WELLVONE 750 mg/5 ml suspension buvable (Hôp)

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WELLVONE 750 mg/5 ml suspension buvable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 30/6/1997
Dernière mise à jour : 24/7/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SUSPENSION BUVABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GLAXO – WELLCOME

    Produit(s) : WELLVONE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 21/8/1996
    2. publication JO de l’AMM 1/3/1997
    3. mise sur le marché 15/5/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 560010-1

    1
    flacon(s)
    240
    ml
    PE

    Evénements :

    1. agrément collectivités 4/5/1997


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : cuillère-mesure
    5
    ml

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    NE PAS CONGELER

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIAMIBIEN (AUTRE) ET ANTIPROTOZOAIRE (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : P01A-X06.
      Mode d’action :
      L’atovaquone appartient à une nouvelle classe thérapeutique ayant un mécanisme d’action original. C’est un inhibiteur spécifique et puissant de la chaîne de transport des électrons des mitochondries eucaryotes, chez certains protozoaires parasites.
      Son site d’action semble être le complexe cytochrome BC1 (complexe III). L’effet métabolique final de ce type d’action semble être une inhibition de la synthèse d’acide nucléique et de l’ATP.
      Microbiologie :
      L’atovaquone a une puissante activité antiprotozoaire, à la fois in vitro et sur des modèles animaux, particulièrement vis-à-vis du protozoaire parasite suivant : le Pneumocystis carinii (Cl 50 : 0.1-1 microgramme/ml).
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      L’atovaquone est une molécule très liphophile et avec une faible solubilité aqueuse. Elle se lie à 99.9% aux protéines plasmatiques. Sa biodisponibiilité est faible, diminue relativement avec des doses uniques supérieures à 750 mg et montre une variabilité inter-individuelle importante.
      La biodisponibilité absolue d’une dose de 750 mg d’atovaquone, en suspension buvable, administrée avec une prise alimentaire chez des hommes adultes séropositifs pour le VIH est de 47% (contre 23% pour l’atovaquone comprimé). Après administration intraveineuse le volume de dsistribution et la clairance sont de 0.62 +/-0.19 l/kg et de 0.15 +/- 0.09 ml/min/kg respectivement.
      Lorsque l’atovaquone est administré avec un prise alimentaire, sa biodisponibilité est fortement augmentée.
      Chez le volontaire sain, un petit déjeuner normalisé (23 g d’apport lipidique, 610 Kcal) augmente d’un facteur 2 à 3 la biodisponibilité après une prise unique de 750 mg (SSC multipliée par 2.5 et Cmax par 3.5). Les valeurs des SSC, pour la suspension, sont respectivement de 324.3 +/- 115 microgrammes x heure/ml et 800.6 +/- 319.8 microgrammes x heure/ml chez les volontaires à jeun et avec une prise alimentaire.
      Dans un essai de pharmacocinétique et de tolérance chez des patients atteints de PCP, les résultats suivants ont été obtenues :
      1- Pour un nombre de patients de 18 et une posologie de 750 mg deux fois par jour une moyenne de concentration au steady-state à été de 22 microgrammes/ml (6 à 41 microg/ml). De plus, 67% des patients ont été retrouvés avec une concentration moyenne au steady-state supérieur à 15 microgrammes/ml.
      2- Pour un nombre de patients de 9 et une posologie de 1000 mg deux fois par jour, une moyenne de concentration au steady-state à été de 25.7 microgrammes/ml (15 à 36 microg/ml). De plus, 100% des patients ont été retrouvés avec une concentration moyenne au steady-state supérieur à 15 microgrammes/ml.
      Chez les volontaires sains et les patients atteints de SIDA, la demi-vie de l’atovaquone est de 2 à 3 jours.
      Chez le volontaire sain, l’atovaquone ne semble pas être métabolisée et son excrétion urinaire est négligeable. Elle est majoritairement éliminée sous forme inchangée dans les selles (supérieur à 90%).

    1. ***
      Traitement de la phase aiguë de la pneumonie à Pneumocystis carinii (PCP) dans les formes peu à modérément sévères (différence alvéolocapillaire en oxygène inférieure ou égale à 45 mmHg (6 kPa) et pression partielle artérielle en oxygène supérieur ou égale à 60 mmHg (8 kPa) chez les patients intolérants au traitement par le cotrimoxazole.
    2. PNEUMONIE A PNEUMOCYSTIS CARINII

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Dans les essais cliniques de l’atovaquone, les patients inclus étaient à un stade avancé de l’infection à VIH et ont souvent présenté des complications de leur maladie, ce qui rend l’évaluation de l’imputabilité des effets indésirables au traitement par l’atovaquone difficille.
    2. ERUPTION CUTANEE
    3. NAUSEE
    4. VOMISSEMENT
    5. DIARRHEE
    6. CEPHALEE
    7. INSOMNIE
    8. FIEVRE
    9. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
    10. AMYLASEMIE(AUGMENTATION)
    11. NATREMIE(DIMINUTION)
    12. NEUTROPENIE
    13. ANEMIE

    1. TROUBLES GASTROINTESTINAUX
      L’existence de diarrhée lors de la mise en route du traitement a été associée à des taux plasmatiques d’atovaquone significativement diminués, et a été corrélée avec une fréquence plus élevée d’échecs thérapeutiques et un plus faible taux de survie. En cas de diarrhée et chez les patients ayant des difficultés à prendre l’atovaquone avec une prise alimentaire, d’autres traitements devront être envisagés.
    2. PRECAUTIONS PARTICULIERES
      L’efficacité de l’atovaquone n’a pas été étudiée de façon systématique : 1) en cas d’échec des autres traitements de la PCP, y compris le cotrimoxazole. 2) pour le traitement des épisodes sévères de PCP : différence alvéolocapillaire en oxygène inférieur ou égale à 45 mmHg (6 kPa). 3) comme traitement prophylactique de la PCP. 4) versus un traitement de la PCP par pentamidine administré par voie intraveineuse.

      Il n’existe pas de données disponibles concernant les sujets immunodéprimés non-séropositifs pour le VIH, atteints de PCP.

      L’administration concomittante d’atovaquone et de rifampicine n’est pas recommandée.
    3. SUJET AGE
      Aucune évaluation clinique du traitement pas atovaquone n’a été effectuée chez le sujet âgé, celui-ci présentant rarement une infection à VIH. L’administration de l’atovaquone chez le sujet âgé devra donc être attentivement surveillée.
    4. PATHOLOGIES ASSOCIEES
      Lors d’une atteinte pulmonaire, les étiologies autres que la PCP devront être soigneusement recherchées afin d’utiliser les traitements appropriés, l’atovaquone n’étant pas un traitement efficace des pathologies associées d’origine bactérienne, virale, fongique ou mycobactérienne.
    5. GROSSESSE
      Il n’existe pas d’informations sur les effets de l’administration de l’atovaquone au cours de la grossesse.

      En conséquence, l’atovaquone ne devra pas être utilisée au cours de la grossesse, sauf si le bénéfice du traitement pour la mère paraît supérieur aux risques potentiels éventuels encourus par le foetus.

      Les données disponibles chez l’animal sont insuffisantes pour évaluer le risque potentiel encouru sur la reproduction.
    6. ALLAITEMENT
      L’excrétion de l’atovaquone dans le lait maternel n’est pas connue, aussi l’allaitement est déconseillée pendant le traitement.
    7. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Aucune étude n’a évalué l’effet de l’atovaquone sur les performances de conduite ou la capacité à utiliser des machines mais, de par la pharmacologie de ce produit, aucun effet sur de telles activités n’est attendu.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT

    Traitement

    Aucun cas de surdosage après administration orale d’atovaquone n’a été rapporté. En cas de surdosage un traitement symptomatique sera entrepris.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Adulltes :
    – Pneunonie à Pneumocystis carrinii : la posologie recommandée est de sept cent cinquante milligrammes deux fois par jour ( une fois cinq ml, matin et soir) pendant 21 jours, administrés avec une prise alimentaire.
    Des
    doses plus élevées pourraient être plus efficaces et seront évaluées.
    .
    Posologies particulières :
    – Enfants :
    L’efficacité de l’atovaquone n’a pas été étudiée chez l’enfant.
    – Sujet âgé :
    Il n’existe pas de données disponibles sur l’utilisation de
    l’atovaquone chez le sujet âgé.
    – Insuffisance rénale ou hépatique :
    L’utilisation de l’atovaquone n’a pas été étudiée de façon spécifique chez des patients insuffisants rénaux ou hépatiques.
    S’il s’avère nécessaire de traiter de tels patients avec
    l’atovaquone, la prudence est recommandée et l’administration devra être étroitement surveillée.
    .
    Mode d’emploi :
    – On insistera auprès des patients sur la nécessité de prendre la totalité de la dose de d’atovaquone avec une prise alimentaire.
    – La
    prise d’aliments, en particulier riches en graisse, augmente la biodisponibilté de l’atovaquone d’un facteur 2 à 3.


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