MENOGON poudre et solvant pour solution injectable

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MENOGON poudre et solvant pour solution injectable

Introduction dans BIAM : 15/12/1999
Dernière mise à jour : 4/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : FERRING

    Produit(s) : MENOGON

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 17/2/1999
    2. publication JO de l’AMM 13/8/1999
    3. mise sur le marché 11/12/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 349389-4

    5
    ampoule(s) de lyophilisat
    verre

    5
    ampoule(s) de solvant
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 30/11/1999
    2. inscription SS 30/11/1999


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    LA SOLUTION DOIT ETRE PREPAREE EXTEMPORANEMENT

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    100 %

    Prix Pharmacien HT : 270.51 F

    Prix public TTC : 329.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. GONADOTROPHINE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G03G-A02.
      Association d’hormones folliculo-stimulante et lutéinisante nécessaire à la maturation normale des gamètes et à la production hormonale ovarienne et testiculaire.
      L’activité FSH est prédominante. Il n’y a aucune formation d’anticorps en raison de l’origine humaine des hMG.
      Chez la femme : administré en première phase du cycle, ce traitement induit la croissance et la maturation folliculaire.
      Chez l’homme : ce traitement induit la spermatogenèse en cas de déficit en gonadotrophines FSH.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      FSH et LH sont des glycoprotéines hydrosolubles. La durée d’action n’est pas précisée.

    1. ***
      Chez la femme :
      – Traitement de la stérilité, le plus souvent en association avec les hCG, dans les cas où l’ovulation est la seule cause de stérilité :
      * anovulation d’origine hypothalamo-hypophysaire.
      * dysovulation.
      – Induction de l’ovulation dans le cadre des procréations médicalement assistées (FIV, GIFT, insémination intra-utérine).
      – Stérilité par insuffisance de production de glaire.
      Chez l’homme :
      – En association avec l’hCG, traitement de la stérilité par déficience de la spermatogenèse, en cas d’hypogonadisme hypogonadotrope.
    2. STERILITE ANOVULATOIRE
    3. STIMULATION DE L’OVULATION
    4. STERILITE MASCULINE

    1. HYPERSTIMULATION OVARIENNE
      Accidents d’hyperstimulation ovarienne : augmentation de la taille des ovaires, prise de poids, douleurs abdominales, nausées et vomissements, élévation trop importante du taux d’estradiol plasmatique, en rapport avec des kystes ovariens bilatéraux.
      Possibilité de rupture de kyste ovarien, de fuite liquidienne extravasculaire avec oedèmes interstitiels, éventuellement d’ascite, d’hydrothorax, d’hémoconcentration, d’hyperaldostéronisme secondaire, d’hypercoagulabilité.
      Arrêter le traitement immédiatement et ne pas injecter l’hCG si le taux d’estradiol plasmatique est trop important.
    2. GROSSESSE MULTIPLE (FREQUENT)
      30% environ.
    3. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Ils surviennent essentiellement dans les cas d’hyperstimulation importante.
    4. INTOLERANCE LOCALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      AU POINT D’INJECTION
    5. RASH
      Rashs cutanés généralisés de type allergique.
    6. CHOC ANAPHYLACTIQUE
    7. INFECTION
      Le risque de transmission d’agents infectieux ne peut pas être définitivement exclu lorsque sont administrés des médicaments préparés à partir de l’urine humaine.Ceci s’applique également à des agents pathogènes jusqu’ici inconnus.
    8. CANCER DE L’OVAIRE
      Il a été rapporté dans la littérature que des médicaments utilisés dans le traitement de l’infertilité pourraient augmenter le risque de survenue de cancer de l’ovaire. Toutefois, cette éventualité repose actuellement sur des bases épidémiologiques insuffisantes.

    1. MISE EN GARDE
      – Surveillance médicale :

      Ce médicament doit être employé sous contrôle médical et biologique strict.
      – Aménorrhée :

      Ce médicament n’est pas justifié dans le traitement des aménorrhées lorsqu’une grossesse n’est pas souhaitée.
    2. EXAMENS PRELIMINAIRES
      Avant le traitement : un bilan sera réalisé afin d’exclure des anomalies anatomiques des organes génitaux (insuffisance ovarienne primitive) ou d’autres troubles hormonaux (c’est-à-dire troubles de la thyroïde ou des glandes surrénales, diabète…).
    3. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Surveillance biologique des taux de l’estradiol plasmatique lors de traitement d’induction de l’ovulation par la séquence hMG + hCG.
    4. SURVEILLANCE CLINIQUE
      Surveillance échographique des ovaires.
    5. INTERRUPTION DU TRAITEMENT
      En cas d’hyperstimulation ovarienne, le traitement doit être interrompu immédiatement.
    6. ASSOCIATION THERAPEUTIQUE
      L’injection d’hCG ne doit pas être faite si le taux d’estradiol plasmatique est trop élevé.
    7. SPORTIFS

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. TUMEURS HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRES
    3. TUMEUR DE L’OVAIRE
    4. CANCER DU SEIN
    5. HEMORRAGIE GENITALE
      D’étiologie inconnue.
    6. TUMEUR TESTICULAIRE
    7. STERILITE MASCULINE D’ORIGINE MECANIQUE

    Signes de l’intoxication :

    1. HYPERSTIMULATION OVARIENNE

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – SOUS-CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    * Chez la femme :
    La posologie doit être progressive et adaptée à chaque cas, en fonction de la réponse individuelle jugée sur les résultats de la surveillance échographique (taille et nombre des follicules, volume des ovaires),
    biologique (taux d’estradiol) et clinique (qualité de la glaire).
    il est recommandé de commencer par la plus petite dose possible.
    La posologie quotidienne initiale standard est d’une à deux ampoules soit soixante quinze-cent cinquante UI de FSH/LH qui
    peut être si nécessaire, augmentée progressivement à quatre ampoules jusqu’à obtenir une réponse adéquate, mais non excessive.
    Pour les déclenchement de l’ovulation, une injection unique de hCG sera administrée vingt quatre à quarante huit heures après
    la dernière injection de Menogon
    * Chez l’homme :
    En général, soixante quinze à cent cinquante UI, deux à trois fois par semaine pendant quatre vingt dix jours, associées à l’injection de gonadotrophine chorionique (hCG).
    .
    Mode d’emploi :
    Après mise
    en solution du lyophilisat dans le solvant, la solution doit être administrée immédiatement.


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