RISPERDAL 1 mg comprimés pelliculés sécables
RISPERDAL 1 mg comprimés pelliculés sécables
Introduction dans BIAM : 22/2/1996
Dernière mise à jour : 15/11/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : COMPRIMES PELLICULES SECABLES
Usage : adulte
Etat : commercialisé
Laboratoire : JANSSEN – CILAGProduit(s) : RISPERDAL
Evénements :
- octroi d’AMM 2/5/1995
- publication JO de l’AMM 28/10/1995
- mise sur le marché 19/2/1996
- rectificatif d’AMM 13/3/2000
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 338948-7
3
plaquette(s) thermoformée(s)
20
unité(s)
PVC/PE/PVDC/alu
blancEvénements :
- inscription SS 7/2/1996
- agrément collectivités 29/2/1996
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 221.49 F
Prix public TTC : 258.10 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- RISPERIDONE 1 mg
- LACTOSE excipient
- AMIDON DE MAIS excipient
- CELLULOSE MICROCRISTALLINE excipient
- HYPROMELLOSE excipient et pelliculage
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- SILICE COLLOIDALE excipient
- LAURYLSULFATE DE SODIUM excipient
- PROPYLENE GLYCOL pelliculage
- NEUROLEPTIQUE (AUTRE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N05A-X08.
La rispéridone est un antipsychotique appartenant à la classe chimique des dérivés benzisoxazoles.
La rispéridone est un antagoniste des récepteurs sérotoninergiques 5-HT2 et dopaminergiques D2.
La substance se lie également aux récepteurs alpha-1 adrénergiques et, à un moindre degré, aux récepteurs histaminergiques-H1 et alpha-2 adrénergiques. Elle ne présente pas d’affinité pour les récepteurs cholinergiques.
Le profil pharmacodynamique de la rispéridone diffère de celui des neuroleptiques classiques par une capacité moins marquée à diminuer l’activité motrice et à induire la catalepsie chez les animaux.
En clinique la rispéridone améliore les symptômes positifs et négatifs de la psychose schizophrénique, avec de rares effets secondaires extrapyramidaux.
*** Propriétés Pharmacocinétiques :
La rispéridone est complètement absorbée après administration orale. Le pic de concentration plasmatique est atteint en 1 à 2 heures. Son absorption n’est pas influencée par la prise de nourriture. Le produit peut être indifféremment administré en dehors ou au cours des repas.
La rispéridone est métabolisée par le cytochrome P 450 2D6 en 9-OH rispéridone, dont l’activité pharmacologique est similaire à celle de la rispéridone.
L’ensemble rispéridone et 9-hydroxy-rispéridone constitue la fraction active. La rispéridone est également métabolisée par N-déalkylation.
Après administration orale chez des patients psychotiques, la rispéridone est éliminée avec une demi-vie d’élimination d’environ 3 heures. La demi-vie d’élimination de la 9-hydroxy-rispéridone et de la fraction active est de 24 heures.
L’état d’équilibre de la rispéridone est atteint en un jour chez la plupart des patients. L’état d’équilibre de la 9-hydroxy-rispéridone est atteint après 4 à 5 jours de traitement. Dans la zone thérapeutique, les concentrations de la rispéridone augmentent proportionnellement avec la dose car la cinétique est linéaire.
La rispéridone se distribue rapidement dans tout l’organisme et son volume de distribution est de 1 à 2 l/kg. Dans le plasma, la rispéridone est liée à l’albumine et à l’ alpha1 glycoprotéine. La liaison aux protéines plasmatiques est de 88 % pour la rispéridone et de 77 % pour la 9-hydroxy-rispéridone.
Une semaine après administration, la rispéridone est excrétée à 70 % dans les urines et à 14 % dans les fèces. Dans l’urine, la rispéridone plus la 9-hydroxy-rispéridone représentent 35 à 45 % de la dose administrée. La fraction restante est éliminée sous forme de métabolites inactifs.
Une étude à dose unique a montré une augmentation des concentrations plasmatiques de la fraction active et un ralentissement de l’élimination de la rispéridone chez le sujet âgé et chez l’insuffisant rénal ; chez l’insuffisant hépatique, les concentrations plasmatiques n’ont pas été modifiées.
- ***
Traitement des psychoses, en particulier des psychoses schizophréniques aiguës et chroniques. - PSYCHOSE AIGUE
- PSYCHOSE CHRONIQUE
- SCHIZOPHRENIE
- INSOMNIE
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE
- ANXIETE
- CEPHALEE
- SOMNOLENCE
- ASTHENIE
- SENSATION DE VERTIGE
- TROUBLE COGNITIF
Difficulté de concentration - CONSTIPATION
- DYSPEPSIE
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- DOULEUR ABDOMINALE
- TROUBLE DE LA VISION
- PRIAPISME
- TROUBLE DE L’ERECTION
Associé à des troubles de l’éjaculation et des difficultés orgasmiques. - INCONTINENCE URINAIRE
- OEDEME ANGIONEUROTIQUE
- RHINITE
- RASH
- SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
Comprenant tremblements, rigidité, hypersalivation, bradykinésie, akathisie, dystonie aiguë), généralement d’intensité modérée et réversibles à la réduction de la posologie et/ou si nécessaire, à l’administration de correcteur anticholinergique. - VERTIGE
En particulier à des posologies initiales de rispéridone supérieures à celles préconisées. - HYPOTENSION ARTERIELLE
En particulier à des posologies initiales de rispéridone supérieures à celles préconisées. - TACHYCARDIE REFLEXE
En particulier à des posologies initiales de rispéridone supérieures à celles préconisées. - PROLACTINEMIE(AUGMENTATION)
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSE-DEPENDANTE - GALACTORRHEE
- TROUBLE MENSTRUEL
- AMENORRHEE
- POIDS(AUGMENTATION)
- OEDEME
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
- LEUCOPENIE
- QT(ALLONGEMENT)
- INTOXICATION PAR L’EAU
Occasionnelle, chez des patients schizophrènes, liée à une polydipsie ou un syndrome de sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique. - DYSREGULATION THERMIQUE
Comme avec les neuroleptiques classiques. - DYSKINESIE TARDIVE
Comme avec les neuroleptiques classiques. - SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES
- CRISE CONVULSIVE
Comme avec les neuroleptiques classiques.
- MISE EN GARDE
– Allongement du QT :
La rispéridone prolonge de façon dose-dépendante l’intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves à type de torsade de pointes, est majoré par l’existence d’une bradycardie, d’une hypokaliémie, d’un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l’intervalle QT).
Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s’assurer avant toute administration de l’absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
. bradycardie inférieure à 55 battements par minute,
. hypokaliémie,
. allongement congénital de l’intervalle QT,
. traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT.
Hormis les situations d’urgence, il est recommandé d’effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique. - SUJET AGE
Il est recommandé de réduire de moitié la posologie initiale et les paliers de progression des doses. - INSUFFISANCE RENALE
Il est recommandé de réduire de moitié la posologie initiale et les paliers de progression des doses. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
Il est recommandé de réduire de moitié la posologie initiale et les paliers de progression des doses. - TROUBLES CARDIOVASCULAIRES
La rispéridone doit être utilisée avec précaution, à posologie progressive, chez les patients présentant un risque cardio-vasculaire connu (en particulier, défaillance cardiaque, infarctus du myocarde, troubles de la conduction, déshydratation, hypovolémie ou maladie cérébrovasculaire). En cas de survenue d’une hypotension, une réduction de la posologie doit être envisagée. - MALADIE DE PARKINSON
La rispéridone pouvant théoriquement entraîner une aggravation de la maladie de Parkinson, ce produit sera prescrit avec prudence dans cette pathologie en cas de nécessité. - EPILEPSIE
Les neuroleptiques classiques sont connus pour diminuer le seuil épileptogène. Bien que les études cliniques n’aient pas mis en évidence un tel risque avec la rispéridone, la prudence est recommandée chez les patients épileptiques. - GROSSESSE
Les études chez l’animal ne montrent pas d’effets directs nocifs sur les capacités de reproduction ni de pouvoir tératogène de la rispéridone.
Cependant, des effets indirects dus à la sécrétion de prolactine et à des actions centrales du produit ont été observés.
L’innocuité de la rispéridone pendant la grossesse n’a pas été établie chez la femme.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la rispéridone pendant la grossesse. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
L’attention des patients, en particulier des conducteurs de véhicules et des utilisateurs de machines, est attirée sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.
- HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
- ALLAITEMENT
En raison des résultats précliniques montrant une excrétion du produit dans le lait maternel.
Chez l’animal, la rispéridone et la 9 hydroxy-rispéridone sont excrétées dans le lait.
L’excrétion de la rispéridone dans le lait maternel n’est pas documentée dans l’espèce humaine.
En conséquence, les femmes recevant de la rispéridone ne doivent pas allaiter. - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
– Antiparkinsoniens dopaminergiques. - GALACTOSEMIE
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale. - MALABSORPTION DES SUCRES
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase. - ASSOCIATION A L’ALCOOL (relative)
Signes de l’intoxication :
Traitement
Les signes et symptômes qui ont été rapportés résultaient généralement d’une augmentation des effets pharmacologiques du médicament, se traduisant au plan clinique par : somnolence, sédation, tachycardie, hypotension et symptômes
extrapyramidaux.
Surveillance cardiaque sous surveillance continue (risque d’allongement de QT) qui sera poursuivie jusqu’au rétablissement du patient.
Il n’existe pas d’antidote spécifique connu à la rispéridone. En cas de surdosage aigu, l’implication
d’autres médicaments doit être recherchée et des mesures appropriées doivent être mises en oeuvre :
– Etablir et maintenir l’accès aux voies aériennes supérieures, assurer une oxygénation et une ventilation adéquates.
– La pratique d’un lavage gastrique
(après intubation si le patient est inconscient) et l’administration de charbon activé associé à un laxatif doivent être envisagées.
– La surveillance cardiovasculaire doit commencer immédiatement et doit inclure une surveillance électrocardiographique
en continu afin de détecter l’apparition de troubles du rythme à type d’arythmies.
– L’hypotension et le collapsus circulatoire doivent être traités par administration IV de solutés de remplissage et/ou d’agents sympathomimétiques.
– En cas d’apparition
de symptômes extrapyramidaux sévères, un traitement anticholinergique doit être administré.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
Adultes :
– Adaptation de la posologie sur une période de trois jours :
* 1er jour : 2 mg en 1 ou 2 prises par jour (posologie initiale),
* 2ème jour : 4 mg en 1 ou 2 prises par jour,
* 3ème jour : 6 mg en1 ou 2 prises par jour.
A
partir du 4ème jour la posologie sera maintenue inchangée ou individualisée si nécessaire.
La posologie optimale usuelle se situe entre 4 à 8 mg par jour, administrée en 1 ou 2 prises.
Les posologies quotidiennes supérieures à 10 mg ne se sont pas
révélées cliniquement plus efficaces que les posologies plus faibles et peuvent entraîner l’apparition de symptômes extrapyramidaux. La sécurité d’emploi de posologies quotidiennes supérieures à 16 mg n’a pas été évaluée. En conséquence ces posologies
ne doivent pas être utilisées.
Lorsqu’une sédation plus marquée s’avère nécessaire, une benzodiazépine peut être associée à la rispéridone.
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Posologies particulières :
– Sujets âgés :
Une posologie initiale de 0,5 mg, 2 fois par jour est recommandée.
Cette posologie devra être adaptée individuellement par paliers journaliers de 0,5 mg, 2 fois par jour jusqu’à une posologie de 1 à 2 mg, 2 fois par jour.
L’expérience étant limitée chez le sujet âgé, la rispéridone sera utilisée avec précaution dans
cette classe d’âge.
– Enfants :
Aucune donnée n’est disponible chez l’enfant âgé de moins de 15 ans.
– Patients insuffisants rénaux et hépatiques :
Une posologie initiale de 0,5 mg, 2 fois par jour est recommandée. Cette posologie devra être adaptée
individuellement par paliers journaliers de 0,5 mg, 2 fois par jour jusqu’à une posologie de 1 à 2 mg, 2 fois par jour.
L’expérience de prescription étant limitée chez l’insuffisant hépatique ou rénal, la rispéridone sera utilisée avec précaution chez
ces patients.
– Relais d’un traitement neuroleptique par voie parentérale à action prolongée :
Lorsque la substitution d’un traitement neuroleptique par voie parentérale à action prolongée s’avère nécessaire, la substitution par la rispéridone se fera
le jour prévu pour la prochaine injection.
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Mode d’emploi :
La rispéridone peut être administrée en une ou deux prises par jour.
Chez certains patients, compte tenu du risque d’hypotension orthostatique de la rispéridone, une administration en deux
prises par jour est souhaitable, principalement à l’instauration du traitement et en ambulatoire.