ASPIRINE RICHARD 500 mg comprimés (Hôp)
ASPIRINE RICHARD 500 mg comprimés (Hôp)
Introduction dans BIAM : 25/6/1996
Dernière mise à jour : 12/3/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : COMPRIMES
Usage : adulte
Etat : commercialisé
Laboratoire : RICHARDProduit(s) : ASPIRINE RICHARD
Evénements :
- octroi d’AMM 23/12/1975
- publication JO de l’AMM 28/7/1976
- mise sur le marché 1/1/1995
- validation de l’AMM 14/12/1995
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 551699-0
100
plaquette(s) thermoformée(s)
10
unité(s)
PVC/alu
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : aucune liste
Prix Pharmacien HT : 138 F
TVA : 5.50 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- ACETYLSALICYLIQUE ACIDE 500 mg
- AMIDON DE BLE excipient
- TALC excipient
- ANALGESIQUE-ANTIPYRETIQUE (SALICYLE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N02B-A01.
Antalgique périphérique, antipyrétique, antiinflammatoire à dose élevée.
* Propriétés pharmacocinétiques :
L’acide acétylsalicylique est hydrolysé dans le plasma en métabolite actif. Celui-ci est en grande partie lié aux protéines du plasma. Sa concentration sanguine maximum est atteinte en 2 ou 4 heures. L’élimination urinaire augmente le pH urinaire. La demi-vie de l’acide salicylique est de 3 à 9 heures et augmente avec la dose administrée.
- ***
– Traitement symptomatique des douleurs d’intensité légère à modérée et/ou des états fébriles.
– Affections rhumatismales. - DOULEUR
- FIEVRE
- AFFECTION RHUMATISMALE
- BOURDONNEMENT D’OREILLE
Effet marquant habituellement un surdosage. - ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION)
Effet marquant habituellement un surdosage. - CEPHALEE
Effet marquant habituellement un surdosage. - ULCERE GASTRIQUE
- HEMORRAGIE DIGESTIVE
Patente (hématémèse, mélaena…) ou occulte, responsable d’une anémie ferriprive. Ces hémorragies sont d’auatnt plus fréquentes que la posologie est plus élevée. - SYNDROME HEMORRAGIQUE
Epistaxis, gingivorragies, purpura… avec augmentation du temps de saignement. Cette action persiste de 4 à 8 jours après arrêt de l’aspirine. Elle peut créer un risque hémorragique, en cas d’intervention chirurgicale. - REACTION D’HYPERSENSIBILITE
Accidents de sensibilisation : oedème de Quincke, urticaire, asthme, accidents anaphylactiques. - DOULEUR ABDOMINALE
- ENFANT
Les comprimés à 500 mg ne sont pas adaptés à l’enfant pour lequel il existe des dosages plus adaptés. - GOUTTE
L’aspirine est déconseillée en cas de goutte. - ULCERE GASTRIQUE(ANTECEDENTS)
L’aspirine doit être utilisée avec prudence. - ULCERE DUODENAL(ANTECEDENTS)
L’aspirine doit être utilisée avec prudence. - HEMORRAGIE DIGESTIVE(ANTECEDENT)
L’aspirine doit être utilisée avec prudence. - INSUFFISANCE RENALE
L’aspirine doit être utilisée avec prudence. - METRORRAGIE
L’aspirine doit être utilisée avec prudence : risque d’augmentation de l’importance et de la durée des règles. - MENORRAGIE
L’aspirine doit être utilisée avec prudence : risque d’augmentation de l’importance et de la durée des règles. - PORT DU STERILET
Risque (controversé) de diminution de son efficacité. - INTERVENTION CHIRURGICALE
Compte tenu de l’effet anti-agrégant plaquettaire de l’aspirine, apparaissant dès les très faibles doses et persistant plusieurs jours, il convient de prévenir le patient des risques hémorragiques pouvant survenir en cas de geste chirurgical même mineur (ex: extraction dentaire). - FORTES DOSES
Aux fortes doses recommandées en rhumatologie, il est nécessaire de surveiller l’apparition de bourdonnements d’oreille, de baisse de l’acuité auditive et des vertiges. Si ces troubles apparaissent, il est impératif de diminuer les doses.
- GROSSESSE
– Chez l’animal : un effet tératogène de l’aspirine a été observé.
– Chez la femme : sur la base de plusieurs enquêtes (en particulier d’une enquête prospective portant sur un nombre important de femmes), aucun effet tératogène de l’apsirine prise au cours du premier trimestre en traitement ponctuel, n’a été mis en évidence. Les données sont moins nombreuses pour les traitements chroniques.
Au cours du troisième trimestre, l’aspirine, comme tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines, peut exposer le foetus à une toxicité rénale et cardio-pulmonaire (hypertension pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel) et peut exposer en fin de grossesse la mère et l’enfant à un allongement du temps de saignement.
En conséquence, un traitement bref à base d’aspirine au cours des deux premiers trimestres, ne paraît pas poser de problèmes.
En revanche, pendant le troisième trimestre de la grossesse, toute prise d’aspirine est absolument contre-indiquée. - ALLAITEMENT
Contre-indiqué en cas de prises répétées : des concentrations élevées en salicylés dans le lait font courir au nouveau-né un risque toxique (acidose, syndrome hémorragique). - HYPERSENSIBILITE AUX SALICYLES
Et aux substances d’activité proche : notamment antiinflammatoires non stéroïdiens. La survenue de crise d’asthme, chez certains sujets, peut être liée à une allergie aux antiinflammatoires non stéroïdiens ou à l’aspirine. - ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
- MALADIE HEMORRAGIQUE
Constitutionnelle ou acquise. - RISQUE HEMORRAGIQUE
- ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
– Contre-indications absolues :
Association avec le méthotrexate à des doses supérieures ou égales à 15 mg/semaine, association avec les anticoagulants oraux lorsque les salicylés sont utilisés à fortes doses dans le traitement des affections rhumatismales.
– Contre-indications relatives :
Association avec les autres AINS, les anticoagulants oraux lorsque les salicylés sont utilisés à faibles doses dans le traitement des douleurs et de la fièvre, association avec les héparines par voie parentérale, les uricosuriques, la ticlopidine.
Traitement
L’intoxication est à craindre chez les sujets âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente) où elle peut être mortelle.
– Symptômes cliniques :
* Intoxication modérée :
Bourdonnements d’oreille,
sensation de baisse de l’acuité auditive, céphalées, vertiges, nausées sont la marque d’un surdosage et peuvent être contrôlés par réduction de la posologie.
* Intoxication sévère :
Fièvre, hyperventilation, cétose, alcalose respiratoire, acidose
métabolique, coma, collapsus cardio-vasculaire, insuffisance respiratoire, hypoglycémie importante.
– Traitement :
Transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé, évacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique, contrôle de l’équilibre
acide base, diurèse alcaline forcée, posssibilité d’hémodialyse ou de dialyse péritonéale si nécessaire, traitement symptomatique.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
Adulte : la posologie quotidienne maximale est de trois grammes.
A titre indicatif : un comprimé à cinq cents milligrammes, à renouveler si nécessaire au bout de quatre heures, sans dépasser la dose de six comprimés par jour.
–
Affections rhumatismales :
La posologie quotidienne est de quatre à six grammes à répartir dans la journée en trois ou quatre prises.
A titre indicatif : deux comprimés à cinq cents milligrammes, à renouveler toutes les six heures.
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Posologie
particulière :
– Sujet âgé :
La posologie quotidienne maximale est de deux grammes.
A titre indicatif : un comprimé à cinq cents milligrammes, à renouveler si nécessaire au bout de quatre heures, sans dépasser la dose de quatre comprimés par jour.