AMPICILLINE GNR 500 mg gélules (arrêt de commercialisation)

Donnez-nous votre avis

AMPICILLINE GNR 500 mg gélules (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 16/1/1996
Dernière mise à jour : 22/11/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : GNR-PHARMA

    Produit(s) : AMPICILLINE GNR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 23/10/1979
    2. publication JO de l’AMM 27/9/1980
    3. mise sur le marché 5/1/1996
    4. arrêt de commercialisation 7/10/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 323156-2

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    8
    unité(s)
    blanc opaque

    Evénements :

    1. inscription SS 9/11/1995
    2. agrément collectivités 21/12/1995
    3. radiation SS 13/11/1999
    4. radiation collectivités 13/11/1999


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • AMPICILLINE 500 mg
      Sous forme d’Ampicilline trihydraté

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (PENICILLINE SPECTRE ELARGI) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01C-A01.
      L’ampicilline est un antibiotique bactéricide de la famille des bêta-lactamines, du groupe des pénicillines de type A.
      Spectre d’activité antibactérienne :
      A / Espèces habituellement sensibles :
      Plus de 90 % des souches de l’espèce sont sensibles (‘S’).
      Sreptocoques A, B, C, F, G ; non groupables
      S. pneumoniae pénicilline-sensibles
      E. faecalis, L. monocytogenes
      C. diphteriae, E. rhusopathiae, Eikenella
      N. meningitidis, B. pertussis
      Clostridium sp., P. acnes
      Peptostreptococcus, Actinomyces
      Leptospires, Borrelia, Treponema
      B / Espèces résistantes :
      Au moins 50 % des souches de l’espèce sont résistantes (‘R’).
      Staphylocoques, B. catarrhalis
      Klebsiella
      Enterobacter, Serratia, C. diversus, C. freundii
      P. rettgeri, M. morganii, P. vulgaris, Providencia, Y. enterocolitica
      Pseudomonas sp., Acinetobacter sp., Xanthomonas sp.,
      Flavobacterium sp., Alcaligenes sp.
      Nocardia sp., Campylobacter sp.
      Mycoplasmes, Chlamydiae
      Rickettsies, Legionella, Mycobactéries
      B. fragilis.
      C / Espèces inconstamment sensibles.
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      E. faecium, S. pneumoniae peni I ou R
      E. coli, P. mirabilis, Salmonella, Shigella, V. cholerae
      H. influenzae, N. gonorrhoeae
      Fusobacterium, Prevotella.
      En France, en 1995, 30 à 40 % des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline (CMI > 0.12 mcg/ml). Cette diminution de l’activité intéresse toutes les bêta-lactamines dans des proportions variables, et devra notamment être prise en compte pour le traitement des méningites en raison de leur gravité et des otites aiguës moyennes où l’incidence des souches de sensibilité diminuée peut dépasser 50 %.
      Certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.

    1. ***
      Elles procédent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’ampicilline. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis ci-dessus comme sensibles, notamment dans leurs manifestations :
      – respiratoires,
      – ORL et stomatologiques,
      – rénales et uro-génitales,
      – gynécologiques,
      – digestives et biliaires.

    1. REACTION ALLERGIQUE (PEU FREQUENT)
    2. URTICAIRE (PEU FREQUENT)
    3. EOSINOPHILIE (PEU FREQUENT)
    4. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (PEU FREQUENT)
    5. GENE RESPIRATOIRE (PEU FREQUENT)
    6. CHOC ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
    7. ERUPTION MACULOPAPULEUSE (PEU FREQUENT)
      D’origine allergique ou non.
    8. TROUBLE DIGESTIF (RARE)
    9. NAUSEE (RARE)
    10. VOMISSEMENT
    11. DIARRHEE
    12. CANDIDOSE (RARE)
    13. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
      Augmentation modérée et transitoire des transaminases sériques.
    14. ANEMIE (RARE)
      Réversible.
    15. LEUCOPENIE (RARE)
      Réversible.
    16. THROMBOPENIE (RARE)
      Réversible.
    17. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (EXCEPTIONNEL)
    18. ENTEROCOLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (RARE)

    1. MISE EN GARDE
      – La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement.

      – Des réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) sévères et parfois fatales ont été exceptionnellement observées chez des malades traités par les pénicillines a, leur administration nécessite donc un interrogatoire préalable. Devant des antécédents d’allergie typique à ces produits, la contre-indication est formelle.
    2. ALLERGIE CROISEE
      Tenir compte du risque d’allergie croisée avec les antibiotiques de la famille des céphalosporines.
    3. INSUFFISANCE RENALE
      Adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie.
    4. GROSSESSE
      Tenir compte du passage transplacentaire.
    5. ALLAITEMENT
      Tenir compte du passage dans le lait maternel.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX PENICILLINES
    2. MONONUCLEOSE INFECTIEUSE
      Infections par les virus du groupe Herpes-virus, notamment la mononucléose infectieuse (risque accru d’accidents cutanés).
    3. ASSOCIATION A L’ALLOPURINOL
      Risques accrus de phénomènes cutanés.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Adultes : deux grammes par jour.
    – Nourrissons et enfants : cinquante milligrammes par kilo et par jour.
    .
    Posologie Particulière:
    En cas d’insuffisance rénale, il convient d’espacer les prises :
    – pour une clairance à la
    créatinine comprise entre trente et soixante ml par minute : un gramme toutes les douze heures.
    – pour une clairance à la créatinine comprise entre dix et trente ml par minute : un gramme puis un demi gramme toutes les douze heures.
    – pour une
    clairance à la créatinine inférieure à dix ml par minute : un gramme puis un demi gramme toutes les vingt quatre heures.
    .
    Mode d’Emploi :
    Dans les infections sévères, cette posologie peut être insuffisante.
    Il est conseillé de procéder à un contrôle
    des taux sériques (éventuellement méningés) du principe actif.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts