EUCALCIC 3 g/15 ml suspension buvable

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EUCALCIC 3 g/15 ml suspension buvable

Introduction dans BIAM : 7/12/1993
Dernière mise à jour : 23/9/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SUSPENSION BUVABLE

    unidose

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BYK FRANCE

    Produit(s) : EUCALCIC

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 20/9/1991
    2. publication JO de l’AMM 28/1/1992
    3. mise sur le marché 1/12/1993

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 334209-5

    30
    sachet(s)
    15
    ml
    surlyn/alu/PE/papier

    Evénements :

    1. agrément collectivités 30/1/1993
    2. inscription SS 30/1/1993


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA CHALEUR

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 40.93 F

    Prix public TTC : 56.30 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 15
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. SUPPLEMENT MINERAL (CALCIUM) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A12A-A04.
      Pris oralement, le carbonate de calcium augmente l’absorption passive du calcium et diminue celle du phosphore en complexant ce dernier. C’est l’effet complexant du phosphore qui est spécialement recherché chez l’insuffisant rénal car les autres complexants du phosphore (dérivés aluminiques ou magnésiens) exposent à une certaine toxicité.
      Au niveau sanguin, la prise de carbonate de calcium entraîne une augmentation de la calcémie et une diminution de la phosphorémie. La baisse de cette dernière qui diminue également la rétention intracellulaire du phosphore a pour conséquence au niveau du tubule rénal une activation de la 1- a hydroxylase de la 25-OH vitamine D3 avec, pour conséquence, une augmentation des taux circulants de calcitriol comparable à celle qui peut être obtenue avec le contrôle de l’hyperphosphorémie par les dérivés aluminiques. Cette augmentation du calcitriol favorise l’absorption intestinale active du calcium, l’effet hypercalcémiant de la PTH et la freination de la sécrétion de PTH indépendamment du niveau de la calcémie ionisée à l’origine d’une baisse des taux circulants de PTH.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      L’acidité gastrique transforme le carbonate de calcium en chlorure de calcium capable de se complexer, dans le duodénum et le jéjunum (pH supérieur à 4), aux ions phosphore ingérés lors des repas. Le phosphate insoluble qui en résulte est éliminé dans les fèces.

    1. ***
      – Ostéodystrophie rénale :
      * Hyperphosphorémie et hypocalcémie l’insuffisance rénale chronique :
      l’administration orale de sels alcalins de calcium, comme le carbonate de calcium, est la règle chez tous les dialysés et les insuffisants rénaux dont la filtration glomérulaire s’abaisse au dessous de 30 ml/min, afin de lutter contre l’hyperparathyroïdie secondaire et les lésions ostéodystrophiques qui en résultent.
      * Traitement préventif de l’ostéodystrophie rénale avant le stade d’hypocalcémie et d’hyperphosphorémie :
      Compte tenu du fait que l’élévation du taux de PTH intacte et l’apparition de lésions histologiques d’hyperparathyroïdie surviennent avant que la dégradation de la filtration glomérulaire atteigne le seuil de 30 ml/min, il paraît logique de donner un supplément calcique dès que la filtration glomérulaire devient inférieure à 60 ml/min chez l’adulte et inférieure à 80 ml/min par 1,73 m2 chez l’enfant.
    2. OSTEODYSTROPHIE RENALE

    1. TRANSIT INTESTINAL(ACCELERATION)
    2. CONSTIPATION
    3. FLATULENCE
    4. ERUCTATION
    5. NAUSEE
    6. CALCEMIE(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Risque d’hypercalcémie en cas de surdosage. Les doses tolérées sont d’autant plus faibles que la calcémie initiale est plus élevée, et/ou qu’il existe une intoxication aluminique préalable d’ostéomalacie ou d’os adynamique, et/ou que l’on administre simultanément des doses pharmacologiques de vitamine D natives, de 25 hydroxy vitamine D3 ou des doses physiologiques de dérivés un alpha hydroxylés de la vitamine D.

    7. CALCIFICATION DES TISSUS MOUS
      Risque de calcification des tissus mous si le produit phosphocalcique devient supérieur à 6000 (mg/l x mg/l).

    1. MISE EN GARDE
      L’administration conjointe du calcium et de vitamine D doit être faite sous stricte surveillance médicale.
    2. HYPERKALIEMIE
    3. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – En cas d’association avec la vitamine D à forte dose ou avec les doses physiologiques de dérivés 1- a hydroxylés de la vitamine D, une surveillance biologique fréquente est indispensable, portant non seulement sur la calcémie et la phosphorémie, mais aussi, chez le sujet âgé non dialysé, sur la calciurie qui doit rester entre 2 et 3 mmol/24 h (80 à 120 mg/24 h) et la phosphaturie qui doit être comprise entre 400 et 600 mg/24 h (13-20 mmol/24 h).

      – En cas de traitement associé avec des digitaliques ou des tétracyclines : Associations nécessitant des précautions d’emploi :

      * Digitaliques : l’administration orale de calcium (surtout si elle est associée à la vitamine D) risque d’augmenter la toxicité des digitaliques (troubles du rythme en cas d’hypercalcémie) et nécessite une stricte surveillance biologique, clinique et électrocardiographique.

      * Tétracyclines (par voie orale) : il est recommandé de décaler d’au moins trois heures la prise de calcium (diminution possible de l’absorption digestive des tétracyclines).
    4. INTOXICATION PAR L’ALUMINIUM
      L’intoxication aluminique augmente le risque d’hypercalcémie et de calcifications métastatiques, et peut nécessiter un traitement préalable à la déféroxamine.
    5. DIALYSE
      En cas de dialyse, la concentration du bain en calcium sera telle que le bilan calcique pendant la dialyse reste nul. En pratique, avec les séances habituelles de 4 h et les dialyseurs usuels, cette concentration se situe entre 60 et 65 mg/l.

      En hémofiltration, la concentration du calcium dans le liquide de substitution qui assure un bilan calcique nul, alors que la quantité ultra-filtrée est de 30 l et la perte de poids du malade de 3 kg, est de 70 mg/l. Lorsque le carbonate de calcium entraîne une hypercalcémie sans corriger l’hyperphosphorémie, on peut abaisser à la demande la concentration du calcium dans le bain ou le liquide de substitution pour hémofiltration.
    6. DIABETE
      Un sachet d’Eucalcic 1.2 g/15 ml contient 1,9 g de saccharose.

    1. HYPERCALCEMIE
      L’apparition d’un hypercalcémie en cours de traitement nécessite une réduction des doses.
    2. HYPERPHOSPHOREMIE
      Hyperphosphorémie initiale supérieure à 65 mg/l (supérieur à 2.2 mmol/l) :
      La prise de carbonate de calcium à forte dose ne débutera qu’après une séance d’épuration extrarénale ou un traitement transitoire d’une à deux semaines par l’Al (OH)3.
    3. LITHIASE CALCIQUE
    4. NEPHROCALCINOSE
      avec hypercalciurie d’absorption.
    5. IMMOBILISATION PROLONGEE
      Immobilisations prolongées s’accomagnant d’hypercalciurie et/ou d’hypercalcémie : le traitement calcique ne doit être utilisé qu’à la reprise de la mobilisation.

    Signes de l’intoxication :

    1. SOIF
    2. POLYURIE
    3. POLYDIPSIE
    4. NAUSEE
    5. VOMISSEMENT
    6. DESHYDRATATION
    7. HYPERTENSION ARTERIELLE
    8. TROUBLE VASOMOTEUR
    9. CONSTIPATION

    Traitement

    – Symptômes :
    Soif, polyurie, polydipsie, nausées, vomissements, déshydratation, hypertension artérielle, troubles vasomoteurs, constipation. Chez le nourrisson et l’enfant, l’arrêt de croissance staturo-pondérale peut précéder tous les signes.

    Traitement :
    Arrêt de tout apport calcique et de vitamine D, réhydratation et en fonction de la gravité de l’intoxication, dialyse avec un bain pauvre en calcium ou hémofiltration sans calcium. Chez le non-dialysé, diurèse forcé au furosémide et/ou
    corticïdes et/ou calcitonine.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    En pratique, les doses moyennes les plus courantes sont :
    – Chez l’adulte : deux à trois sachets par jour au cours des repas.
    – Chez l’enfant : un à deux sachets par jour au cours des repas.
    .
    Mode d’emploi :
    – En cas d’hypocalcémie,
    et en l’absence d’hyperphosphorémie, le carbonate de calcium sera donné à distance des repas, afin d’augmenter la fraction absorbée, et à des doses adaptées en fonction de la calcémie régulièrement contrôlée. Ce traitement peut être complété par
    l’apport de dérivés un alpha hydroxylés de la vitamine D sous surveillance stricte de la phosphorémie.
    – En cas d’hyperphosphorémie, le carbonate de calcium sera donné au cours des repas afin d’augmenter la fraction complexée, et à un dosage permettant
    de rétablir une phosphorémie normale (chez le patient dialysé, on doit souvent se contenter d’une phosphorémie pré-dialytique inférieure à 1.8 mmol/l).
    La calcémie sera régulièrement surveillée, un taux supérieur à 2.6 mmol/l nécessitant une réduction
    des doses.
    – Lorsque l’insuffisance rénale est modérée et s’accompagne ni d’hypocalcémie, ni d’hyperphosphorémie, ou en cas d’ostéoporose sans insuffisance rénale, la dose sera adaptée à la calciurie qui devra se situer entre 2 et 3 mmol/l chez l’adulte
    et entre 0.15 et 0.2 mg/ml de créatininurie chez l’enfant.


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