TOBRADEX collyre en suspension

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TOBRADEX collyre en suspension

Introduction dans BIAM : 2/12/1998
Dernière mise à jour : 13/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 22636


    Forme : COLLYRE EN SUSPENSION

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ALCON

    Produit(s) : TOBRADEX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 25/9/1997
    2. publication JO de l’AMM 22/4/1998
    3. mise sur le marché 2/11/1998
    4. rectificatif d’AMM 21/9/1999
    5. rectificatif d’AMM 6/9/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 344299-7

    1
    flacon(s)
    5
    ml
    PE

    Evénements :

    1. agrément collectivités 6/5/1998
    2. inscription SS 6/5/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel complémentaire : 1 embout compte-gouttes

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 4
    semaine(s)

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 17.59 F

    Prix public TTC : 27.70 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. PRODUIT OPHTALMOLOGIQUE CORTICOIDE ET ANTIINFECTIEUX (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : S01C-A01
      Antibiotique de la famille des aminosides par voie locale :
      SPECTRE DÂACTIVITE ANTI-BACTERIENNE:
      Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

      S inférieur ou égal à 4mg/l et R > 8 mg/l

      La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer dÂinformations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement dÂinfections sévères. Ces données ne peuvent apporter quÂune orientation sur les probabilités de la sensibilité dÂune souche bactérienne à cet antibiotique.
      Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous: (Fréquence de résistance acquise en France supérieure à 10 %(valeurs extrêmes)
      CATEGORIE

      ESPECES SENSIBLES
      Aérobies à Gram positif

      Corynebacterium
      Listeria monocytogenes
      Staphylococcus méti-S

      Aérobies à Gram négatif

      Acinetobacter (essentiellementAcinetobacter baumannii)
      Branhamella catarrhalis
      Campylobacter
      Citrobacter fieundii
      Citrobacter koseri
      Enterobacter aerogenes 40 – 70 %
      Enterobacter cloacae 0-15%
      Escherichia coli
      Haemophilus influenzae
      Klebsiella 0-20%
      Morganella morganii
      Proteus mirabilis 0-20%
      Proteus vulgaris
      Pseudomonas aeruginosa 5-30%
      Salmonella

      Serratia 5-30%
      Shigella
      Yersinia

      ESPECES MODEREMENT SENSIBLES
      (in vitro de sensibilité intermédiaire)

      Aérobies à Gram négatif

      Pasteurella

      ESPECES RESISTANTES

      Aérobies à Gram positif
      Entérocoques*
      Dans certaines indications, la tobramycine peut être utilisée en association, en particulier avec les bêta-lactamines (septicémies, endocardites) à lÂexception des infections à Enterococcus faecium. Toutefois, la synergie est abolie lorsque les espèces impliquées (streptocoques,entérocoques) présentent une résistance acquise de haut niveau à la tobramycine (30 – 50 % des souches).

      Nocardia asteroïdes
      Staphylococcus méti-R**: La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de lÂensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
      Streptococcus

      Aérobies à Gram négatif
      Alcaligenes denitrificans
      Burkholderia cepacia
      Flavobacterium sp.
      Providencia stuartii
      Stenotrophomonas maltophilia

      Anaérobies
      Bactéries anaérobies strictes

      Autres
      Chlamydia
      Mycoplasmes
      Rickettsies

      Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques de la tobramycine. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier lÂactivité de lÂantibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      En usage topique, la tobramycine ne passe qu’extrêmement peu dans l’humeur aqueuse.

    1. ***
      Traitement local anti-inflammatoire et antibactérien vis-à-vis des germes sensibles à la tobramycine, après chirurgie de la cataracte.
      -il convient de tenir compte des recommanations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.
      -Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.
    2. CATARACTE
    3. CHIRURGIE OCULAIRE(ADJUVANT)

    1. IRRITATION LOCALE
      Transitoire : prurit, gonflement de paupières, érythème conjonctival.
    2. PRURIT
    3. OEDEME DES PAUPIERES
    4. ERYTHEME
      conjonctival.
    5. REACTION ALLERGIQUE LOCALE
    6. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
      cutanéo-conjonctivale.
    7. ECZEMA ALLERGIQUE DE CONTACT
      En raison de la présence de chlorure de benzalkonium, risque d’eczéma de contact.
    8. IRRITATION OCULAIRE
      En raison de la présence de chlorure de benzalkonium, risque d’irritation.
    9. HYPERTENSION OCULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Cortico-induite.

    10. TROUBLE OCULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Opacification du cristallin et kératite superficielle due à la présence de corticoïde.

    11. RETARD DE CICATRISATION
      En cas d’ulcération cornéenne ou sclérale, les corticoïdes peuvent retarder la cicatrisation et favoriser la surinfection.

    1. HYPERSENSIBILITE
      En cas d’hypersensibilité, le traitement doit être arrêté.
    2. MISE EN GARDE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      EMPLOI REPETE
      TRAITEMENT PROLONGE

      Des instillations répétées et/ou prolongées du collyre peuvent entraîner un passage systémique non négligeable du corticoïde.

      Des instillations répétées et/ou prolongées du collyre peuvent entraîner une hypertonie oculaire chez certains patients.

    3. NOURRISSON
      L’usage du produit doit être évité chez le nourrisson. La tolérance et l’efficacité du produit n’ont pas été évaluées chez l’enfant de moins d’un an.
    4. INJECTIONS PERI-OCULAIRES
      Le collyre ne doit pas être employé en injection péri-oculaire.
    5. INJECTIONS INTRA-OCULAIRES
      Le collyre ne doit pas être employé en injection intra-oculaire.
    6. SURVEILLANCE MEDICALE
      En l’absence d’amélioration rapide ou en cas de traitement prolongé, une surveillance médicale régulière comportant des contrôles bactériologiques avec étude de la sensibilité du germe permet de dépister une résistance au produit et d’adapter éventuellement le traitement.
    7. SURVEILLANCE OPHTALMOLOGIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Comme pour toutes les préparations ophtalmiques contenant un corticoïde, l’usage prolongé nécessite une surveillance ophtalmologique particulièrement attentive de la cornée, de la tension oculaire et du cristallin.

    8. TRAITEMENTS ASSOCIES
      En cas de traitement concomitant par un collyre contenant un principe actif différent, instiller les collyres à 15 minutes d’intervalle.
    9. PORT DE LENTILLES DE CONTACT
      En raison de la présence du conservateur (le chlorure de benzalkonium).Le port de lentilles de contact souples est déconseillé pendant la durée du traitement.
    10. SPORTIFS
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif (dexaméthasone) pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors de contrôles antidopage.
    11. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Possibilité de troubles de la vision liés à l’instillation du collyre. Dans ce cas, il convient, pendant toute la durée des troubles, d’éviter de conduire des véhicules ou d’utiliser des machines.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. KERATITE HERPETIQUE
      Epithéliale dendritique.
    3. KERATITE MYCOSIQUE
    4. KERATOCONJONCTIVITE
      Virale épidémique au stade précoce.
    5. GROSSESSE (relative)
      Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé pendant la grossesse.
      En cas d’administration oculaire le passage systémique est non négligeable.
      La présence de tobramycine conditionne la conduite à tenir.
      – Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une atteinte de l’appareil cochléo-vestibulaire et de la fonction rénale sur plusieurs espèces.
      – En clinique, quelques cas d’atteinte cochléo-vestibulaire ont été décrits avec certains aminosides.
      – En conséquence, l’utilisation de ce médicament est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l’argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée (oreilles, reins).
      Dans le cas où la prescription d’un aminoside par voie systémique apparaît indispensable, l’adaptation posologique se fera en fonction du poids et de la fonction rénale de la patiente.
    6. ALLAITEMENT (relative)
      Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé en période d’allaitement.
      En cas d’administration oculaire le passage systémique est non négligeable.
      La présence de tobramycine conditionne la conduite à tenir.
      Le passage des aminosides dans le lait maternel est mal connu mais probablement faible. L’absorption de ces substances par le tractus digestif du nouveau-né est considéré comme négligeable.
      Leur présence dans l’intestin du nouveau-né peut provoquer une destruction de la flore digestive et entraîner la survenue de candidoses ou de diarrhées. De plus, l’oto-néphrotoxicité des aminosides constitue un risque potentiel supplémentaire.
      En conséquence, en cas de prescription de ce médicament, l’allaitement est déconseillé.
    7. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Ce médicament ne doit généralement pas être utilisée en association avec :
      + les médicaments non antiarythmiques donnant des torsades de pointe ;
      + d’autres aminosides (ce niveau de contre-indication relative prend en compte la voie d’administration et les doses administrées) ;
      + les polymyxines par voie parentérale ;
      + la toxine botulique.

    Voies d’administration

    – 1 – OCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Adulte :
    * Après l’intervention, instiller une goutte dans le cul-de-sac conjonctival toutes les quatre à six heures en fonction des symptômes.
    La fréquence des instillations pourra :
    – être augmentée si la symptomatologie le
    nécessite,
    – puis être diminuée progressivement en fonction de l’amélioration des signes cliniques.
    * La durée du traitement postopératoire est à adapter en fonction de la symptomatologie.
    .
    Mode d’emploi :
    – Bien agiter avant l’emploi.
    – Se laver
    soigneusement les mains.
    – Eviter de toucher l’oeil ou les paupières avec l’embout compte-gouttes.
    – Instiller Tobradex suspension ophtalmique dans le cul-de-sac conjonctival inférieur de l’oeil en regardant vers le haut et en tirant légèrement la
    paupière inférieure vers le bas.
    – Relâcher la paupière inférieure et cligner des yeux à plusieurs reprises pour être sûr que le liquide recouvre la totalité de l’oeil.
    – L’oeil fermé, essuyer proprement l’excédent.
    – Fermer le flacon après utilisation.


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