TOPSYNE NEOMYCINE Pommade
TOPSYNE NEOMYCINE Pommade
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 17/12/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – CS 1709
Forme : POMMADE
Etat : commercialisé
Laboratoire : CASSENNE MARIONProduit(s) : TOPSYNE
Evénements :
- mise sur le marché 24/8/1973
- octroi d’AMM 30/3/1978
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 315241-4
1
tube(s)
15
g
aluEvénements :
- agrément collectivités 26/6/1973
- inscription SS 11/7/1973
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 48
mois
A L’ABRI DE LA CHALEURRégime : liste I
Réglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 8.07 F
Prix public TTC : 14.20 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Par poids : 100
g- FLUOCINONIDE 0.05 g
- NEOMYCINE SULFATE 0.50 g
- PROPYLENE CARBONATE excipient
- PROPYLENE GLYCOL excipient
- COMPLEXE STEROLIQUE DE LANOLEINE excipient
- CIRE BLANCHE excipient
- VASELINE excipient
- DERMOCORTICOIDE D’ACTIVITE FORTE ASSOCIE A ANTIBIOTIQUE (principale)
Bibliographie : Classe ATC : D07C-C05.
De synthèse à usage exclusivement topique, activité antiinflammatoire forte (classe II) . Dans la préparation, le corticoïde est le principe actif essentiel.
La supériorité de l’association sur la corticothérapie locale isolée n’a pu être démontrée que pour les premiers jours de traitement et lorsque la population microbienne, en particulier de staphylocoques est très importante.
Cependant, une impétiginisation franche relève d’une antibiothérapie par voie générale.
Bactéricide de la famille des aminosides actif sur staphylocoques et bacilles gram – l’antibiotique traite une infection associée mais n’a pas d’indication dans sa prévention.
-
Eczémas secs surinfectés et en règle générale, toutes les dermatoses d’origine inflammatoire justiciables d’une corticothérapie locale avec surinfection à condition qu’elles ne soient pas suintantes, en début de traitement et pendant une période n’excédant pas 8 jours.
Proposé en début de traitement et pendant une période n’excédant pas 8 jours dans les dermites de stases péri-ulcéreuses surinfectées.
- SECHERESSE DE LA PEAU (EXCEPTIONNEL)
- ERUPTION ACNEIFORME (EXCEPTIONNEL)
Ou pustuleuse. - HYPERTRICHOSE (EXCEPTIONNEL)
- DEPIGMENTATION DE LA PEAU (EXCEPTIONNEL)
- DERMATITE PERIORALE (EXCEPTIONNEL)
- ACNE ROSACEE (EXCEPTIONNEL)
Apparition ou aggravation. - VERGETURE
Favorisées chez l’adolescent à la racine des membres notamment, pouvant apparaître avec les corticoÏdes des classes un et deux , dès les 10 premiers jours de traitement. - ECZEMA
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGEEffet dû à l’antibiotique.
Allergique de contact, en cas d’utilisation sur les dermites de stase notamment péri-ulcéreuses. Les lésions d’eczéma peuvent disséminer à distance des zones traitées.
Allergie croisée possible avec les autres aminosides. - EFFETS SYSTEMIQUES
Condition(s) Favorisante(s) :
NOUVEAU-NE
PEAU LESEE
TRAITEMENT PROLONGEEn cas de lésion étendue.
- LESIONS SUINTANTES
Cette pommade n’est pas adaptée au traitement de lésions suintantes et des plis, en raison de son caractère occlusif favorisant l’infection. - TRAITEMENT PROLONGE
Le traitement ne doit pas dépasser 8 jours car :
– l’intérêt de l’association n’est pas démontré au delà de cette date.
– un traitement prolongé par erreur sur le visage ou sur des surfaces étendues, sous occlusion ou en couche épaisse, en raison du passage du corticoïde et/ou de l’antibiotique dans la circulation générale, peut entrainer les effets systémiques d’une corticothérapie ou d’une antibiothérapie.
Ces effets sont particulièrement à craindre chez le nourrisson et les enfants en bas âge.
– en raison de la présence de l’antibiotique, il existe une possibilité de sélection de germes résistants. - NOURRISSON
Eviter les corticoïdes forts (I et II) . Il faut se méfier particulièrement des phénomènes d’occlusions spontanés pouvant survenir dans les plis ou dans les culottes imperméables. - REACTION ALLERGIQUE
La présence d’un corticoïde n’empêche pas les manifestations cutanées d’allergie à l’antibiotique mais peut en modifier leur expression clinique. - SENSIBILITE CUTANEE
La sensibilisation cutanée à l’antibiotique peut compromettre l’utilisation ultérieure par voie générale d’un antibiotique antigéniquement apparente.
- INFECTION BACTERIENNE PRIMITIVE
L’utilisation de cette association risque de les aggraver. De plus, elle modifie leur symptomatologie, rendant le diagnostic et le traitement ultérieur plus difficiles. - INFECTION VIRALE PRIMITIVE
L’utilisation de cette association risque de les aggraver. De plus, elle modifie leur symptomatologie, rendant le diagnostic et le traitement ultérieur plus difficiles. - INFECTION FONGIQUE PRIMITIVE
L’utilisation de cette association risque de les aggraver. De plus, elle modifie leur symptomatologie, rendant le diagnostic et le traitement ultérieur plus difficiles. - ULCERES DE JAMBES
- PLAIES ATONES
- ESCARRES
- ACNE ROSACEE
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- PANSEMENT OCCLUSIF
En cas de dermatose surinfectée.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Deux applications par jour.
.
Mode d’Emploi :
Deux applications suivies d’un léger massage. Habituellement le traitement ne doit pas dépasser huit jours et ne doit pas être appliqué sur des surfaces cutanées étendues.
Eviter
également les applications en couches épaisses.