ZAMUDOL LP 100 mg gélules à libération prolongée

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ZAMUDOL LP 100 mg gélules à libération prolongée

Introduction dans BIAM : 3/6/1999
Dernière mise à jour : 18/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES A LIBERATION PROLONGEE

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ASTA MEDICA

    Produit(s) : ZAMUDOL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 15/4/1998
    2. publication JO de l’AMM 20/12/1998
    3. mise sur le marché 20/5/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 346543-2

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/PVDC/alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 28/10/1998
    2. inscription SS 28/10/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 79.15 F

    Prix public TTC : 99.70 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE MORPHINIQUE (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02A-X02
      Le tramadol est un antalgique d’action centrale, doté de propriétés agonistes des opiacés. Il se compose de deux énantiomères : l’isomère (+) a une action essentiellement opiacée, son activité s’exerçant préférentiellement sur le récepteur mu ; l’isomère (-) potentialise l’effet antalgique de l’isomère (+) et inhibe la capture de la noradrénaline et de la sérotonine, modifiant ainsi la transmission des impulsions algiques. Après administration orale de tramadol à libération immédiate, l’action antalgique dure de 3 à 6 heures et est maximale au bout de 1 à 4 heures.
      Le tramadol a également une activité antitussive. Aux doses recommandées, les effets du tramadol par voie orale sur les appareils respiratoire et cardiovasculaire sempblent cliniquement insignifiants. La puissance du tramadol serait 1/10 à 1/6 de celle de la morphine.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Environ 90% du tramadol libéré des gélules à libération prolongée est absorbé après administration orale. La biodisponibilité absolue moyenne est d’environ 70%, sans influence de la prise concomitante de nourriture.
      La différence entre le tramadol absorbé et non métabolisé est probablement due au faible effet de premier passage. L’effet de premier passage après administration orale est au maximum de 30%.
      Le tramadol présente une forte affinité tissulaire avec un volume apparent de distribution de 203 +/- 40 litres. La liaison aux protéines plasmatiques est de l’ordre de 20%.
      Après administration unique d’une gélule de tramadol à 50 mg, le pic de concentration plasmatique (Cmax = 70+/-16 ng/ml) est atteint après 5.3 h. Après administration d’une gélul de tramadol LP 100 mg, la Cmax (137+/-27 ng/ml) est atteinte après après 6.5 h.
      Le produit de référence (gélules de tramadol à libération immédiate à la dose de 200 mg) atteint son pic de concentration (Cmax = 640 +/- 143 ng/ml) après 2 heures.
      La biodisponibilité relative des formulations à libération prolongée après administration unique est de 89% et augmente à 100% après administration répétée en comparaison avec le produit de référence.
      Le tramadol traverse la barrière hémato-encéphalique et le placenta. On retrouve de très petites quantités de tramadol ainsi que de son dérivé O-desméthylé dans le lait maternel (respectivement 0.1 % et 0.02 % de la dose).
      La demi-vie d’élimination t 1/2 bêta est d’environ 6 heures, quel que soit le mode d’administration. Chez les patients âgés de plus de 75 ans il peut être prolongée d’un facteur d’environ 1.4.
      Chez l’homme, le tramadol est métabolisé principalement par N- et O-déméthylation puis conjugaison des produits de l’O-déméthylation à l’acide glucuronique. Le O-déméthyltramadol est le seul métabolite actif. Il existe des différences quantitatives interindividuelles considérables entre les autres métabolites. A ce jour, 11 métabolites ont été identifiés dans les urines. Chez l’animal, le O-déméthyltramadol est plus actif que la molécule-mère d’un facteur de 2-4. Sa demi-vie t 1/2 bêta (6 volontaires sains) est de 7.9 heures (5.4-9.6 heures), soit approximativement celle du tramadol.
      Le tramadol et ses métabolites sont presque entièrement excrétés par le rein. L’excrétion urinaire cumulée est de 90% de la radioactivité totale de la dose administrée. En cas d’insuffisance hépatique ou rénale, la demi-vie peut être légèrement allongée. Chez des patients présentant une cirrhose du foie, des demi-vies d’élimination de 13.3 heures +/- 4.9 (tramadol) et de 18.5 heures +/- 9.4 (O-desméthyltramadol) ont été observées, avec un cas extrême de 22.3 heures et de 36 heures. Chez des patients ayant une insuffisance rénale (clairance de la créatinine inférieure à 5 ml/min), les valeurs étaient de 11 heures +/- 3.2 et de 16.9 heures +/- 3 avec dans un cas extrême respectivement 19.5 heures et de 43.2 heures.
      Le tramadol présente un profil pharmacocinétique linéaire à l’intérieur de l’intervalle posologique thérapeutique.
      La relation entre la concentration plasmatique et l’effet antalgique est dose-dépendante, mais peut varier considérablement dans quelques cas. Une concentration sérique de 100 – 300 ng/ml est habituellement efficace.

    1. ***
      Traitement des douleurs modérées à sévères.
    2. DOULEUR

    1. NAUSEE (FREQUENT)
    2. VERTIGE (FREQUENT)
    3. CEPHALEE (PEU FREQUENT)
    4. CONSTIPATION (PEU FREQUENT)
    5. VOMISSEMENT (PEU FREQUENT)
    6. HYPERSUDATION (PEU FREQUENT)
    7. SECHERESSE DE LA BOUCHE (PEU FREQUENT)
    8. CONFUSION MENTALE (PEU FREQUENT)
    9. PALPITATION (RARE)
    10. TACHYCARDIE (RARE)
    11. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (RARE)
    12. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE (RARE)
    13. IRRITATION GASTRODUODENALE (RARE)
    14. PESANTEUR EPIGASTRIQUE (RARE)
    15. FLATULENCE (RARE)
    16. REACTION CUTANEE (RARE)
      Par exemple un prurit, une éruption cutanée, un urticaire.
    17. FAIBLESSE MUSCULAIRE (TRES RARE)
    18. TROUBLE DE L’APPETIT (TRES RARE)
    19. TROUBLE PSYCHIQUE (TRES RARE)
      On peut également observer, dans de très rares cas, différents effets secondaires psychiques dont l’intensité et la nature varient d’un patient à l’autre (en fonction de la réactivité individuelle et de la durée du traitement).
    20. TROUBLE DE L’HUMEUR (TRES RARE)
      Habituellement une exaltation, occasionnellement une dysphorie.
    21. TROUBLE DU COMPORTEMENT (TRES RARE)
      On peut ainsi observer des modifications de l’activité (habituellement diminution de l’activité, occasionnellement un accroissement).
    22. TROUBLE NEUROSENSORIEL (TRES RARE)
    23. TROUBLE COGNITIF (TRES RARE)
      Par exemple la capacité décisionnelle, des troubles de la perception.
    24. REACTION ALLERGIQUE
      Des réactions allergiques (par exemple une dyspnée, un bronchospasme, un sifflement, un oedème de Quincke).
    25. DYSPNEE
    26. BRONCHOSPASME (TRES RARE)
    27. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (TRES RARE)
    28. REACTION ANAPHYLACTIQUE (TRES RARE)
    29. CRISE CONVULSIVE (TRES RARE)
      Très rarement des convulsions ont été rapportées. Elles apparaissent principalement après l’administration de doses élevées de tramadol ou après un traitement concomitant par des médicaments diminuant le seuil convulsivant ou induisant elles-mêmes des convulsions cérébrales (par exemple des antidépresseurs ou des antipsychotiques).
    30. HYPERTENSION ARTERIELLE (TRES RARE)
    31. BRADYCARDIE (TRES RARE)
    32. ASTHME(AGGRAVATION) (TRES RARE)
      L’aggravation d’un asthme a été également signalée, cependant une relation causale n’a pas été établie.
    33. DEPRESSION RESPIRATOIRE (TRES RARE)
      Des cas de dépression respiratoire ont été rapportés. Une dépression peut survenir lorsque les doses recommandées sont largement dépassées et en cas d’association avec d’autres dépresseurs centraux.
    34. DEPENDANCE PSYCHIQUE (RARE)
      Une dépendance peut apparaître. Des symptômes de sevrage indentiques à ceux des opiacés peuvent survenir et se manifestent par : agitation, anxiété, nervosité, insomnie, hyperkinésie, tremblements et symptômes gastro-intestinaux.

    1. MISE EN GARDE
      – Le tramadol présente un faible potentiel de dépendance. Une tolérance et une dépendance psychique et physique peuvent apparaître en cas d’utilisation prolongée. Chez les patients présentant une tendance à la toxicomanie ou à la dépendance, le traitement devra être de courte durée et sous stricte surveillance médicale. Aux doses thérapeutiques, le tramadol peut rarement provoquer des symptômes de sevrage.

      – Le tramadol n’est pas adapté au traitement de substitution chez les patients présentant une dépendance aux opioïdes. Bien qu’agoniste des opioïdes, le tramadol ne peut pas corriger les symptômes de sevrage de la morphine.

      – Des convulsions ont été rapportées après l’administration de doses thérapeutiiques et ce risque peut être accru aux doses dépassant la limite supérieure de la dose quotidienne Chez les patients présentant des antécédents d’épilepsie ou susceptibles de présenter des convulsions, le traitement par le tramadol ne doit être instauré qu’en cas de nécessité absolue. Le risque de convulsions croît en cas d’administration simultanée de tramadol et de produits susceptibles d’abaisser le seuil épileptogène.
    2. ALLERGIE CROISEE
      Le tramadol LP sera utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents d’hypersensibilité aux opiacés.
    3. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Le tramadol LP sera utilisé avec prudence chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère.
    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      Le tramadol LP sera utilisé avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
    5. TRAUMATISME CRANIEN
      Le tramadol LP sera utilisé avec prudence chez les patients présentant un traumatisme crânien.
    6. TROUBLES DE LA CONSCIENCE
      Le tramadol LP sera utilisé avec prudence chez les patients présentant une diminution de conscience.
    7. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      Le tramadol LP sera utilisé avec prudence chez les patients présentant une hypertension intracrênienne.
    8. ETAT DE CHOC
      Le tramadol LP sera utilisé avec prudence chez les patients présentant un état de choc.
    9. CONVULSIONS
      Le tramadol LP sera utilisé avec prudence chez les patients présentant un risque de convulsions.
    10. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      Aux doses thérapeutiques recommandées, le tramadol LP est peu suseptible d’induire une dépression respiratoire cliniquement pertinente. La priudence est toutefois de rigueur lors de l’administration de tramadol LP chez des paztients atteints de dépression respiratoire ou d’hypersécrétion bronchique, ou sous traitement concomitant par des dépresseurs du système nerveux central (SNC).
    11. GROSSESSE
      En l’absence d’informations suffisantes permettant d’évaluer l’innocuité du tramadol chez la femme enceinte, le tramadol LP ne doit pas être utilisé pendant la grossesse. Le tramadol, administré avant et pendant l’accouchement, n’affecte pas la contractilité utérine. Chez les nouveau-nés, il peut provoquer des modifications de la fréquence respiratoire qui ne sont habituellement pas cliniquement significatives.
    12. ALLAITEMENT
      Le tramadol et ses métabolites passant dans le lait maternel (0.1% de la dose administrée à la mère), le tramadol LP ne doit pas être administré chez la femme qui allaite.
    13. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Le tramadol LP peut entraîner une somnolence, susceptible d’être potentialisée par l’alcool, les anti-histaminiques et les autres dépresseurs du SNC. S’ils ressentent de tels effets, les patients doivent être avertis qu’ils doivent s’abstenir de conduire des véhicules ou d’utiliser des machines.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. INTOXICATION MEDICAMENTEUSE
      Ce médicament ne doit pas être administré en cas d’intoxication aiguë par des hypnotiques, des antalgiques d’action centrale, des opiacés, des psychotropes ou l’alcool.
    3. TRAITEMENT PAR LES IMAO
      Le tramadol ne doit pas être administré chez les patients traités par les inihibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) ou dans le deux semaines suivant leur arrêt.
    4. SEVRAGE DES TOXICOMANES
      Le tramadol ne doit pas être utilisé dans le traitement de sevrage des toxicomanes.

    Signes de l’intoxication :

    1. MYOSIS
    2. VOMISSEMENT
    3. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
    4. TROUBLE DE LA CONSCIENCE
    5. COMA
    6. CRISE CONVULSIVE
    7. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    8. APNEE

    Traitement

    Les symptômes d’un surdosage par tramadol comportent : vomissements, myosis, sédation, convulsions, dépression respiratoire et hypotension, ainsi que collapsus cardiovasculaire et coma. Une insuffisance respiratoire peut galement survenir. Ces événements
    sont typiques des antalgiques opiacés.
    Le traitement d’un surdosage impose le maintien d’une ventilation et de fonctions cardiovasculaire adéquate. La dépression respiratoire peut être levée par la naloxone et les convulsions par le diazépam.
    L’administration de naloxone peut accroître le risque de convulsion.
    Le traitement d’une intoxication aiguë par le tramadol par la seule hémodialyse ou hémofiltration n’est pas suffisant ni approprié, en raison de la lenteur d’élimination du tramadol
    dans ces conditions.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Comme pour tous les antalgiques, la posologie du tramadol LP devra être adaptée à l’intensité de la douleur et à la sensibilité individuelle de chaque patient. La posologie à prescrire est la plus faible dose permettant un
    soulagement de la douleur.
    Sauf prescription contraire, le tramadol retard devra être administré comme suit :
    – Adulte et enfant de plus de douze ans :
    La posologie initiale habituelle est de cinquante à cent mg deux fois par jour, le matin et le soir.
    Cette posologie pourra être augmentée jusqu’à cent cinquante mg ou deux cents mg, deux fois par jour, en fonction de l’intensité de la douleur.
    Si un traitement au long cours de la douleur par tramadol est nécessaire, en raison de la nature et de la
    sévérité de la maladie, il convient de procéder à une surveillance soigneuse et régulière (en intercalant si nécessaire des pauses thérapeutiques) en vue de vérifier si et dans quelle mesure la poursuite du traitement est nécessaire.
    Ne pas dépasser la
    dose totale de quatre cents mg par jour par voie orale, sauf circonstances cliniques exceptionnelles.
    .
    Posologies particulières :
    – Sujet âgé :
    La posologie est la même que chez l’adulte, cependant il faut noter que, chez les patients âgés de plus de
    soixante quinze ans, il y a une augmentation de la biodisponibilité absolue du tramadol (+17%) et une prolongation de la demi-vie d’élimination terminale. Il peut être nécessaire d’adapter la posologie ou la fréquence d’administration.
    – Insuffisance
    rénale ou hépatique :
    Erant donné que l’élimination du tramadol peut être prolongée en cas d’insuffisance rénale et/ou hépatique sévère, l’utilisation du tramadol LP n’est pas recommandée.
    En cas d’insuffisance modérée, un ajustement de la fréquence
    des administrations peut être nécessaire.
    – Patients ayant des difficultés de déglutition :
    Il est possible d’ouvrir ces gélules de tramadol retard, avec précaution, et de verser les granules dans une cuillère. Après les avoir avalées, le patient
    absorbera un verre d’eau afin de rincer la bouche de tous les granules résiduels. Le granules ne doivent ni être croqués, ni écrasés.
    – Enfants de moins de douze ans :
    Le tramadol LP n’a pas été étudié chez les enfants. La sécurité et l’efficacité
    n’ayant pas été établies, ce médicament ne doit pas être utilisé chez l’enfant.
    .
    Mode d’emploi :
    Le rythme d’administration des gélules est de deux prises orales quotidiennes. Elles doivent être avalées entières, avec un peu d’eau, pendant ou en dehors
    des repas.


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