GYNO-DAKTARIN 2 pour cent gel vaginal

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GYNO-DAKTARIN 2 pour cent gel vaginal

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 14/10/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – R 14889


    Forme : GEL VAGINAL

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : JANSSEN – CILAG

    Produit(s)

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 9/7/1974
    2. mise sur le marché 1/9/1975
    3. validation de l’AMM 24/6/1996

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 317489-3

    1
    tube(s)
    70
    g
    alu verni

    Evénements :

    1. inscription SS 15/8/1975
    2. agrément collectivités 12/1/1982


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : système doseur
    g

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 28.62 F

    Prix public TTC : 41.70 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    • MICONAZOLE NITRATE 2 g
      Une graduation de 5 g de gel contient 0.1 g de nitrate de miconazole.

    Principes non-actifs

    1. ANTIINFECTIEUX GYNECOLOGIQUE (IMIDAZOLE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G01A-F04.
      Le nitrate de miconazole est un dérivé imidazolé doué d’une activité antifongique et antibactérienne.
      L’activité antifongique a été démontrée in vitro et s’exerce sur les agents responsables de mycoses cutanéo-muqueuses :
      – dermatophytes (Trichophyton, Epidermophyton, Microsporum),
      – Candida et autres levures,
      – Malassezia furfur (agent du Pityriasis capitis, du Pityriasis versicolor),
      – moisissures et autres champignons.
      L’activité antibactérienne a été démontrée in vitro vis-à-vis des bactéries Gram+.
      Son mécanisme d’action, différent de celui des antibiotiques se situe à plusieurs niveaux : membranaire (augmentation de la perméabilité), cytoplasmique (inhibition des processus oxydatifs au niveau des mitochondries), nucléaire (inhibition de la synthèse de l’A.R.N.) :
      – activité sur Corynebacterium minutissimum (érythrasma),
      – Actinomycètes.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Après administration intravaginale de nitrate de miconazole, les taux sériques sont minimes, de l’ordre de quelques nanogrammes par millilitre de plasma.

    1. ***
      Traitement local des mycoses vulvovaginales surinfectées ou non par des bactéries Gram+.
    2. CANDIDOSE GENITALE
    3. CANDIDOSE VULVOVAGINALE

    1. SENSATION DE BRULURE (FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Manifestation d’irritation locale.

    2. PRURIT (FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Manifestation d’irritation locale.

    3. DOULEUR ABDOMINALE (TRES RARE)
    4. DOULEUR PELVIENNE (TRES RARE)
    5. URTICAIRE (TRES RARE)
    6. RASH (TRES RARE)
    7. CEPHALEE (TRES RARE)
    8. HEMORRAGIE VAGINALE (TRES RARE)
      Léger à modéré.

    1. MISE EN GARDE
      – En l’absence d’une symptomatologie clinique évocatrice, la seule constatation d’un candida sur la peau ou les muqueuses ne peut constituer en soi une indication.

      – La candidose confirmée, il faut rechercher avec soin les facteurs écologiques pouvant favoriser le développement du champignon.

      Pour éviter les rechutes, l’éradication ou la compensation des facteurs favorisant est indispensable.

      – Il est souhaitable de traiter simultanément tout foyer à candida, reconnu pathogène, associé.
    2. REACTION ALLERGIQUE
      En cas d’intolérance locale ou de réaction allergique, le traitement. sera interrompu.
    3. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      Il est déconseillé d’utiliser un savon à pH acide (pH favorisant la multiplication des candidoses). Pour la toilette utiliser un savon à pH neutre ou acide.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX IMIDAZOLES (absolue)
      Ou à l’un des composants.
    2. ALLAITEMENT (relative)
      L’utilisation de ce médicament est déconseillée pendant l’allaitement, en l’absence de données sur le passage dans le lait du nitrate de miconazole.
    3. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Association déconseillée :
      Spermicide : Tout traitement local vaginal est susceptible d’inactiver une contraception locale spermicide.

    Voies d’administration

    – 1 – VAGINALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Administration intravaginale de cinq grammes de gel à l’aide de l’applicateur gradué, une fois par jour le soir au coucher pendant quatorze jours consécutifs.
    – Pour les manifestations vulvaires, anales et périanales éventuelles,
    appliquer le gel sur les zones externes, deux fois par jour, matin et soir après la toilette.
    .
    .
    Mode d’emploi :
    – Toilette avec un savon à pH neutre ou alcalin.
    – Le traitement s’accompagnera de conseils d’hygiène (port de sous vêtements en coton,
    éviter les douches vaginales, le port de tampon interne pendant le traitement…) et dans la mesure du possible, de la suppression des facteurs favorisant.
    – Le traitement du partenaire se discutera en fonction de chaque cas.
    – Ne pas interrompre le
    traitement pendant les règles.
    .
    Grossesse :
    Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce
    jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
    En clinique, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’a apparemment révélé
    aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier de ce médicament. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque.
    En conséquence, ce traitement peut être prescrit pendant la grossesse si besoin.


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