PENTHIBest poudre et suspension pour suspension injectable IM

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PENTHIBest poudre et suspension pour suspension injectable IM

Introduction dans BIAM : 2/2/1994
Dernière mise à jour : 18/5/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE ET SUSPENSION POUR SUSPENSION INJECTABLE

    Usage : adulte et enfant

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PASTEUR MERIEUX-MSD

    Produit(s)

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 3/8/1993
    2. publication JO de l’AMM 16/1/1994
    3. mise sur le marché 28/1/1994
    4. rectificatif d’AMM 18/8/1998

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 336235-3

    -1- 1
    flacon(s) de lyophilisat
    verre

    -2- 1
    seringue(s) pré-remplie(s)
    0.50
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 22/1/1994
    2. agrément collectivités 12/2/1994


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER AU REFRIGERATEUR
    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    NE PAS CONGELER

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 112.96 F

    Prix public TTC : 137.30 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 558099-9

    -1- 10
    flacon(s) de lyophilisat

    -2- 10
    seringue(s) pré-remplie(s)
    0.50
    ml

    Evénements :

    1. agrément collectivités 12/2/1994


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER AU REFRIGERATEUR
    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    NE PAS CONGELER

    Régime : aucune liste

    Composition

    Forme 1
    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • HAEMOPHILUS INFLUENZAE 0.01 mg
      Polysaccharide Haemophilus influenzae (souche IM 2164) type b conjugué à la protéine tétanique, quantité correspondant à la quantité d’oligosaccharide purifié

    Principes non-actifs


    Forme 2
    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 0.50
    ml

    Principes actifs

    • ANATOXINE DIPHTERIQUE 30 U.I.
      Purifiée, obtenue par détoxification de la toxine par le formaldéhyde
    • ANATOXINE TETANIQUE 60 U.I.
      Purifiée, obtenue par détoxification de la toxine par le formaldéhyde
    • VACCIN COQUELUCHEUX 4 U.I.
      Bordetelle pertussis inactivée par la chaleur en présence de formaldéhyde et de phénoxyéthanol au minimum
    • VIRUS POLIOMYELITIQUE 1 dose(s) vaccinante(s)
      Virus poliomyélitiques inactivés par le formaldéhyde : type 1 40 DU (unité d’antigène D), type 2 8 DU, type 3 32 DU

    Principes non-actifs

    1. VACCINS COMBINES (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J07C-A06.
      – A) L’HIBest confère une immunité contre les infections invasives à Haemophilus influenzae type b.
      Le polyoside capsulaire ( polyribosyl ribitol phosphate : PRP ) induit chez l’homme une réponse sérologique anti-PRP.
      Cependant, comme pour tous les antigènes polyosidiques, la nature de la réponse immunitaire est thymo – indépendante caractérisée par l’absence d’effet rappel lors d’injections itératives et par une immunogénicité faible chez le nourisson.
      La liaison covalente du polyoside capsulaire, d’Haemophilus influenzae type B à une protéine, l’anatoxine tétanique, permet au vaccin conjugué de se comporter comme un antigène thymodépendant entraînant une réponse sérologique ant i- PRP spécifique chez le nourrison avec induction d’ IgG spécifiques et mise en place d’une réponse immunitaire.
      L’ étude de l’activité fonctionnelle des anticorps spécifiques ant i- PRP, induits par le vaccin Haemophilus influenzae type b conjugué chez le nourrisson et l’enfant a montré leur activité bactéricide ainsi que leur activité opsonisante.
      Les études d’immunogénicité chez le nourrisson vacciné dès l’âge de 2 mois ont montré qu’en moyenne 90% d’entre eux avaient un titre d’anti – PRP supérieur à 0,15 microgramme par ml après la deuxième dose d’HIB EST, et pratiquement tous après la troisième dose. Le titre d’anti-PRP dépasse1 microgramme par ml chez environ 90% d’entre eux après la troisième dose.
      Chez les nourrissons de 3 à 4 mois ayant reçu trois doses d’HIBest, une injection de rappel effectuée 8 à 12 mois plus tard, soit par HIBest, soit par du vaccin polyosidique non conjugué, a provoqué une augmentation trés significative d’un facteur supérieur à 10 du titre moyen des anticorps anti – PRP.
      Ceci démontre l’induction de la mémoire immunitaire réalisée par les injections initiales d’HIBest et suggère que, lors d’une infection naturelle chez l’enfant vacciné, la capsule de la bactérie devrait induire une réponse anamnestique comparable.
      Des études chez l’enfant de 12 à 24 mois ont montré une séroconversion ( anti – PRP supérieur à 1 microgramme par ml ) chez plus de 80% après une injection unique d’HIBest.
      – B) Le vaccin DTCP Pasteur est préparé à partir des toxines diphtérique et tétanique détoxifiées par le formol puis purifiées, de bacilles coquelucheux inactivés par la chaleur et de trois types de virus poliomyélitiques cultivés sur lignée cellulaire continue Vero et inactivés par le formol.
      L’immunité apparaît dès la deuxième injection ; elle est renforcée après la troisième injection et persiste au moins 5 ans après le premier rappel.

    1. ***
      Prévention conjointe des infections invasives à Haemophilus influenzae type b, (méningites, septicémies, cellulites, arthrites, épiglottites,…) de la diphtérie, du tétanos, de la coqueluche et de la poliomyélite.
      Le Pent-HIBest ne protège pas contre les infections dues à d’autres types d’Haemophilus influenzae, ni contre les méningites d’autres origines.
    2. INFECTION A HAEMOPHILUS INFLUENZAE(PREVENTION)
    3. DIPHTERIE(PREVENTION)
    4. TETANOS(PREVENTION)
    5. COQUELUCHE(PREVENTION)
    6. POLIOMYELITE(PREVENTION)

    1. DOULEUR AU POINT D’INJECTION
      Effet pouvant être observé dans les 48 heures suivant la vaccination et persister plusieurs jours.
    2. ERYTHEME AU POINT D’INJECTION
      Effet pouvant être observé dans les 48 heures suivant la vaccination et persister plusieurs jours.
    3. INDURATION LOCALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      AU POINT D’INJECTION

      Effet pouvant être observé dans les 48 heures suivant la vaccination et persister plusieurs jours.

    4. OEDEME
      Condition(s) Exclusive(s) :
      AU POINT D’INJECTION

      Effet pouvant être observé dans les 48 heures suivant la vaccination et persister plusieurs jours.

    5. NODULE SOUS-CUTANE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      AU POINT D’INJECTION

      Persistant plusieurs semaines, peut accompagner les réactions locales au point d’injection

    6. ABCES AU POINT D’INJECTION (RARE)
    7. FIEVRE
      Supérieure à 38 degrés C, dans les 24 à 48 heures suivant la vaccination.
    8. RASH
    9. URTICAIRE
    10. CHOC ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
    11. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (EXCEPTIONNEL)
    12. HYPOTONIE MUSCULAIRE (TRES RARE)
    13. CRISE CONVULSIVE (TRES RARE)
    14. ENCEPHALOPATHIE AIGUE (EXCEPTIONNEL)
    15. TROUBLE NEUROLOGIQUE
      Les troubles neurologiques consécutifs à la vaccination sont plus volontiers attribués à la valence coqueluche.
    16. OEDEME DES MEMBRES INFERIEURS
      Lors de l’administration de vaccins contenant la valence haemophilus type b, des réactions oedémateuses des membres inférieurs ont été rapportées. Il s’agit d’un oedème avec cyanose ou purpura fugace atteignant tout le membre vacciné et quelquefois le membre controlatéral, apparaissant dans les heures suivant la vaccination, pouvant durer plusieurs heures et disparaissant spontanément sans séquelles. Ces réactions s’accompagnent quelquefois de fièvre, de douleur et de pleurs.

    1. MISE EN GARDE
      – Voie intravasculaire :
      Ne pas injecter par voie intravasculaire en s’assurant que l’aiguille ne pénètre pas dans un vaisseau sanguin.
      – Fièvre, maladie infectieuse :
      En cas de fièvre, de maladie aiguë, notamment infectieuse, ou de maladie chronique en période évolutive, il est préférable de différer la vaccination.
      – Antécédents convulsifs :
      Les antécédents de convulsions fébriles non liées à une injection vaccinale antérieure ne constituent pas en eux-mêmes une contre-indication à la vaccination.
      Il est particulièrement important sur ce terrain de surveiller la température dans les 48 heures suivant la vaccination et de donner régulièrement un traitement antipyrétique pendant 48 heures.
      Les antécédents de convulsions non fébriles non liées à une injection vaccinale antérieure doivent faire l’objet d’un avis de spécialiste avant toute décision de vaccination.
      – Immunodéprimés :
      La vaccination peut être réalisée chez les enfants présentant un état d’immunodépression congénital ou acquis, en sachant qu’en fonction de l’état du système immunitaire, la réponse vaccinale sera plus faible. Chez les enfants traités par des immunodépresseurs (corticothérapie, chimiothérapie antimitotique, etc.), il est recommandé d’attendre la fin du traitement pour vacciner.
      – Oedème des membres inférieurs :
      En cas de réactions oedémateuses des membres inférieurs survenues dans les suites d’une injection d’un vaccin contenant la valence haemophilus type b, l’administration du vaccin diphtérique-tétanique-coquelucheux-poliomyélitique et du vaccin Haemophilus influenzae type b conjugué devra être effectuée en deux sites d’injection séparés et sur deux jours différents.
      – Réactions anaphylactiques :
      Comme pour tous les vaccins injectables susceptibles d’induire une éventuelle réaction anaphylactique immédiate, il est recommandé de disposer d’un traitement médical approprié.
    2. HYPERSENSIBILITE
      En raison de l’utilisation de néomycine, de streptomycine, de polymyxine B et de formaldéhyde au cours de la production, il est possible de retrouver ces substances à l’état de trace et il convient donc d’utiliser ce vaccin avec précaution chez les sujets présentant une hypersensibilité à ces produits.

    1. ENCEPHALOPATHIE EVOLUTIVE
      Convulsivante ou non.
    2. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      – Forte réaction survenue dans les 48 heures suivant une injection vaccinale antérieure : fièvre supérieure ou égale à 40 degrés C, syndrome du cri persistant, convulsion fébrile ou non fébrile, syndrome d’hypotonie-hyporéactivité. Dans ces cas, il convient de poursuivre la vaccination avec un vaccin ne comportant pas la valence coquelucheuse.
      – Réactions d’hypersensibilité immédiates consécutives à une injection précédente (urticaire généralisé, oedème de Quincke, choc anaphylactique).
      – Hypersensibilité à l’un des composants du vaccin.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – SOUS-CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Trois injections d’une dose unitaire de vaccin (0,5 ml) espacées d’un mois, c’est-à-dire en suivant le calendrier officiel, une injection à l’âge de deux mois, trois et quatre mois suivie du rappel : une injection un an après la
    primo-vaccination.
    .
    Mode d’emploi :
    – Le PentHIBest est obtenu par combinaison extemporanée d’une dose de lyophilisat HIBEST et d’une seringue de DTCP Pasteur pré-remplie. La dose unitaire injectable ainsi obtenue est de 0,5 ml. Agiter jusqu’à
    dissolution complète.
    – L’injection se fait : dans la face antéro-latérale de la cuisse (tiers moyen) ou dans la région fessière par voie intramusculaire ou sous-cutanée. Cependant, en raison du caractère adsorbé du vaccin DTCP Pasteur, la voie
    intramusculaire doit être préférée afin de minimiser les réactions.
    – Lors de l’injection, s’assurer que l’aiguille ne pénètre pas dans un vaisseau sanguin. Ne pas injecter par voie intra-vasculaire.
    – L’aspect trouble blanchâtre de la suspension après
    reconstitution est normal.


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