EPITOMAX 100 mg comprimés pelliculés

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EPITOMAX 100 mg comprimés pelliculés

Introduction dans BIAM : 26/5/1998
Dernière mise à jour : 12/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Usage : adulte, enfant + de 6 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : JANSSEN – CILAG

    Produit(s) : EPITOMAX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 11/3/1997
    2. publication JO de l’AMM 7/12/1997
    3. mise sur le marché 23/4/1998
    4. rectificatif d’AMM 30/11/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 342645-5

    1
    flacon(s)
    28
    unité(s)
    PE

    Evénements :

    1. agrément collectivités 15/3/1998
    2. inscription SS 15/3/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 188.93 F

    Prix public TTC : 221.90 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIEPILEPTIQUE (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N03A-X11
      Le topiramate est un nouvel antiépileptique classé comme monosaccharide sulfamate-substitué. Trois propriétés pharmacologiques qui contribuent à son effet anticonvulsivant ont été décrites :
      – le topiramate diminue la fréquence à laquelle les potentiels d’action sont générés lorsque les neurones sont soumis à une dépolarisation soutenue, témoin d’un blocage état-dépendant des canaux sodium voltage-dépendants ;
      – le topiramate augmente la fréquence d’activation des récepteurs GABA-A par l’acide gamma-amino-butyrique (GABA) ainsi que la capacité du GABA à induire l’influx des ions chlore dans les neurones. Cet effet n’est pas bloqué par le flumazénil, un antagoniste des benzodiazépines;
      – le topiramate antagonise faiblement l’activité excitatrice du glutamate au niveau des récepteurs de type kaïnate/AMPA. Il n’a pas d’effet apparent au niveau des récepteurs de type N-méthyl-D-aspartate (NMDA).
      En outre, le topiramate inhibe certaines isoenzymes de l’anhydrase carbonique. Cet effet pharmacologique est beaucoup plus faible que celui de l’acétazolamide, inhibiteur bien connu de l’anhydrase carbonique ; il ne semble pas que cet effet participe de façon importante à l’activité antiépileptique du topiramate.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      Le topiramate est rapidement et bien absorbé. Le suivi des taux plasmatiques de topiramate en routine n’est pas nécessaire. Par la mesure de la radioactivité dans l’urine, on a pu établir que le taux d’absorption moyen d’une dose de 100 mg de topiramate marqué au C14 était d’au moins 81 %. L’alimentation n’a pas d’influence significative sur la biodisponibilité du topiramate en dehors d’une diminution du Tmax (2,8 h au lieu de 3,7 h). 13 à 17 % environ du topiramate sont liés aux protéines plasmatiques. Le volume de distribution apparent moyen pour des doses uniques allant jusqu’à 1 200 mg a été de 0,55 à 0,8 l/kg. Ce volume varie en fonction du sexe. Chez la femme, les valeurs sont égales à 50 % environ de celles de l’homme.
      Le topiramate n’est pas fortement métabolisé (20 %) chez les volontaires sains. Il est métabolisé jusqu’à 50 % chez les patients recevant un traitement antiépileptique inducteur enzymatique concomitant. 6 métabolites ont été isolés, caractérisés et identifiés à partir du plasma, de l’urine et des fèces chez l’homme. Les 2 métabolites les plus proches structurellement du topiramate n’ont que peu ou pas d’activité anticonvulsivante.
      Chez l’homme, la principale voie d’élimination du topiramate inchangé et de ses métabolites est rénale. La clairance plasmatique est d’environ 20 à 30 ml/min chez l’homme après administration orale. Les taux plasmatiques de topiramate présentent une faible variabilité interindividuelle, la pharmacocinétique est linéaire : la clairance plasmatique reste constante et la surface sous la courbe des concentrations plasmatiques augmente proportionnellement à la dose chez les sujets sains après administration d’une dose orale unique comprise entre 100 et 400 mg. Chez les patients à fonction rénale normale, 4 à 8 jours peuvent être nécessaires pour atteindre l’état d’équilibre. Après administration répétée deux fois par jour de doses orales de 100 mg de topiramate à des sujets sains, la Cmax moyenne est de 6,76 mcg/ml. Après administration de doses multiples de 50 mg et 100 mg de topiramate deux fois par jour, la demi-vie d’élimination plasmatique moyenne est d’environ 21 heures.
      Chez les patients présentant une insuffisance rénale (clairance de la créatinine < ou = 60 ml/min), les clairances plasmatique et rénale du topiramate sont diminuées. La clairance plasmatique est diminuée chez les patients qui présentent une néphropathie au stade terminal. En conséquence, les concentrations plasmatiques de topiramate, pour une même dose, peuvent être plus importantes chez les insuffisants rénaux que chez les patients ayant une fonction rénale normale. Chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée ou sévère, les taux plasmatiques peuvent atteindre l'état d'équilibre en 10 à 15 jours, alors qu'il ne faut que 4 à 8 jours chez les patients ayant une fonction rénale normale.
      Chez les sujets âgés, en l’absence de néphropathie sous-jacente, la clairance plasmatique du topiramate reste inchangée.
      Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée à sévère, la clairance plasmatique du topiramate est diminuée. L’augmentation de 30 % des taux plasmatiques ne nécessite pas, en principe, d’ajustement des doses.
      Chez l’enfant à partir de 4 ans, la pharmacocinétique du topiramate en traitement additionnel est linéaire de 1 à 9 mg/kg/24 h, c’est-à-dire que les concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre augmentent proportionnellement à la dose.
      La clairance est en moyenne 50 % plus élevée que chez l’adulte. En conséquence, les concentrations plasmatiques de topiramate, pour une même dose en mg/kg, peuvent être plus basses chez l’enfant que chez l’adulte.
      Les traitements antiépileptiques inducteurs enzymatiques accentuent la diminution des concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre du topiramate.

    1. ***
      * Chez l’adulte :
      . en association aux autres traitements antiépileptiques quand ceux-ci sont insuffisamment efficaces :
      – Traitement des épilepsies généralisées : crises cloniques, toniques, tonico-cloniques.
      – Traitement des épilepsies partielles : crises partielles avec ou sans généralisation.
      * Chez l’enfant de plus de 4 ans :
      en association aux autres traitements antiépileptiques quand ceux-ci sont insuffisamment efficaces :
      – Traitement des épilepsies généralisées : crises cloniques, toniques, tonico-cloniques.
      – Traitement des épilepsies partielles : crises partielles avec ou sans généralisation.
    2. EPILEPSIE PARTIELLE
    3. EPILEPSIE(GRAND MAL)

    1. SENSATION DE VERTIGE
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
    2. ATAXIE
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
    3. TROUBLE DE L’EQUILIBRE
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
    4. TROUBLE DE L’ELOCUTION
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
    5. RALENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
    6. PARESTHESIE
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
    7. NYSTAGMUS
      Chez l’adulte.
    8. TROUBLE DE LA PAROLE
      Chez l’adulte.
    9. SOMNOLENCE
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
    10. NERVOSITE
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
    11. TROUBLE DE LA MEMOIRE
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
    12. CONFUSION MENTALE
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
    13. ANOREXIE
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
    14. TROUBLE COGNITIF
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
      Difficulté de concentration
    15. TROUBLE DE L’ATTENTION
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
    16. DEPRESSION
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
    17. TROUBLE DE L’HUMEUR
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
    18. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (RARE)
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
    19. TROUBLE DE L’IDEATION (RARE)
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
    20. TROUBLE EMOTIF (RARE)
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
    21. INDIFFERENCE (RARE)
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
    22. PSYCHOSE (RARE)
      Chez l’adulte.
    23. AGRESSIVITE (RARE)
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
    24. DIPLOPIE
      Chez l’adulte.
    25. NAUSEE
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
    26. DOULEUR ABDOMINALE
      Chez l’adulte.
    27. ASTHENIE
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
    28. POIDS(DIMINUTION)
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
      Chez l’enfant : perte de poids ou absence de prise de poids chez des enfants en période de croissance.
    29. DYSGUEUSIE (RARE)
      Chez l’adulte.
    30. LEUCOPENIE (RARE)
      Chez l’adulte et chez l’enfant.
    31. LITHIASE URINAIRE (RARE)
      Chez l’adulte.
    32. THROMBOSE VASCULAIRE
      Chez l’adulte.
      Des cas isolés d’événements thromboemboliques ont été décrits, sans que la relation avec la prise du topiramate soit établie.
    33. HYPERCINESIE
      Chez l’enfant.
    34. SIALORRHEE
      Chez l’enfant.
    35. HALLUCINATION
      Chez l’enfant.
    36. ACIDOSE METABOLIQUE
      Chez l’enfant.
    37. LYMPHOCYTOSE
      Chez l’enfant.

    1. MISE EN GARDE
      – Recommandation :
      L’efficacité du topiramate n’a pas été démontrée dans les absences.
      L’inroduction d’un médicament antiépileptique peut, rarement, être suivie d’une recrudescence des crises ou de l’apparition d’un nouveau type de crise chez le patient, et ce indépendamment des fluctuations observées dans certaines maladies épileptiques. En ce qui concerne le topiramate, les causes de ces aggravations peuvent être : un choix de médicament mal approprié vis à vis des crises ou du syndrome épileptique du patient, une modification du traitement antiépileptique concomitant ou une interaction pharmacocinétique avec celui-ci, une toxicité ou un surdosage. Il peut ne pas y avoir d’autre explication qu’une réaction paradoxale.
      – Néphrolithiase :
      En raison de son activité inhibitrice de l’anhydrase carbonique, le risque de formation de calculs rénaux est augmenté, particulièrement chez les patients prédisposés à la néphrolithiase. Une hydratation adéquate est recommandée pour réduire ce risque. Les facteurs de risque de néphrolithiase sont, notamment, les antécédents familiaux et personnels de néphrolithiase et d’hypercalciurie. Aucun de ces facteurs de risque ne permet de prédire avec certitude la formation de calculs pendant un traitement par le topiramate. Il convient d’éviter d’associer le topiramate avec les médicaments susceptibles d’augmenter le risque de formation de calculs rénaux.
      – Crises de rebond :
      Comme avec tout antiépileptique, l’arrêt du traitement par le topiramate doit se faire de manière progressive pour éviter l’apparition de crises de rebond. Dans les études cliniques chez l’adulte, les doses ont été réduites de 100 mg par jour par palier d’une semaine.
      – Perte de poids :
      Une perte de poids ou l’absence de prise de poids chez des enfants en période de croissance a été observée dans les études cliniques avec le topiramate. Il convient de surveiller la courbe de poids et d’envisager un complément alimentaire, si nécessaire.
    2. GROSSESSE
      – Risque lié à l’épilepsie et aux antiépileptiques :
      Tous antiépileptiques confondus, il a été montré que dans la descendance des femmes épileptiques traitées, le taux global de malformations est de 2 à 3 fois supérieur à celui de la population générale (3 % environ) ; bien que l’on constate une augmentation du nombre d’enfants malformés avec la polythérapie, la part respective des traitements et de la maladie n’a pas été réellement évaluée.
      Les malformations le plus souvent rencontrées sont des fentes labiales et des malformations cardiovasculaires. Par ailleurs, l’interruption brutale du traitement antiépileptique peut entraîner une aggravation de la maladie préjudiciable à la fois à la mère et au foetus.
      – Risque lié au topiramate :
      Les études réalisées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène du topiramate.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du topiramate lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
      Compte tenu de ces données :
      – si la grossesse est envisagée, elle représente l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement ;
      – pendant la grossesse, un traitement antiépileptique efficace avec le topiramate ne doit pas être interrompu, l’aggravation de la maladie étant préjudiciable à la fois à la mère et au foetus.
    3. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention des conducteurs de véhicules et des utilisateurs de machines doit être attirée sur le risque de somnolence, troubles visuels, étourdissements, ataxie et troubles de l’équilibre, trouble de la coordination ou autres troubles neuropsychiatriques, en particulier tant que la réponse du patient au médicament n’est pas connue, et en cas d’association à d’autres médicaments sédatifs.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. HYPERSENSIBILITE AUX SULFAMIDES
    3. GALACTOSEMIE
      En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale.
    4. MALABSORPTION DES SUCRES
      En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
    5. ALLAITEMENT (relative)
      En l’absence de données concernant le passage dans le lait maternel, et compte tenu des effets indésirables de ce médicament, l’allaitement est déconseillé pendant le traitement.

    Traitement

    En cas de prise massive de topiramate, si l’ingestion est récente, il convient de pratiquer un lavage gastrique en urgence.
    La surveillance des fonctions vitales s’impose. Bien que l’hémodialyse soit une méthode efficace pour éliminer le topiramate de
    l’organisme, il n’a pas été nécessaire de la pratiquer dans les cas de surdosage aigu, même après l’ingestion de doses supérieures à 20 g chez un patient.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    1 / Chez l’ adulte et le sujet âgé :
    Il est conseillé de commencer le traitement à faible dose et d’augmenter ensuite progressivement la posologie jusqu’à atteindre la dose efficace.
    Commencer le traitement avec une dose de 25 à 50
    mg en une prise le soir, pendant une semaine, puis augmenter la dose de 25 à 50 mg par jour jusqu’à 100 mg par jour, en deux prises, par paliers d’une ou deux semaines.
    La dose efficace minimale est de 200 mg par jour.
    La dose d’entretien habituelle est
    comprise entre 200 mg et 600 mg par jour, en deux prises, au cours ou en dehors des repas.
    La réponse clinique (c’est-à-dire contrôle des crises, absence d’effets secondaires) doit guider l’augmentation de la dose. Chez certains patients, une dose
    unique journalière peut suffire.
    Dans certains cas, des doses allant jusqu’à 1 000 mg par jour, dose maximale à ne pas dépasser, peuvent s’avérer nécessaires.
    Il n’est pas nécessaire de contrôler les taux plasmatiques pour optimiser le traitement par le
    topiramate.
    2 / Chez l’insuffisant rénal :
    L’adaptation posologique se fera par palier de 50 mg.
    A partir d’une dose quotidienne de 200 mg, l’adaptation posologique sera particulièrement prudente.
    La dose d’entretien devrait être d’environ la moitié de
    la dose préconisée en l’absence d’insuffisance rénale.
    Patients hémodialysés : le topiramate est éliminé du plasma par hémodialyse ; les jours où le patient est soumis à une hémodialyse, il convient d’administrer une dose supplémentaire de topiramate,
    égale à environ la moitié de la dose quotidienne. La dose supplémentaire doit être administrée en deux prises, au début et à la fin de la séance d’hémodialyse. La dose supplémentaire peut varier selon les caractéristiques du matériel de dialyse
    utilisé.
    3 / Chez l’insuffisant hépatique :
    En principe, un ajustement des doses n’est pas nécessaire.
    La prudence est cependant recommandée lors des augmentations posologiques.
    4 / Chez l’enfant à partir de 4 ans :
    En raison du risque de fausse-route,
    cette forme comprimé n’est pas adaptée à l’enfant de moins de 6 ans.
    Commencer le traitement avec une dose de 1 à 3 mg/kg/jour, en une prise le soir ou deux prises par jour, pendant une semaine, puis augmenter la dose de 1 à 3 mg/kg/jour, en deux
    prises, par palier d’une à deux semaines.
    La réponse clinique doit guider l’augmentation de la dose.
    La dose journalière totale recommandée est de 5 à 9 mg/kg en deux prises. Toutefois, la posologie optimale peut être jusqu’à 50 % plus élevée chez
    l’enfant que chez l’adulte en raison d’une clairance en moyenne 50 % plus élevée.
    .
    Modalités d’arrêt du traitement :
    L’arrêt du traitement doit se faire de manière progressive.
    .
    .
    Mode d’emploi :
    Avaler le comprimé avec un peu d’eau.


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