SULTOPRIDE PANPHARMA 200 mg/2 ml solution injectable (Hôp)

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SULTOPRIDE PANPHARMA 200 mg/2 ml solution injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 10/10/1994
Dernière mise à jour : 1/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PANPHARMA

    Produit(s) : SULTOPRIDE PANPHARMA

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 31/12/1993
    2. mise sur le marché 10/3/1994
    3. publication JO de l’AMM 4/6/1994

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 558259-6

    6
    ampoule(s)
    2
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 8/5/1994


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 42
    mois

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. NEUROLEPTIQUE (BENZAMIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N05A-L02.
      Caractérisé par la rapidité de ses effets. Médicament type de l’urgence psychiatrique

    1. ***
      Traitement d’urgence de l’agitation chez les patients psychotiques présentant un état d’agressivité.
    2. PSYCHOSE AIGUE

    1. ARYTHMIE VENTRICULAIRE
    2. TORSADE DE POINTES
    3. SEDATION
    4. SOMNOLENCE
    5. DYSKINESIE PRECOCE
      Torticolis spasmodique, crises oculogyres, trimus cédant à l’administration d’un antiparkinsonien anticholinergique.
    6. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
      Cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques.
    7. DYSKINESIE TARDIVE
      Qui pourraient être observées, comme avec tous les neuroleptiques, au cours de cures prolongées ; les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.
    8. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
    9. IMPUISSANCE
    10. FRIGIDITE
    11. AMENORRHEE
    12. GALACTORRHEE
    13. GYNECOMASTIE
    14. PROLACTINEMIE(AUGMENTATION)
    15. POIDS(AUGMENTATION)
      Pouvant être importante.

    1. TROUBLES DU RYTHME CARDIAQUE
      Quelques rares cas de troubles du rythme cardiaque, en particulier des torsades de pointes, ayant été signalés et des études expérimentales ayant montré une activité arytmogène dose-dépendante et fréquence-dépendante (bradycardie) du sultopride, il convient de s’assurer de l’absence de facteurs de risque.
    2. HYPERTHERMIE
      En cas d’hyperthermie, il est impératif de suspendre le sultopride, cette hyperthermie peut en effet, être l’un des éléments du syndrome malin (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs), qui a été décrit avec les neuroleptiques.
    3. PRESSION ARTERIELLE
      Il convient de prendre le pouls avant toute administration du produit afin de s’assurer de l’absence de bradycardie (inférieure à 65 par minute).
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Il convient de limiter au maximum les co-prescriptions.
    5. INSUFFISANCE RENALE
      Réduire la posologie et renforcer la surveillance.
    6. BOISSONS ALCOOLISEES
      L’absorption de boissons alcoolisées pendant le traitement est formellement déconseillée.
    7. EPILEPSIE
      La surveillance renforcée (clinique et éventuellement électrique) chez les épileptiques peut être conseillée en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène.
    8. MALADIE DE PARKINSON
      Prudence chez les parkinsoniens où le produit ne sera employé que si le traitement neuroleptique est indispensable.
    9. SUJET AGE
      Prudence chez les sujets âgés, en raison de leur importante sensibilité (sédation et hypotension).
    10. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES GRAVES
      Prudence dans le cas d’affections cardiovasculaires graves, en raison des modifications hémodynamiques. Risque en particulier d’hypotension et de troubles du rythme.
    11. GROSSESSE
      1 – Chez l’animal : les études expérimentales n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. 2 – Dans l’espèce humaine: en l’absence de données cliniques le risque n’est pas connu.

      Il n’existe aucune donnée sur le retentissement cérébral foetal des traitements neuroleptiques prescrits tout au long de la grossesse.

      Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de neuroleptiques, ont rarement été décrits des syndromes extra-pyramidaux.

      En conséquence :

      Il semble raisonnable d’essayer de limiter les durées de prescriptions pendant la grossesse.

      Si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse à la fois pour les neuroleptiques et les correcteurs antiparkinsoniens en raison des propriétés atropiniques de ces derniers.

      Chez le nouveau-né, il semble justifie d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques (et digestives en cas d’association aux correcteurs antiparkinsoniens).
    12. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention sera attirée notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachées à l’emploi de ce médicament.

    1. PHEOCHROMOCYTOME
      Des accidents hypertensifs graves ont été signalés chez des porteurs de phéochromocytome avec des médicaments antidopaminergiques dont certains benzamides. Il est donc prudent de s’abstenir de prescrire ce produit chez les porteurs connus ou suspectés de phéochromocytome.
    2. BRADYCARDIE IMPORTANTE
      Inférieure à 65 par minute.
    3. HYPOKALIEMIE
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Association avec un médicament susceptible d’entraîner :
      – une bradycardie : (bêtabloquants, digitaliques, clonidine, antiarythmiques)
      – un ralentissement de la conduction intracardiaque (antiarythmiques de la classe I : quinidiniques, flécaïnide, disopyramide, ainsi que les antidépresseurs tricycliques) ou des torsades de pointes (bépridil, amiodarone, sotalol, lidoflazine, vincamine…).
      – une hypokaliémie.
      Association déconseillée avec :
      – l’alcool par majoration de l’effet sédatif des neuroleptiques.
      – la lévodopa.
    5. ALLAITEMENT
      Le sultopride passe dans le lait où sa concentration est supérieur ) celle qui existe dans le sérum.

    Traitement

    – Tachycardie ventriculaire, torsades de pointes.
    – Syndrome parkinsonien gravissime – coma
    Traitement symptomatique en milieu spécialisé.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Urgences avec agitation : quatre cent à huit cents milligrammes par jour.
    – Autres indications psychiatriques : la posologie préconisée est de quatre cents à mille deux cents milligrammes par jour, pendant une ou deux semaines, sans
    dépasser mille six cents milligrammes par jour dans les accès maniaques.
    – Au cours de l’évolution régressive des manifestations aiguës ou dans les états permanents d’agressivité, d’impulsivité et de turbulence, la posologie sera réduite (quatre cents à
    six cents milligrammes par jour) et le traitement éventuellement prolongé, sous couvert de petites doses de correcteurs.
    .
    Mode d’emploi :
    – Il est recommandé de ne pas utiliser plus qu’une ampoule à la fois. La dose journalière nécessaire sera répartie
    autant que possible au cours du nycthémère.


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