ZEEFRA 250 mg granulé pr suspension buvable (arrêt de commercialisation)

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ZEEFRA 250 mg granulé pr suspension buvable (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 26/1/1996
Dernière mise à jour : 15/2/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GRANULE POUR SUSPENSION BUVABLE

    unidose

    Usage : adulte et enfant

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : DOMS RECORDATI

    Produit(s) : ZEEFRA

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 14/6/1995
    2. publication JO de l’AMM 27/10/1995
    3. mise sur le marché 15/1/1996
    4. arrêt de commercialisation 5/3/2001

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 341312-2

    12
    sachet(s)
    3.30
    g
    papier/alu/PE

    Evénements :

    1. inscription SS 13/1/1996
    2. agrément collectivités 22/2/1996


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 30
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 559336-4

    100
    sachet(s)
    3.30
    g
    papier/alu/PE

    Evénements :

    1. agrément collectivités 22/2/1996


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 30
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Par poids : 3.30
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (CEPHALOSPORINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01D-A31.
      La céfradine est un antibiotique de la famille des bêta-lactamines du groupe des céphalosporines de première génération.
      Spectre d’activité antibactérienne :
      A / Espèces habituellement sensibles (CMI inférieure ou égale à 8 mg/l) :
      Plus de 90% des souches de l’espèce sont sensibles (ªSº).
      – Staphylocoques méti-S, Streptocoques, S. pneumoniae peni-S,
      – B. catarrhalis, N. gonorrhoeae, Pasteurella,
      – C. diphteriae, P. acnes.
      B / Espèces modérément sensibles :
      L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI.
      – Haemophilus influenzae,
      – Salmonella, Shigella, C. diversus, P. mirabilis,
      – C. perfringens, Peptostreptococcus.
      C / Espèces résistantes (CMI supérieure ou égale à 32 mg/l) :
      Au moins 50% des souches de l’espèce sont résistantes (ªRº).
      – Staphylocoques méti-R, S. pneumoniae peni – I ou R
      – Entérocoques, L. monocytogenes,
      – Enterobacter, Serratia, C. freundii, Providencia, M. morganii,
      – P. vulgaris,
      – Pseudomonas sp., Acinetobacter, autres bacilles à Gram négatif non fermentants,
      – Bacteroïdes, C. difficile.
      D / Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      – Klebsiella, E. coli,
      – Fusobacterium, Prevotella.
      NB : Certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En France, en 1995, 30 à 40% des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline (CMI > 0.12 mg/l). Cette diminution de l’activité intéresse toutes les bêta-lactamines dans des proportions variables, et devra notamment être prise en compte pour le traitement des méningites en raison de leur gravité et des otites aiguës moyennes où l’incidence des souches de sensibilité diminuée peut même dépasser 50%.
      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      – Absorption :
      Administrée par voie orale, la résorption est presque de 100%.
      – Distribution :
      Après une prise orale de 125 mg, le pic sérique de 8.17 mcg/ml est atteint en 30 minutes.
      Après une prise orale de 250 mg, le pic sérique de 15.5 mcg/ml est atteint en 30 minutes.
      Après une prise orale de 500 mg, le pic sérique de 18 mcg/ml est atteint en 45 minutes.
      La demi-vie d’élimination est de 50 minutes.
      Diffusion humorale et tissulaire : La céfradine diffuse bien dans la plupart des liquides de l’organisme (bile, liquide amniotique) et des tissus (parenchyme pulmonaire et rénal, utérus, tissus osseux).
      Elle passe dans la sécrétion lactée et traverse la barrière placentaire.
      Elle ne diffuse pas dans le liquide céphalorachidien.
      La liaison aux protéines plasmatiques est faible, de l’ordre de 4 à 6%.
      – Biotransformation :
      La céfradine n’est pas métabolisée dans l’organisme.
      – Excrétion :
      Après administration par voie orale, 90% de la dose administrée sont éliminés dans les urines après 6 heures, 92% après 12 heures et environ 100% après 24 heures, sous forme active non métabolisée. Le pic du taux urinaire dans les urines de 6 heures, après une prise orale de 1 g, est d’environ 1 500 mcg/ml.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la céfradine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections dues aux germes sensibles, lorsque ces infections autorisent une antibiothérapie orale et à l’exclusion des localisations méningées, notamment :
      – les infections ORL et respiratoires,
      – les infections urinaires.
    2. INFECTION ORL
    3. INFECTION BRONCHOPULMONAIRE
    4. INFECTION URINAIRE

    1. ERUPTION CUTANEE
      Manifestation allergique.
    2. URTICAIRE
      Manifestation allergique.
    3. PRURIT
      Manifestation allergique.
    4. EOSINOPHILIE
    5. THROMBOCYTOSE
    6. DIARRHEE
    7. NAUSEE
    8. VOMISSEMENT
    9. CONSTIPATION
    10. DOULEUR ABDOMINALE
    11. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Elévation transitoire des ALAT et ASAT.
    12. TOXICITE RENALE
      Des altérations de la fonction rénale ont été observées avec des antibiotiques du même groupe, surtout en cas de traitement associé avec les aminosides et diurétiques puissants.

    1. MISE EN GARDE
      – Hypersensibilité :

      La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement.

      La prescription de céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable.

      L’allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans cin à dix pour cent des cas :

      – l’utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients pénicillino-sensibles; une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration.

      – l’emploi des céphalosporines est à proscrire formellement chez les sujets ayant des antécédents d’allergie de type immédiat aux céphalosporines. En cas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration, afin de traiter l’accident anaphylactique possible.

      – les réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deux types de substances peuvent être graves et parfois fatales.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      Adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie. Il est prudent de surveiller la fonction rénale en cours de traitement en cas d’association de la céfradine avec des antibiotiques potentiellement néphrotoxiques (aminosides en particulier) ou a des diurétiques type furosémide ou acide étacrynique.
    3. DIABETE
      Tenir compte de la teneur en saccharose.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX CEPHALOSPORINES

    1. TEST DE COOMBS
      Une positivation du test de Coombs a été obtenue au cours de traitement par les céphalosporines. Ceci pourrait également survenir chez les sujets traités par la céfradine.
    2. GLUCOSE URINAIRE
      Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherche de glucose dans les urines avec les substances réductrices, mais non lorsqu’on utilise des méthodes spécifiques à la glucose oxydase.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Adultes : deux grammes par jour
    – Enfants : cinquante milligrammes à cent milligrammes par kilogramme et par jour.
    – Tenir compte de la teneur en saccharose.
    .
    .
    Posologie Particulière:
    – Insuffisance rénale :
    La posologie est
    adaptée en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie.
    . clairance de la créatinine de vingt millilitres par minute : l’intervalle entre les doses est de six à douze heures.
    . clairance de la créatinine de quinze à dix neuf
    millilitres par minute : l’intervalle entre les doses est de douze à vingt quatre heures.
    . clairance de la créatinine de dix à quatorze millilitres par minute : l’intervalle entre les doses est de vingt quatre à quarante heures.
    . clairance de la
    créatinine de cinq à neuf millilitres par minute : l’intervalle entre les doses est de quarante à cinquante heures.
    . clairance de la créatinine de cinq millilitres par minute : l’intervalle entre les doses est de cinquante à soixante dix
    heures.
    .
    .
    Grossesse :
    Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
    En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables
    de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
    En clinique, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou
    foetoxique particulier de la céfradine. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque.
    En conséquence, la céfradine peut être prescrite pendant la grossesse si besoin.
    .
    .
    Allaitement :
    Le passage de la
    céfradine dans le lait maternel est faible, et les quantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques. En conséquence, l’allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique.
    Toutefois interrompre l’allaitement (ou le médicament) en
    cas de survenue de diarrhée, de candidose ou d’éruption cutanée chez le nourrisson.


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