPARINIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : B01A-B05.
      L’énoxaparine est une héparine de basse masse moléculaire dans laquelle l’intensité des activités antithrombotique et anticoagulante de l’héparine standart ont été dissociées. Elle est caractérisée par une activité anti-Xa élevée (100 UI/ml) et une faible activité anti-IIa ou antithrombinique (28 UI/ml). Le rapport entre ces 2 activités est d’environ 3.6.
      Aux doses préconisées dans les différentes indications, l’énoxaparine n’allonge pas le temps de saignement. Aux doses prophylactiques elle n’entraîne pas de modification notable du TCA. Elle ne modifie pas l’agrégation plaquettaire, ni la fixation du fibrinogène sur les plaquettes.

    1. ***
      Traitement des thromboses veineuses profondes constituées.
    2. THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE(TRAITEMENT)

    1. HEMORRAGIE
      Elles surviennent essentiellement en présence de facteurs de risque associés : lésions organiques susceptibles de saigner, certaines associations médicamenteuses.
    2. THROMBOPENIE (RARE)
      D’authentiques thrombocytopénies, parfois thrombosantes, ont été rapportés. Leur prévalence est encore mal évaluée, leur prévention repose essentiellement sur l’interrogatoire et sur la surveillance systématique et régulière de la numération plaquettaire, ainsi que sur l’arrêt de l’héparine de bas poids moléculaire avant le 10ème jour.
    3. NECROSE CUTANEE (RARE)
      Quelques rares observations de nécrose cutanée survenant généralement au point d’injection, ont été signalées avec les héparines non fractionnées et les héparines de bas poids moléculaire. Ces phénomènes sont précédés par l’apparition de purpura ou de placards érythémateux, infiltrés et douloureux, avec ou sans signes généraux. Dans ce cas, il est nécessaire de suspendre immédiatement le traitement.
    4. HEMATOME AU POINT D’INJECTION (EXCEPTIONNEL)
      L’administration par voie sous-cutanée peut entraîner l’apparition de petits hématomes au point d’injection. L’importance et la fréquence de ces derniers sont majorées par le non-respect de la technique d’injection préconisée. Dans certains cas, on peut noter, au niveau des points d’injection, la formation de nodules fermes qui ne traduisent pas un enkystement de l’héparine administrée mais une réaction inflammatoire. Ces nodules disparaissent au bout de quelques jours d’évolution et ne doivent pas constituer un motif d’arrêt du traitement.
    5. REACTION ALLERGIQUE (RARE)
      Cutanées ou générales.
      Dans certains cas, leur existence doit conduire à l’arrêt du médicament.
    6. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
    7. OSTEOPOROSE
      Le risque d’ostéoporose ne peut être exclu, comme avec les héparines non fractionnées, lors de traitements de plusieurs mois.

    1. MISE EN GARDE
      – Quantification :

      Les différentes spécialités d’Héparines de bas poids moléculaire ont des concentrations exprimées dans des sytèmes différents : unités non identiques ou mg. Il y a donc lieu d’être particulièrement vigilant et de respecter le mode d’emploi spécifique de chacune des spécialités.
    2. NE PAS INJECTER PAR VOIE INTRAMUSCULAIRE
    3. ANESTHESIE LOCALE
      En cas de rachianesthésie ou d’anesthésie péridurale: prudence en l’absence de schéma thérapeutique validé.
    4. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      A – Surveillance plaquettaire :

      Le risque de thrombocytopénie grave, parfois thrombosante, induite sous héparine et d’origine immunologique, existe aussi avec les héparines de bas poids moléculaire ; il apparaît essentiellement entre le 5 ème et le vingt et unième jour suivant l’instauration du traitement héparinique (avec un pic de fréquence aux environs du dixième jour) mais peut survenir beaucoup plus précocément lorsqu’existent des antécédents de thrombocytopénie sous héparine. Pour cette raison, ceux-ci seront systématiquement recherchés au cours d’un interrogatoire approfondi.

      En outre, le risque de récidive, en cas de réintroduction de l’héparine, peut persister plusieurs années, voire indéfiniment.

      En conséquence, une surveillance de la numération plaquettaire est requise, quelles que soient l’indication du traitement et la posologie administrée.

      Trois situations peuvent se présenter :

      *Sujet sans antécédent de thrombocytopénie sous héparine

      Pratiquer une numération plaquettaire avan traitement puis deux fois par semaine pendant vingt et un jours; au delà de cette période, si un traitement prolongé s’avère nécessaire dans certains cas particuliers, ce rythme de contrôle peut être porté à une fois par semaine, et cela jusqu’à l’arrêt du traitement.

      En pratique, toute baisse significative (30 à 40% de la valeur initiale) de la numération plaquettaire doit donner l’alerte, et cela avant même que cette valeur n’atteigne un seuil critique. La constatation d’une diminution du nombre des plaquettes impose dans tous les cas :

      .un contrôle immédiat de cette numération,

      .la suspension du traitement héparinique, si la baisse est confirmée voire accentuée lors de ce contrôle,

      .le relais par les anticoagulants oraux, si une protection antithrombotique est encore nécessaire à ce stade.

      *Sujet avec antécédent de thrombocytopénie sous héparine

      La récidive éventuellement gravissime, peut alors survenir après un délai très bref, et ce quels que soient l’intervalle entre la thrombocytopénie induite par l’héparine dans le passé et la situation conduisant à la réexposition, d’une part, et la nature de l’héparine auparavant responsable, d’autre part. Les tests d’aggrégation plaquettaire in vitro peuvent être pratiqués mais leur sensibilité ne leur permet pas d’être prédictifs de façon absolue.

      Il convient donc :

      . à chaque fois que cela est possible, de recourir à d’autres moyens antithrombotiques ;

      . si l’option d’un traitement par héparine de bas poids moléculaire est néanmoins retenue, de renforcer dès le premier jour la surveillance clinique et biologique (numérations au moins quotidiennes), et de limiter le plus possible la durée du traitement, en débutant immédiatement, si besoin, le traitement par les antivitamines K.

      *Phase aiguë d’une thrombocytopénie sous héparine :

      Dans tous les cas, elle constitue une situation d’urgence.

      Dans ces conditions, la conduite à tenir ne repose pas sur le résultat des tests d’aggrégation plaquettaire in vitro; en effet, seul quelques laboratoires spécialisés les pratiquent en routine et le résultat est obtenu, dans le meilleur des cas, au bout de plusieurs heures. Le risque majeur est donc de poursuivre un traitement héparinique à l’origine de thrombocytopénie et pouvant évoluer vers la thrombose.

      -Si la poursuite de l’héparinisation semble indispensable:

      exceptionnellement, on peut tenter la substitution par une autre héparine de bas poids moléculaire. Toutefois, même si le résultat du test d’aggrégation croisée in vitro est négatif, l’entretien ou l’aggravation de la thrombopénie et/ou de la thrombose reste possible.

      -Si la poursuite de l’héparinisation peut être évitée :

      on veillera à ce qu’elle soit immédiatement relayée par les anticoagulants orau ; un traitement anti-aggrégant plaquettaire peut être envisagé durant le temps nécessaire à l’équilibration par l’antivitamine K.

      B – Relais de l’héparine par les anticoagulants oraux :

      Renforcer alors la surveillance clinique et biologique (temps de Quick exprimé en INR) pour contrôler l’effet des anticoagulants oraux .

      C – Contrôle de l’activité anti-facteur Xa :

      * durant le traitement curatif : La mesure de l’activité anti-Xa peut être effectuée afin d’apprécier la sensibilité individuelle des patients, en particulier en cas d’inefficacité clinique, d’hémorragies ou d’insuffisance rénale ; le prélèvement doit être fait au deuxième jour de traitement, entre la troisième et la quatrième heure après l’injection; la zone thérapeutique habituellement retenue se situe entre 0,5 et 1,2 UI anti-Xa/ml.
    5. INSUFFISANCE RENALE
      Prudence.
    6. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Prudence.
    7. HYPERTENSION ARTERIELLE NON CONTROLEE
      Prudence.
    8. ULCERE DIGESTIF(ANTECEDENTS)
      Prudence.
    9. LESIONS ORGANIQUES SUSCEPTIBLES DE SAIGNER
      Prudence.
    10. MALADIE VASCULAIRE DE LA CHORIORETINE
      Prudence.
    11. PERIODE POST-OPERATOIRE
      Après chirurgie du cerveau et de la moelle épinière.
    12. GROSSESSE
      Les études réalisées chez l’animal n’ont pas montré d’action tératogène ou foetotoxique.

      En clinique, une étude réalisée sur un petit effectif ont montré que l’énoxaparine ne traversait pas le placenta au cours du deuxième trimestre de la grossesse. A l’heure actuelle, il existe un nombre peu élevé d’observations de grossesse dont l’évolution soit connue. Par mesure de prudence, son utilisation reste déconseillée.

      Si une anesthésie péridurale est envisagée, il convient, dans la mesure du possible, de suspendre le traitement héparinique, au plus tard dans le 12 heures qui précèdent l’anesthésie, pour un traitement préventif.
    13. ALLAITEMENT
      La résorption digestive chez le nouveau-né étant a priori improbable, un traitement par une héparine de bas poids moléculaire n’est pas contre-indiqué chez la femme qui allaite.

    1. THROMBOCYTOPENIE
      Lors d’antécédents de thrombocytopénie sous énoxaparine ou sous une autre héparine, fractionnée ou non : l’utilisation est à éviter chaque fois que possible. Toutefois, si l’héparinisation apparaît indispensable, se reporter aux précautions d’emploi : surveillance plaquettaire, sujet avec antécédent de thrombocytopénie sous héparine.
    2. MANIFESTATIONS HEMORRAGIQUES
      Ou tendances hémorragiques liées à des troubles de l’hémostase (les coagulations intravasculaires disséminées peuvent être une exception à cette règle, lorsqu’elles ne sont pas liées à un traitement par l’héparine, se reporter aux précautions d’emploi : surveillance plaquettaire).
    3. LESIONS ORGANIQUES SUSCEPTIBLES DE SAIGNER
    4. ENDOCARDITE BACTERIENNE AIGUE
      En dehors de celle survenant sur prothèse mécanique.
    5. ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL HEMORRAGIQUE
    6. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    7. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Association à la ticlopidine, à l’acide acétylsalicylique, les AINS, le dextran 40.

    Traitement

    – En cas d’ingestion massive d’héparine de bas poids moléculaire (aucun cas rapporté), aucune conséquence grave n’est, a priori, à redouter, compte tenu de la très faible résorption du produit au niveau gastrique et intestinal.
    – Le surdosage accidentel
    après administration sous-cutanée de doses massives d’héparine de bas poids moléculaire pourrait entraîner des complications hémorragiques. La neutralisation peut être effectuée par l’injection intraveineuse lente de protamine (sulfate ou chlorhydrate).
    La dose de protamine utile est fonction : *de la dose d’héparine injectée : (on peut utiliser 100 unités anti-Xa de protamine pour neutraliser l’activité de 100 UI d’héparine de bas poids moléculaire.
    *du temps écoulé depuis l’injection de l’héparine,
    avec éventuellement une réduction des doses de l’antidote.
    Néanmoins, il n’est pas possible de neutraliser totalement l’activité anti-Xa. Par allaieurs, la cinétique de résorption de l’héparine de bas poids moléculaire peut rendre cette neutralisation
    transitoire.
    Il peut alors être nécessaire de fragmenter la dose totale calculée de protamine en plusieurs injections (2 à 4), réparties sur 24 heures.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    un milligramme d’énoxaparine conrrespond à cent unités internationales anti-Xa.
    – Traitement curatif :
    Toute suspicion de thrombose veineuse profonde doit être confirmée rapidement par des examens adaptés.
    * Fréquence
    d’administration :
    Deux injection par jour, espacées de douze heures.
    * Dose administrée :
    La dose par injection est de cent Unités Internationales par kilo.
    *Durée de traitement :
    L’utilisation de l’héparine de bas poids moléculaire ne doit pas excéder
    10 jours, délai d’équilibration par les antivitamines K inclus (cf Précautions d’emploi : surveillance plaquettaire). Le traitement anticoagulant oral, est donc, sauf contre-indication, initié le plus tôt possible.
    *Surveillance biologique :
    La
    surveillance de la numération plaquettaire est impérative pendant toute la durée de l’héparinothérapie.
    La mesure de l’activité anti-Xa peut être effectuée (méthode amidolytique de préférence) afin d’apprécier la sensibilité individuelle des patients,
    en particulier en cas d’inefficacité clinique, d’hémorragies ou d’insuffisance rénale ; le prélèvement doit être fait au deuxième jour de traitement, entre la troisième et la quatrième heure après l’injection; la zone thérapeutique habituellement
    retenue se situe entre 0,5 et 1 UI anti-Xa/ml .
    .
    Mode d’Emploi :
    – L’énoxaparine doit être injectée par voie sous-cutanée en traitement prophylactique, et par voie intravasculaire au cours de l’hémodialyse.
    Ne pas injecter par voie
    intramusculaire.
    -Technique d’injection sous-cutanée :
    L’utilisation de seringues de haute précision et d’aiguilles de très fin calibre (zéro millimètre cinq de diamètre) est recommandée.
    Il convient de mesurer exactement le volume à injecter à l’aide
    d’une seringue graduée.
    L’injection sous-cutanée de l’énoxaparine doit être réalisée de préférence chez le patient en décubitus, dans le tissu cellulaire sous-cutané de la ceinture abdominale antéro-latérale et postéro-latérale, alternativement du côté
    droit et du côté gauche.
    L’injection proprement dite consiste à introduire l’aiguille perpendiculairement, et non tangentiellement, sur toute sa longueur, dans l’épaisseur d’un pli cutané réalisé entre le pouce et l’index de l’opérateur. Ce pli cutané
    doit être maintenu pendant toute la durée de l’injection.


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