ALLOPURINOL GNR 100 mg comprimés

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ALLOPURINOL GNR 100 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 16/1/1996
Dernière mise à jour : 20/6/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GNR-PHARMA

    Produit(s) : ALLOPURINOL GNR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 18/3/1980
    2. publication JO de l’AMM 3/12/1980
    3. mise sur le marché 5/1/1996

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 339460-8

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    14
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. inscription SS 9/11/1995
    2. agrément collectivités 21/12/1995


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 5.10 F

    Prix public TTC : 10.70 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIGOUTTEUX (INHIBITEUR DE L’URICOSYNTHESE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : M04A-A01.
      Il empêche la formation de l’acide urique.
      Il inhibe la xanthine oxydase qui catalyse la biosynthèse de l’acide urique : il diminue l’uricémie et l’uraturie.
      L’allopurinol est également un substrat pour la xanthine-oxydase qui le métabolise en oxypurinol, lui-même inhibiteur de cette enzyme. Il est responsable, en grande partie, de l’effet thérapeutique de l’allopurinol.
      L’allopurinol est un puissant hypo-uricémiant. Après administration, l’uricémie s’abaisse en 24-48 heures. La prise quotidienne d’Allopurinol entraîne une chute maximale de l’uricémie au bout de deux semaines environ. En cas d’arrêt du traitement, l’uricémie remonte à sa valeur antérieure au bout de 7 à 10 jours, d’où la nécessité de poursuivre le traitement sans interruption.

    1. ***
      – Traitement des hyperuricémies symptomatiques primitives ou secondaires (hémopathies, néphropathies, hyperuricémie iatrogène).
      – Traitement de la goutte : goutte tophacée, arthropathie uratique même lorsqu’elle s’accompagne d’hyperuraturie, de lithiase urique ou d’insuffisance rénale.
      – Traitement des hyperuricuries et hyperuraturies,
      – Traitement et prévention de la lithiase urique,
      – Prévention des récidives de lithiase calcique chez les patients hyperuricémiques ou hyperuricuriques, en complément des précautions diététiques habituelles, portant notamment sur les rations protidique et calcique.
    2. HYPERURICEMIE
    3. GOUTTE
    4. LITHIASE URIQUE
    5. LITHIASE URIQUE(PREVENTION)

    1. CRISE DE GOUTTE
      L’administration d’allopurinol, comme celle de tous les hypo-uricémiants peut provoquer, en début de traitement, des accès de goutte, d’où la nécessité d’associer la colchicine lors de crises de goutte.
    2. TROUBLE DIGESTIF
      – Peuvent être évités en absorbant le médicament après les repas.
      – Ils sont très rarement assez importants pour obliger à interrompre le traitement.
      – Un cas de stéatorrhée avec diarrhée sévère a été rapporté.
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE
      – Peuvent être évités en absorbant le médicament après les repas.
      – Ils sont très rarement assez importants pour obliger à interrompre le traitement.
    4. NAUSEE
      – Peuvent être évités en absorbant le médicament après les repas.
      – Ils sont très rarement assez importants pour obliger à interrompre le traitement.
    5. DIARRHEE
      – Peuvent être évités en absorbant le médicament après les repas.
      – Ils sont très rarement assez importants pour obliger à interrompre le traitement.
    6. REACTION CUTANEE (RARE)
      L’apparition de ces manifestations cutanées impose l’arrêt du traitement. Elles peuvent se manifester à n’importe quel moment du traitement, sous la forme d’éruptions prurigineuses, papulo érythémateuses ou eczématiformes.
      La réadministration du traitement est parfois possible après désensibilisation selon des techniques adéquates.
    7. HYPERSENSIBILITE GENERALISEE
      Quelques observations ont été rapportées, imposant l’arrêt immédiat et définitif du traitement, principalement chez des patients ayant une insuffisance rénale ou hépatique.
      La symptomatologie peut comporter: fièvre, éruption cutanée (parfois sévère avec syndrome de Lyell ou de Stevens-Johnson), atteinte hépatique, altération de la fonction rénale, hyperéosinophilie. De rares cas d’hépatite granulomateuse isolée ont été signalés.
    8. TROUBLE HEMATOLOGIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE

      Trois observations de lymphadénopathie angioimmunoblastique ont été publiées.

    9. LEUCOPENIE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE
    10. THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE
    11. AGRANULOCYTOSE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE
    12. APLASIE MEDULLAIRE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE
    13. CEPHALEE (RARE)
      Au plan international, cet effet a été rapporté occasionnellement.
    14. VERTIGE (RARE)
      Au plan international, cet effet a été rapporté occasionnellement.
    15. GYNECOMASTIE (RARE)
      Au plan international, cet effet a été rapporté occasionnellement.
    16. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (RARE)
      Au plan international, cet effet a été rapporté occasionnellement.

    1. MISE EN GARDE
      Ne jamais commencer un traitement par l’Allopurinol lors d’une crise aiguë de goutte.

      La colchicine (1mg/24h) doit être systématiquement associé à l’Allopurinol dans les deux ou trois premiers mois de traitement, afin d’éviter le déclenchement d’une crise aiguë.
    2. SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
      L’uricémie et l’uraturie des 24 heures seront vérifiées à intervalles réguliers.
    3. SYNDROME DE LESCH-NYHAN
      Une diurèse abondante sera assurée afin d’éviter la survenue de lithiase xanthique.
    4. LYMPHOME
      Une diurèse abondante sera assurée afin d’éviter la survenue de lithiase xanthique.
    5. HEMOPATHIES MALIGNES
      Il est recommandé de corriger l’hyperuricémie ou l’hyperuraturie existante avant d’initier le traitement par les cytotoxiques.
    6. INSUFFISANCE RENALE
      La prudence est recommandée en raison de la fréquence accrue des effets indésirables.
    7. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      La prudence est recommandée en raison de la fréquence accrue des effets indésirables.
    8. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Prévenir les patients de l’apparition de vertiges. (de même pour les utilisateurs de machines).

    1. GROSSESSE (relative)
      Chez l’animal : un effet malformatif a été observé chez une espèce animale par voie intrapéritonéale, à fortes doses.
      Chez la femme : aucune anomalie n’a été rapportée dans l’espèce humaine. Par mesure de prudence, l’utilisation d’allopurinol en cours de grossesse est déconseillée.
    2. ALLAITEMENT (relative)
      En raison du passage connu de l’allopurinol et de son métabolite dans le lait maternel, son utilisation est déconseillée en cas d’allaitement.
    3. ALLERGIE A L’ALLOPURINOL (absolue)

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. DIARRHEE
    4. VERTIGE

    Traitement

    1-Symptomatologie : Pour des doses allant jusqu’à 20 g, les symptômes suivants, évoluant favorablement après traitement, ont été notés: nausées, vomissements, diarrhées, vertiges et dans un cas, lombalgies avec oligurie.
    2-Traitement : Assurer une
    diurèse abondante pour augmenter l’élimination de l’allopurinol et de son métabolite. L’allopurinol et l’oxypurinol sont dialysables.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Elle est de cent à trois cents milligrammes par jour.
    La posologie doit être déterminée en fonction de l’uricémie et l’uraturie qui doivent être contrôlées régulièrement.
    – Dans les hyperuricémies secondaires aux hémopathies malignes
    et à leur traitement par cytotoxique, la posologie moyenne peut s’élever jusqu’à dix milligrammes par kilo et par jour à répartir dans la journée, chez l’adulte et jusqu’à vingt milligrammes par kilo et par jour chez l’enfant.
    – Des posologies de trois
    cents milligrammes peuvent être nécessaires pour certains malades hyperuricémiques et pour la prévention des récidives de lithiase calcique.
    .
    Posologie Particulière :
    * En cas d’insuffisance rénale: la posologie doit être adaptée en fonction de la
    clairance de la créatinine.
    – si clairance de la créatinine est supérieure à 20 ml/mn: posologie usuelle.
    – si clairance de la créatinine est comprise entre 10 et 20 ml/mn: cent à deux cents milligrammes par jour.
    – si clairance à la créatinine est
    inférieure à 10 ml/mn: cent milligrammes par jour ou à de plus grands intervalles.
    La posologie doit être ajustée de façon à maintenir l’uricémie dans la zone souhaitée.
    * En cas de dialyse : l’allopurinol et son métabolite sont dialysables. Il est
    conseillé chez le dialysé, si nécessaire, de débuter le traitement à la posologie de cent milligrammes à la fin de chaque séance, et de n’augmenter cette posologie que si l’effet sur l’uricémie prédialytique est insuffisant.
    .
    Mode d’Emploi :
    Les
    comprimés sont à avaler tels quels avec un grand verre d’eau, après les repas.
    Cette spécialité existe sous forme de dosage à 300 mg qui peut être mieux adapté.


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