ARACYTINE 1 g Poudre injectable (Hôp)

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ARACYTINE 1 g Poudre injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION POUR PERFUSION

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PHARMACIA-UPJOHN

    Produit(s) : ARACYTINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 24/9/1987
    2. publication JO de l’AMM 8/12/1987
    3. mise sur le marché 15/4/1988

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 555784-2

    5
    flacon(s)
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 7/4/1988


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 1085.50 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CYTOSTATIQUE ANTIMETABOLITE (ANTIPYRIMIDIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L01B-C01.
      Antimétabolite spécifique de la phase s du cycle cellulaire (phase de division cellulaire).
      La cytotoxicité de l’Aracytine dépend de son métabolite actif l’ara ctp qui, incorporé au dna, en bloque la synthèse. La molécule du dna comprenant de l’ara-ctp présente des anomalies structurales aboutissant à des perturbations du métabolisme cellulaire et altérant sa reproduction. La cytotoxicité passerait aussi par une inhibition de la dna polymérase et par action sur le système des kinases l’utilisation des hautes doses d’Aracytine a montré qu’elles permettent de vaincre la résistance des cellules leucémiques ne répondant plus aux doses conventionnelles du produit. Plusieurs mécanismes semblent intervenir pour vaincre cette résistance :
      – augmentation de la quantité de substrat;
      – augmentation du pool intracellulaire d’ara-ctp : il existe une corrélation positive entre la rétention intracellulaire d’ara-ctp et le pourcentage de cellules en phase s.


    1. – Leucémies aigües myéloblastiques notamment en rechute.
      – Leucémies aigües myéloblastiques dites réfractaires (rechutant en cours de traitement).
      – Leucémies aigües lymphoblastiques en rechute, et leucémies secondaires.

    1. TROUBLE URINAIRE
      Rétention d’urine, altération de la fonction rénale.
    2. APLASIE MEDULLAIRE (FREQUENT)
      Profonde et durable de 15 à 25 jours : la sévérite de l’aplasie est dose-dépendante.
    3. TOXICITE NEUROLOGIQUE
      Toxicité neurologique centrale :
      atteintes cérébelleuses sous forme au minimum de dysarthrie et d’un nystagmus, au maximum d’une grande ataxie qui peut être definitive et d’apparition retardée. Des épisodes de comas, des troubles du comportement ont aussi été rapportés. Des cas graves, voire létaux ont été observés chez des malades ayant déjà reçu antérieurement d’autres traitements sur le système nerveux central (irradiation encéphalique) :
      on recommande de ne pas dépasser la dose unitaire et on sera très prudent chez des patients ayant déjà reçu un traitement radiothérapique ou intrathécal.
      La toxicité neurologique semble en rapport avec un débit rapide d’administration.
    4. TOXICITE OCULAIRE
      Toxicité cornéenne et conjonctivale :
      Des atteintes réversibles de la cornée et des conjonctivites hémorragiques ont été décrites.
      Ces phénomènes peuvent être prévenus ou diminués par l’instillation d’un collyre contenant des corticoïdes.
    5. TOXICITE DIGESTIVE
      Nausées, vomissements, anorexie sont fréquents. D’autre part risque de stomatite et de mucite. Les nausées et vomissements sont plus fréquents à la suite d’une perfusion rapide.
    6. DERMATITE EXFOLIATRICE
    7. ALOPECIE (FREQUENT)
      Totale.
    8. ULCERATION DIGESTIVE
      Ulcérations gastro-intestinales sévères avec perforation et péritonite, nécrose intestinale, colite nécrosante.
    9. TOXICITE HEPATIQUE
      Abcès hépatique et altération fonctionnelle hépatique avec élévation de la bilirubine.
    10. OEDEME PULMONAIRE
    11. FIEVRE
      Ces éléments constituent le syndrome Aracytine qui survient dans les 6 à 12 heures suivant l’administration du produit. Il est prévenu et traité par les corticoïdes.
    12. DOULEUR MUSCULAIRE
      Ces éléments constituent le syndrome Aracytine qui survient dans les 6 à 12 heures suivant l’administration du produit. Il est prévenu et traité par les corticoïdes.
    13. DOULEUR OSSEUSE
      Ces éléments constituent le syndrome Aracytine qui survient dans les 6 à 12 heures suivant l’administration du produit. Il est prévenu et traité par les corticoïdes.
    14. DOULEUR THORACIQUE
      Ces éléments constituent le syndrome Aracytine qui survient dans les 6 à 12 heures suivant l’administration du produit. Il est prévenu et traité par les corticoïdes.
    15. RASH
      Ces éléments constituent le syndrome Aracytine qui survient dans les 6 à 12 heures suivant l’administration du produit. Il est prévenu et traité par les corticoïdes.
    16. CONJONCTIVITE
      Ces éléments constituent le syndrome Aracytine qui survient dans les 6 à 12 heures suivant l’administration du produit. Il est prévenu et traité par les corticoïdes.
    17. MALAISE
      Ces éléments constituent le syndrome Aracytine qui survient dans les 6 à 12 heures suivant l’administration du produit. Il est prévenu et traité par les corticoïdes.
    18. URICEMIE(AUGMENTATION)
      Une hyperuricémie secondaire à la lyse blastique peut être induite par le traitement à la cytarabine; il sera donc nécessaire de surveiller le taux d’acide urique dans le sang et les urines.

    1. SURVEILLANCE DE L’URICEMIE
      on surveillera le taux d’acide urique dans le sang et les urines.

    1. APLASIE MEDULLAIRE
      Pré-existante.
    2. GROSSESSE
      En raison des effets tératogènes provoquées par la Cytarabine chez certaines espèces animales, l’administration, de celle-ci chez la femme enceinte doit être pesée en fonction du risque de malformation foetale et du bénéfice escompté chez cette patiente
    3. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      A la cytarabine.
    4. ENCEPHALOPATHIE DEGENERATIVE
      Et toxique, notamment après emploi du méthotrexate ou de traitement par les radiations ionisantes.

    Traitement

    Il n’existe pas d’antidote spécifique. La dose de 4,5g/m2 en perfusion intraveineuse d’une heure toutes les 12 heures en 12 doses provoque une toxicité du système nerveux central irréversible et létale.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    La cytarabine est administrée en perfusion dans deux cent cinquante millilitres de solution isotonique de glucose ou de solution isotonique de chlorure de sodium d’une durée d’une à trois heures, à une posologie de deux à trois
    grammes par mètre carré toutes les douze heures; soit quatre à six grammes par mètre carré par vingt quatre heures pendant six jours (soit douze doses au total par cure).
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    – L’Aracytine doit être administrée en milieu hospitalier sous
    stricte surveillance médicale.
    La fréquence des cures est fonction du résultat thérapeutique et de la toxicité hématologique et extra-hématologique.
    Des contrôles répétés, sanguins et médullaires devront être effectues, surtout en début de traitement.
    les fontions hépatiques et rénales seront également surveillées.
    L’adaptation de la posologie se fait en fontion des résultats des examens sanguins et médullaires. Habituellement le traitement est interrompu si :
    – les plaquettes sont inférieures à
    cinquante milles par millimètre cube
    – les polynucléaires neutrophiles sont inférieurs à mille à mille cinq cent par millimètre cube.
    La reprise du traitement se fait des que les chiffres des numérations le permettent et dès que les cellules blastiques
    réapparaissent dans le sang ou dans la moëlle. Le fait d’attendre la normalisation de la numération pour reprendre le traitement est préjudiciable au contrôle ultérieur de la maladie.
    Les posologies seront aussi modifiées en cas de phénomènes toxiques
    autres qu’hématologiques et en cas d’association à d’autres agents chimiothérapiques.


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