TERCIAN 100 mg comprimés pelliculés sécables

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TERCIAN 100 mg comprimés pelliculés sécables

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 3/5/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SPECIA

    Produit(s) : TERCIAN

    Evénements :

    1. mise sur le marché 21/2/1972
    2. octroi d’AMM 7/1/1974
    3. publication JO de l’AMM 18/2/1976
    4. validation de l’AMM 29/10/1986
    5. rectificatif d’AMM 31/8/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 319199-2

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    25
    unité(s)
    bleu

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 12/8/1959
    2. agrément collectivités 29/12/1971
    3. inscription SS 29/12/1971


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix public TTC : 112.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. NEUROLEPTIQUE (PHENOTHIAZINE A CHAINE LINEAIRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N05A-A06.
      Les antipsychotiques neuroleptiques possèdent des propriétés antidopaminergiques auxquelles sont imputés :
      – l’effet antipsychotique recherché en thérapeutique ;
      – les effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies, hyperprolactinémie).
      Dans le cas de la cyamémazine, cette activité antidopaminergique est d’importance moyenne : l’activité antipsychotique est faible ; les effets extrapyramidaux sont très modérés.
      La molécule possède également des propriétés antihistaminiques (à l’origine d’une sédation, en général recherchée en clinique), adrénolytiques et anticholinergiques marquées.
      * Propriétés Pharmacocinétiques
      Le temps de demi-vie plasmatique de la cyamémazine est de10 heures.
      L’élimination de la cyamémazine et de ses deux principaux métabolites (dérivés déméthylés et surtout sulfoxyde) se fait par voie urinaire pendant 72 heures.

    1. ***
      * Chez l’adulte :
      – Etats psychotiques aigus.
      – Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
      – Traitement symptomatique de courte durée de l’anxiété de l’adulte en cas d’échec des thérapeutiques habituelles.
      – En association avec un antidépresseur, traitement de courte durée de certaines formes sévères d’épisode dépressif majeur.
      Cette association ne peut se faire que pendant la période initiale du traitement, soit pendant 4 à 6 semaines.
      * Chez l’enfant de plus de 6 ans :
      Troubles graves du comportement avec agitation et agressivité.

    1. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES FAIBLES

      Dès les faibles doses.

    2. EFFET ATROPINIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES FAIBLES

      A doses plus élevées.
      Effets anticholinergiques à type de :
      – sécheresse de bouche,
      – constipation, voire iléus paralytique,
      – troubles de l’accommodation,
      – risque de rétention urinaire.

    3. ILEUS PARALYTIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES FAIBLES

      Dès les faibles doses la survenue d’un iléus paralytique, pouvant être révélé par une distension et des douleurs abdominales, impose une prise en charge en urgence.

    4. SEDATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES FAIBLES
      DEBUT DU TRAITEMENT

      dès les faibles doses et effet plus marqué en début de traitement.

    5. SOMNOLENCE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES FAIBLES
      DEBUT DU TRAITEMENT

      dès les faibles doses et effet plus marqué en début de traitement.

    6. INDIFFERENCE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES FAIBLES

      Dès les faibles doses.

    7. ANXIETE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES FAIBLES

      Dès les faibles doses.

    8. CYCLOTHYMIE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES FAIBLES

      Dès les faibles doses.

    9. DYSKINESIE PRECOCE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES

      A doses plus élevées : dyskinésies précoces (torticolis spasmodiques, crises oculogyres, trismus…).

    10. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES

      A doses plus élevées, syndrome extrapyramidal :
      – akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques ;
      – hyperkinétohypertonique,
      – excitomoteur ;
      – akathisie.

    11. DYSKINESIE TARDIVE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES

      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      A doses plus élevées une dyskinésie tardive peut survenir surtout lors de cures prolongées. Elle survient parfois à l’arrêt du neuroleptique et disparaît lors de sa réintroduction ou à l’augmentation de la posologie.
      Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.

    12. PROLACTINEMIE(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES

      A doses plus élevées :aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie, impuissance, frigidité.

    13. DYSREGULATION THERMIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES

      A doses plus élevées.

    14. POIDS(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES

      A doses plus élevées.

    15. GLYCEMIE(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES

      A doses plus élevées.

    16. TOLERANCE AU GLUCOSE(DIMINUTION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES

      A doses plus élevées.

    17. QT(ALLONGEMENT) (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSE-DEPENDANTE
    18. TORSADE DE POINTES (TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSE-DEPENDANTE
    19. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
      Plus rarement et non dose-dépendant.
    20. PHOTOSENSIBILISATION (RARE)
      Plus rarement et non dose-dépendant.
    21. AGRANULOCYTOSE (EXCEPTIONNEL)
      non dose-dépendant.
      Des contrôles réguliers de la formule sanguine sont recommandés.
    22. LEUCOPENIE (RARE)
      Plus rarement et non dose-dépendant.
    23. DEPOT DANS LA CHAMBRE ANTERIEURE DE L’OEIL (RARE)
      Plus rarement et non dose-dépendant.
      Dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l’oeil, dus à l’accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision.
    24. DEPOT CORNEEN (RARE)
      Plus rarement et non dose-dépendant.
      Dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l’oeil, dus à l’accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision.
    25. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION)
      Positivité des anticorps antinucléaires sans lupus érythémateux clinique.
    26. ICTERE CHOLESTATIQUE
    27. SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES
      En cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire).
      Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d’appel précoces. Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.

    1. SYNDROME MALIN
      En cas d’hyperthermie, il est impératif de suspendre le Tercian .Cette hyperthermie peut en effet être l’un des éléments du syndrome malin (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs) qui a été décrit avec les neuroleptiques.
    2. GROSSESSE
      – Chez l’animal :

      les études expérimentales n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.

      – Dans l’espèce humaine :

      le risque tératogène de la cyamémazine n’est pas évalué.

      Pour d’autres phénothiazines les résultats des différentes études épidémiologiques prospectives sont contradictoires en ce qui concerne le risque malformatif.

      Il n’existe aucune donnée sur le retentissement cérébral foetal des traitements neuroleptiques prescrits tout au long de la grossesse.

      Chez les nouveaux-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de neuroleptiques ont été rarement décrits :

      – des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques des phénothiazines (distension abdominale..)

      – des syndromes extrapyramidaux en conséquence le risque tératogène s’il existe semble faible.

      Il semble raisonnable d’essayer de limiter les durées de prescriptions pendant la grossesse.

      Si possible il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse à la fois pour les neuroleptiques et pour les correcteurs anti-parkinsoniens qui potentialisent les effets atropiniques des neuroleptiques.

      Chez le nouveau né il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives.
    3. ALLAITEMENT
      En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
    4. ENFANT
      Chez l’enfant, au dessus de douze ans, la posologie sera modulée en fonction de l’âge.
    5. SUJET AGE
      Prudence : en raison de leur sensibilité importante (sédation, hypotension).
    6. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES GRAVES
      Modifications hémodynamiques en particulier l’hypotension.
    7. INSUFFISANCE RENALE
      Risque de surdosage.
    8. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Risque de surdosage.
    9. EPILEPSIE
      La surveillance renforcée (clinique et éventuellement électrique), chez les épileptiques, peut être conseillée en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène.
    10. MALADIE DE PARKINSON
      Peut être utilisé, avec prudence, chez les parkinsoniens nécessitant impérativement un traitement neuroleptique.
    11. EXPOSITION AU SOLEIL
      A éviter.
    12. UTILISATEUR DE MACHINE
      Ce médicament peut affaiblir les facultées mentales et/ou physiques nécessaires à l’exécution de certaines taches potentiellement dangereuses.
    13. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Ce médicament peut affaiblir les facultées mentales et/ou physiques nécessaires à l’exécution de certaines taches potentiellement dangereuses.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Hypersensibilité à la cyamémazine ou à l’un des autres constituants.
    2. GLAUCOME A ANGLE FERME
    3. RISQUE DE RETENTION URINAIRE
      Liés à des troubles urétro-prostatiques.
    4. AGRANULOCYTOSE
      Antécédent.
    5. INTOLERANCE AU GLUTEN
      Hypersensibilité ou intolérance au gluten, en raison de la présence d’amidon de blé, ou gluten.
    6. INTOLERANCE AU LACTOSE
      En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
    7. ENFANT DE MOINS DE 6 ANS
      La prise de comprimé est contre-indiquée chez l’enfant avant 6 ans car elle peut entraîner une fausse-route.
    8. MALADIE DE PARKINSON
      En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.
    9. ALCOOL (relative)
      L’absorption d’alcool ainsi que la prise de médicament contenant de l’alcool sont fortement déconseillées pendant la durée du traitement.
    10. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Contre-indications absolues :
      Antiparkinsoniens dopaminergiques.
      – Contre-indication relative :
      Sultopride.
    11. ALLAITEMENT (relative)
      En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    Signes de l’intoxication :

    1. SYNDROME PARKINSONIEN
    2. COMA

    Traitement

    Syndrome parkinsonien gravissime, coma.
    Traitement symptomatique, surveillance respiratoire et cardiaque continue (risque d’allongement de l’intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu’à rétablissement du patient.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    La posologie minimale efficace sera toujours recherchée. Si l’état clinique du patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, puis augmenté progressivement par paliers.
    * Adulte :
    – Etats psychotiques aigus,
    – états
    psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques),
    – en association avec un antidépresseur, traitement de courte durée de certaines formes sévères d’épisode
    dépressif majeur :
    La posologie journalière est de 50 à 300 mg.
    Dans certains cas exceptionnels, la posologie pourra être augmentée jusqu’à 600 mg/jour maximum.
    – Traitement symptomatique de courte durée de l’anxiété de l’adulte en cas d’échec des
    thérapeutiques habituelles :
    la posologie journalière est de 25 à 100 mg.
    La durée du traitement est limitée à 4 semaines.
    * Enfant de plus de 6 ans :
    Troubles graves du comportement avec agitation et agressivité.
    La posologie est de1 à 4
    mg/kg/jour.
    .
    Posologie Particulière :
    Sujet âgé : il est préférable de ne pas dépasser 100 mg/jour.
    .
    Mode d’Emploi:
    La dose journalière sera répartie en 2 ou 3 prises.
    Chez l’enfant, la forme solution buvable est mieux adaptée.


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