SUCRALFATE GNR 1 g granulé pr susp buv (arrêt de commercialisation)
SUCRALFATE GNR 1 g granulé pr susp buv (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 28/11/1996
Dernière mise à jour : 11/1/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : GRANULE POUR SUSPENSION BUVABLE
unidose
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : GNR-PHARMAProduit(s) : SUCRALFATE GNR
Evénements :
- octroi d’AMM 13/12/1989
- publication JO de l’AMM 12/4/1990
- mise sur le marché 18/1/1996
- arrêt de commercialisation 1/12/1998
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 332358-3
30
sachet(s)
papier/alu/PEEvénements :
- inscription SS 9/11/1995
- agrément collectivités 21/12/1995
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Matériel de dosage : unidose
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
EVITER L’HUMIDITE
CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES
Régime : aucune listeRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- SUCRALFATE 1 g
- HYPROMELLOSE excipient
- MACROGOL 6000 excipient
- SILICE COLLOIDALE excipient
- AMIDON DE MAIS excipient
- AROME MENTHE aromatisant
- ANTIULCEREUX (AUTRE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : A02B-X02.
Le sucralfate présente 3 types de propriétés :
1/ Protection mécanique :
Dans le tractus digestif le sucralfate se transforme en une substance visqueuse, fortement polarisée, adhésive, capable de se fixer électivement sur les lésions des muqueuses oesophagienne, gastrique, duodénale et colique. Cette affinité pour les tissus lésés s’explique par une interaction électrostatique entre le sulcralfate chargé négativement et les protéines de l’exsudat inflammatoire chargées positivement.
Le complexe ainsi formé isole et protège les lésions, en particulier au niveau du tractus gastro-intestinal où il s’oppose à la rétro-diffusion des ions H+.
2/ Action anti-pepsine et anti-sels biliaires :
La molécule de sucralfate possède un pouvoir adsorbant à l’égard de la pepsine et des sels biliaires qui lui permet de s’opposer à leur agression sur les muqueuses lésées.
3/ Stimulation des facteurs de protection physiologique et de la muqueuse gastro-duodénale :
Le sucralfate stimule la production de prostaglandines endogènes, de mucus et de bicarbonates, au niveau de la muqueuse gastro-duodénale.
De plus, le sucralfate inhibe les lésions induites chez l’animal par l’alcool et celles induites chez l’homme par les anti-inflammatoires non stéroïdiens (en particulier l’acide acétylsalicylique) sur la muqueuse gastro-duodénale.
- ***
– Ulcères gastriques et duodénaux évolutifs,
– Traitement préventif des rechutes des ulcères duodénaux chez les patients non infectées par Hélicobacter pylori ou chez qui l’éradication n’a pas été possible. - ULCERE GASTRIQUE
- ULCERE DUODENAL
- ULCERE GASTRIQUE(TRAITEMENT D’ENTRETIEN)
- CONSTIPATION (RARE)
dans environ 2% des cas. - SECHERESSE DE LA BOUCHE (EXCEPTIONNEL)
dans moins de 0,5% des cas. - NAUSEE (EXCEPTIONNEL)
dans moins de 0,5% des cas. - VOMISSEMENT (EXCEPTIONNEL)
dans moins de 0,5% des cas. - RASH (EXCEPTIONNEL)
dans moins de 0,5% des cas. - VERTIGE (EXCEPTIONNEL)
dans moins de 0,5% des cas. - DEPLETION PHOSPHOREE
Il existe un risque théorique de déplétion phosphorée par fixation d’aluminium sur les phosphates alimentaires lors de l’utilisation au long cours, à fortes doses du sucralfate.
- INSUFFISANCE RENALE
L’aluminium libéré dans l’estomac, bien que faiblement absorbé par le tube digestif, peut s’accumuler dans les tissus et notamment au niveau de l’encéphale (risque d’encéphalopathie), en cas d’insuffisance rénale chronique ; il convient donc d’éviter une administration prolongée (plusieurs mois). - HYPOPHOSPHATEMIE
Bien qu’aucune contre-indication n’ait été mise en évidence, il est prudent de ne pas administrer le sucralfate en cure prolongée chez les sujets présentant une hypophosphatémie (hyperparathyroïdie primitive, rachitisme dystrophique vitamino-résistant). - ULCERE GASTRIQUE
Il est recommandé de vérifier la bénignite de la lésion avant traitement.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
– Cicatrisation des ulcères gastriques évolutifs :
* un sachet quatre fois par jour pendant quatre à six semaines, soit :
. un sachet une demi-heure à une heure avant chacun des trois repas principaux.
. un sachet au coucher, environ
deux heures après le repas du soir.
– Cicatrisation des ulcères duodénaux évolutifs :
* deux modalités de traitement sont possibles :
a) un sachet quatre fois par jour pendant quatre à six semaines, soit :
. un sachet une demi-heure à une heure avant
chacun des trois repas principaux.
. un sachet au coucher, environ deux heures après le repas du soir.
b) deux sachets matin et soir pendantquatre à six semaines, soit :
. deux sachets le matin au réveil, une demi-heure à une heure avant le petit
déjeuner.
. deux sachets le soir, environ deux heures après le repas du soir.
– Prévention des rechutes de l’ulcère duodénal :
deux modalités de traitement sont possibles :
a) un sachet deux fois par jour soit :
. un sachet le matin au réveil, une
demi-heure à une heure avant le petit déjeuner.
. un sachet le soir pris soit une demi-heure à une heure avant le repas du soir, soit deux heures environ après le repas du soir.
b) deux sachets le soir, soit une demie-heure à une heure avant le repas du
soir, soit au coucher environ deux heures après le repas du soir.
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Mode d’emploi :
Il n’est pas nécessaire de prescrire en association des anti-sécrétoires, des anti-acides ou des pansements.