EDEX 20 microgrammes/1 ml pdre et solvant pr sol inj en cartouche (voie intracaverneuse)

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EDEX 20 microgrammes/1 ml pdre et solvant pr sol inj en cartouche (voie intracaverneuse)

Introduction dans BIAM : 26/5/2000
Dernière mise à jour : 16/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE

    en cartouche bi-compartimentée.

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SCHWARZ PHARMA

    Produit(s) : EDEX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 16/4/1997
    2. mise sur le marché 30/6/1997
    3. publication JO de l’AMM 9/12/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 343185-8

    2
    cartouche(s) bi-compartimentée(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 27/6/1998
    2. inscription SS 17/1/2001


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel complémentaire : 2 aiguilles

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 48
    heure(s)

    CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    35 %

    Prix Pharmacien HT : 138.42 F

    Prix public TTC : 180.30 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • ALPROSTADIL 20 microg
      Sous forme de clathrate 1:1 avec 0.6477 mg d’alphacyclodextrine (ALFADEX)

    Principes non-actifs

    1. TRAITEMENT DE L’IMPUISSANCE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G04B-E01.
      – L’alprostadil (ou prostaglandine E1) appartient à la famille d’acides gras naturels ayant des effets pharmacologiques variés.
      La vasodilatation, l’inhibition de l’agrégation plaquettaire et la stimulation des muscles lisses de l’intestin et de l’utérus sont parmi les effets les plus notables.
      – Des études in vitro et chez de nombreuses espèces animales ont permis de conclure aux propriétés relaxantes de l’alprostadil au niveau des corps caverneux.
      Chez le singe, l’administration d’alprostadil augmente le flux de sang de l’artère caverneuse, le degré et la durée de relaxation du muscle lisse caverneux chez ce type d’animal étant dose-dépendant.
      – Chez l’homme, une injection intracaverneuse d’alprostadil produit une érection.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      A – Administré par voie intraveineuse, l’alprostadil disparaît rapidement de la circulation générale avec une demi-vie de l’ordre de 5 minutes.
      L’alprostadil est fixé à plus de 95% aux protéines plasmatiques mais cette fixation protéique, à relativement faible affinité, ne semble pas limiter le captage tissulaire, puisqu’au premier passage, les poumons captent 70% de l’alprostadil.
      L’alprostadil est éliminé en totalité par biotransformation au niveau des différents organes dont les poumons. Les métabolites sont pharmacologiquement inactifs et excrétés en majorité par voie rénale.
      B – Après injection intracaverneuse, les concentrations d’alprostadil et son métabolite primaire (15-oxo-13,14,-dihydro-PGE1) dans les sinus sont élevées.
      Le principe actif n’est pas retrouvé dans la circulation périphérique, et le taux de 15-oxo-13,14,-dihydro-PGE1 n’est pas sigificativement élevé après administration intracarveuneuse.

    1. ***
      Induction pharmacologique de l’érection.
    2. IMPUISSANCE

    1. PRIAPISME
      et érections prolongées occasionnellement :
      parmi les principaux effets secondaires.
    2. DOULEUR
      A l’érection, (sensation de brûlure ou tension du pénis) :
      parmi les principaux effets secondaires.
    3. HEMATOME AU POINT D’INJECTION
      plus en rapport avec la technique d’injection qu’avec l’alprostadil-alfadex :
      parmi les principaux effets secondaires.
    4. FIBROSE CUTANEE
    5. ERYTHEME CUTANE
    6. DOULEUR TESTICULAIRE
      ou périnéale.
    7. TROUBLE GENITAL
      Déviation pénienne.
    8. HEMOSIDEROSE
      Dépôts d’hémosidérine dans le pénis.
    9. HYPOTENSION ARTERIELLE
    10. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
    11. ARYTHMIE
    12. SENSATION DE VERTIGE
    13. CEPHALEE
    14. CHOC
      vagal pouvant être plus en rapport avec l’injection qu’avec les effets pharmacologiques de l’alprostadil.
    15. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
      pouvant être plus en rapport avec l’injection qu’avec les effets pharmacologiques de l’alprostadil.

    1. MISE EN GARDE
      L’alprostadil peut provoquer une érection prolongée voire un priapisme, une fibrose des corps caverneux, des douleurs.

      Le patient sera prévenu qu’en cas d’érection rigide prolongée de plus de trois heures, il est indispensable de contacter le médecin traitant afin qu’un traitement adapté puisse être mis en place.
      Il sera vivement recommandé au patient :
      – de conserver sur lui le numéro de téléphone du praticien en charge de ce traitement ;
      – de faire un apprentissage dans un centre spécialisé en cas d’utilisation en auto-injection.
      Il est conseillé d’éviter l’utilisation de l’alprostadil chez les patients ayant présenté un accident cardiovasculaire dans les trois mois précédents et dont l’état cardiovasculaire n’est pas stabilisé.
    2. ATTENTION PARTICULIERE
      Une attention particulière sera apportée au traitement des patients présentant avant le traitement : des lésions cicatricielles du corps caverneux (fibrose,nodule), une angulation pénienne ou une maladie de La Peyronie, une douleur pouvant être ressentie au moment de l’érection.
    3. TROUBLES DE LA COAGULATION
      Les patients ayant des troubles de la coagulation sont à surveiller plus particulièrement sur le plan biologique et au niveau local.

      On conseillera au patient d’excercer une pression suffisante sur le point d’injection.
    4. SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Après les dix premières injections et par la suite à intervalles réguliers, le médecin évaluera à nouveau le traitement pour rechercher en particulier des effets indésirables locaux et procéder à un éventuel ajustement de la posologie.

    5. RECOMMANDATION
      Il convient d’interdire au patient d’augmenter sa dose individuelle de son propre chef.

    1. NE PAS INJECTER PAR VOIE INTRAVEINEUSE
    2. NE PAS INJECTER PAR VOIE INTRAMUSCULAIRE
    3. HYPERSENSIBILITE AUX PROSTAGLANDINES
    4. TROUBLES HEMATOLOGIQUES
      L’alprostadil par voie intracaverneuse ne doit pas être administré chez les sujets prédisposés au priaspisme du fait de certaines affections comme une drépanocytose, un myélome multiple ou une leucémie.
    5. DREPANOCYTOSE
      L’alprostadil par voie intracaverneuse ne doit pas être administré chez les sujets prédisposés au priaspisme du fait de certaines affections comme une drépanocytose.
    6. MYELOME
      L’alprostadil par voie intracaverneuse ne doit pas être administré chez les sujets prédisposés au priaspisme du fait de certaines affections comme un myélome multiple.
    7. LEUCEMIE
      L’alprostadil par voie intracaverneuse ne doit pas être administré chez les sujets prédisposés au priaspisme du fait de certaines affections comme une leucémie.
    8. ENFANT
    9. FEMME
      Les indications thérapeutiques de ce produit ne concernent pas la femme.
      Cependant, en raison du passage de l’alprostadil dans le sperme et le liquide séminal, le traitement devra être évité chez un patient dont la partenaire est susceptible d’être enceinte.
    10. GROSSESSE
      Les indications thérapeutiques de ce produit ne concernent pas la femme.
      Cependant, en raison du passage de l’alprostadil dans le sperme et le liquide séminal, le traitement devra être évité chez un patient dont la partenaire est susceptible d’être enceinte ou susceptible de l’être.

    Signes de l’intoxication :

    1. DEPRESSION
    2. DIARRHEE
    3. TACHYPNEE
    4. PRIAPISME

    Traitement

    – Les signes d’intoxication sont un état dépressif, des selles molles ou une diarrhée et une respiration rapide.
    – En cas de surdosage les complications les plus redoutées, priapisme (érection rigide de plus de 4 heures) ou érection prolongée sont à
    traiter en milieu spécialisé.
    – Le traitement peut faire appel à une ponction des corps caverneux, à l’injection d’amines sympathomimétiques par voie intracaverneuse ou à un acte chirurgical.
    – La possibilité de survenue de tels incidents impose au
    patient d’avoir toujours avec lui le numéro de téléphone de l’équipe médicale qui a en charge son traitement et qui doit pouvoir le traiter en urgence.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRACAVERNEUSE
    stricte

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    – La posologie est strictement individuelle et doit être déterminée au préalable par un test.
    – La dose initiale est de cinq microgrammes.
    – En cas d’érection insuffisante cette dose sera ensuite augmentée par paliers de cinq microgrammes
    jusqu’à vingt microgrammes, lors d’administration ultérieures.
    – La dose doit être ajustée pour permettre au patient d’être en érection complète cinq à dix minutes après l’injection.
    – L’érection ne doit pas durer plus d’une heure.
    – Ne pas administrer
    plus d’une injection par jour, le rythme maximal des injections étant de deux par semaine avec un intervalle d’au moins vingt quatre heures entre les injections.
    – La dose maximale individuelle par injection est de vingt microgrammes.
    .
    Mode d’emploi
    :
    – Voie intracaverneuse stricte, chez l’homme adulte.
    – La première injection doit obligatoirement se faire en milieu médical, les auto-injections dans le corps caverneux ne seront effectuées par le patient qu’au terme d’un apprentissage de la
    technique d’injection.
    – Une fois que le médecin aura expliqué le mode d’injection à son patient et aura déterminé la dose efficace, les auto-administrations pourront être faites par le patient à son domicile.
    – Le malade ne doit injecter que la dose
    optimale individuelle déterminée pour lui.
    – Il convient d’interdire au patient d’augmenter sa dose individuelle de son propre chef.
    – Fixer l’aiguille sur la partie haute de la cartouche du stylo injecteur.
    – Nettoyer le bout de la cartouche avec un
    tampon imprégné de liquide désinfectant.
    – Insérer la cartouche dans le stylo injecteur réutilisable et la fixer en vissant la partie spiralée.
    – Visser complétement la partie spiralée de l’injecteur en amenant ainsi les deux bouchons en caoutchouc vers
    l’avant de la cartouche. Le solvant de la chambre arrière passe dans la chambre avan et entre en contact avec le lyophilisat qui se dissout dans la chambre de la cartouche.
    – Agiter légèrement jusqu’à l’obtention d’une solution claire.
    – Expulser l’air
    et ajuster la dose prescrite avant l’injection intracaverneuse.
    – Après préparation de la solution, l’injection doit être faite, dans les condition aseptique, dans le corps caverneux, sur les surfaces latérales, à droite et à gauche.
    – Prendre soin de
    ne pas injecter dans les veines du pénis ou les nerfs du côté supérieur et dans l’urètre du côté inférieur.
    – L’injection doit être terminée dans les 5 à 10 secondes et une compression manuelle doit être faite sur le point d’injection pendant 2 à 3
    minutes.
    – Toute solution non utilisée doit être éliminée. Utiliser une nouvelle cartouche ainsi qu’une aiguille stérile pour toute nouvelle injection.
    – La solution reconstituée est destinée à un usage unique, et ne doit pas être réutilisée pour une
    nouvelle injection.


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