FARESTON 60 mg comprimés

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FARESTON 60 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 10/10/2000
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No AMM européenne – EU/I/96/004/001


    Forme : COMPRIMES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ORION PHARMA

    Produit(s) : FARESTON

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 14/2/1996
    2. publication JO de l’AMM 23/2/1996
    3. rectificatif d’AMM 11/3/1998
    4. mise sur le marché 7/9/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 340620-5

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 2/8/2000
    2. inscription SS 2/8/2000


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    100 %

    Prix Pharmacien HT : 154.49 F

    Prix public TTC : 198.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIHORMONE ANTINEOPLASIQUE (ANTIESTROGENE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L02B-A02.
      Le torémifène est un dérivé non stéroïde du triphényléthylène. Comme les autres composés de cette famille, le tamoxifène et le clomifène, le torémifène se lie aux récepteurs des estrogènes et peut exercer des effets estrogéniques, antiestrogéniques ou les deux selon la durée du traitement, l’espèce animale étudiée, le sexe, l’organe-cible et l’objectif choisi. Toutefois, en règle générale, les dérivés non stéroïdiens du triphényléthylène exercent essentiellement une action antiestrogénique chez le rat et chez l’homme, et estrogénique chez la souris.
      Chez le rat femelle, la plus faible dose de torémifène exerçant une activité estrogénique intrinsèque sur l’utérus est environ 40 fois supérieure à celle du tamoxifène. Dans le même modèle, la dose efficace antiestrogénique la plus faible est 10 fois supérieure à celle du tamoxifène, suggérant un ratio estrogénique/antiestrogénique moindre pour le torémifène que pour le tamoxifène. Aucune donnée n’est disponible sur ce ratio chez l’homme. Chez les femmes ménopausées volontaires recevant une thérapie estrogénique par voie orale ou transdermique, il a été montré que le torémifène exerçait un effet antiestrogénique sur la muqueuse vaginale en réduisant l’index d’épaississement. Cet effet a été montré de manière reproductible pour des doses de torémifène allant de 20 à 200 mg/jour, sans différence par rapport à ceux produits par 20 mg de tamoxifène. Les faibles doses de torémifène ne sont pas opposées à la stimulation estrogénique de l’épithélium vaginal.
      Chez les patientes ménopausées atteintes de cancer du sein, le traitement par torémifène est associé à une diminution modérée de la cholestérolémie totale et de la teneur plasmatique en lipoprotéines de basse densité (LDL).
      Le torémifène se lie spécifiquement aux récepteurs des estrogènes, en compétition avec l’estradiol, et inhibe la synthèse du DNA et la réplication cellulaire induites par les estrogènes. Dans certains cancers expérimentaux et/ou après administration de doses élevées, le torémifène provoque des effets antitumoraux non estrogène-dépendants.
      L’action antitumorale du torémifène dans le cancer du sein est essentiellement liée à son effet antiestrogénique, bien que d’autres mécanismes d’action (expression des oncogènes, sécrétion de facteurs de croissance, induction d’apoptose et influence sur la cinétique du cycle cellulaire) peuvent également être impliqués dans l’activité antitumorale du produit.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Caractéristiques générales :
      Le torémifène est facilement absorbé per os. Le pic de concentration sérique apparaît en moyenne en 3 heures (2-5 heures). L’alimentation n’a pas d’effet sur l’absorption mais peut retarder l’atteinte du pic sérique de 1,5 à 2 heures. Ces modifications ne sont pas cliniquement significatives.
      La courbe de concentration plasmatique est biphasique. La demi-vie de distribution est de 4 heures (2 à 12 heures), et celle de la phase d’élimination de 5 jours (2 à 10 jours). Les paramètres de distribution (CL et Vd) n’ont pu être déterminés en l’absence d’étude par voie intraveineuse. Le torémifène est lié complètement aux protéines plasmatiques (>99.5%), principalement à l’albumine. Le torémifène présente une cinétique sérique linéaire lorsqu’il est administré per os à la dose quotidienne de 11 à 680 mg. La concentration moyenne en torémifène à l’état d’équilibre est de 0.9 microg/ml (0.6 à 1.3 microg/ml) après administration de la dose de 60 mg/jour.
      Le torémifène est totalement métabolisé. Chez l’homme, son principal métabolite est le N-déméthyltorémifène, dont la demi-vie est de 11 jours (4 à 20 jours). La concentration du métabolite à l’état d’équilibre est environ deux fois supérieure à celle de la substance mère. Son activité antiestrogénique est similaire à celle du torémifène, mais son activité antitumorale est plus faible. Sa liaison aux protéines plasmatiques est encore plus complète que celle du torémifène, supérieure à 99.9%. Trois métabolites mineurs ont été détectés dans le sérum humain : le (déaminohydroxy) torémifène, le 4-hydroxy-torémifène et le N,N didéméthyltorémifène. Les concentrations de ces métabolites du torémifène qui ont des propriétés hormonales intéressantes sont trop faibles pour jouer un rôle biologique important.
      Le torémifène est éliminé essentiellement sous forme métabolisée dans les fèces. Un cycle entéro-hépatique est probable. Environ 10% de la dose administrée sont éliminés dans l’urine sous forme métabolisée. L’élimination étant lente, les concentrations sériques à l’état d’équilibre sont atteintes en 4 à 6 semaines.
      Caractéristiques chez les patientes :
      Il n’existe aucune corrélation entre l’activité antitumorale et les concentrations sériques du produit à la dose recommandée de 60 mg/jour.
      On ne dispose d’aucune information sur l’existence d’un métabolisme polymorphe. On sait que le complexe enzymatique responsable du métabolisme du torémifène chez l’homme est l’oxydase à fonction mixte dépendant du cytochrome hépatique P450. La principale voie métabolique, la N-déméthylation, dépend essentiellement du CYP3A.
      La pharmacocinétique du torémifène a été étudiée au cours d’une étude en ouvert comprenant 4 groupes parallèles de 10patientes : volontaires saines, patientes ayant une insuffisance hépatique (moyenne ASAT 57 U/l – moyenne ALAT 76 U/l – moyenne gamma GT 329 U/l) ou une fonction hépatique stimulée (administration concomitante d’antiépileptiques – moyenne ASAT 25 U/l – moyenne ALAT 30 U/l – moyenne gamma GT 91 U/l) et patientes ayant une insuffisance rénale (créatinine : 176 micromol/l).
      Les paramètres pharmacocinétiques des patientes souffrant d’insuffisance rénale n’ont pas été modifiés de manière significative, par rapport à ceux observés chez les volontaires sains. L’élimination du torémifène et de ses métabolites a été augmentée de manière significative chez les patientes à fonction hépatique stimulée et diminuée chez les patientes souffrant d’insuffisance hépatique.
      * Données de sécurité précliniques :
      La toxicité aiguë du torémifène est faible, avec une DL50 par voie orale supérieure à 2000 mg/kg chez la souris et le rat. Dans les études de toxicité répétée, la principale cause de décès chez le rat a été la dilatation gastrique. Les observations des études de toxicité aiguë et chronique sont principalement liées aux effets hormonaux du produit. Chez le rat, le torémifène n’a entraîné aucun effet génotoxique ni carcinogène. Chez la souris, les estrogènes induisent des tumeurs testiculaires et ovariennes ainsi que des ostéosarcomes et une hyperostose. Chez la souris, le torémifène exerce une action de type estrogénique, spécifique de l’espèce, et induit des tumeurs similaires. Ces résultats semblent de peu d’intérêt concernant la tolérance du produit chez l’homme, pour lequel le torémifène a une action principalement antiestrogénique.

    1. ***
      Traitement hormonal de première intention du cancer métastatique du sein hormono-sensible de la femme ménopausée. L’administration de Fareston n’est pas recommandée chez les patientes dont les tumeurs n’ont pas de récepteurs aux estrogènes.
    2. CANCER DU SEIN METASTASE

    1. BOUFFEE DE CHALEUR (FREQUENT)
      jusqu’à 20%.
    2. HYPERSUDATION (FREQUENT)
      Durant les études cliniques, les effets indésirables le plus fréquemment observés ont été les suivants : hypersudation : 14%.
    3. NAUSEE (FREQUENT)
      Durant les études cliniques, les effets indésirables le plus fréquemment observés ont été les suivants : nausées : 8%.
      Le traitement a été interrompu en raison de manifestations indésirables chez environ 3 % des patientes.
    4. LEUCORRHEE (FREQUENT)
      Durant les études cliniques, les effets indésirables le plus fréquemment observés ont été les suivants : leucorrhée : 8%.
    5. SENSATION DE VERTIGE (FREQUENT)
      Durant les études cliniques, les effets indésirables le plus fréquemment observés ont été les suivants : etourdissement : 4%.
    6. OEDEME (PEU FREQUENT)
      Durant les études cliniques, les effets indésirables le plus fréquemment observés ont été les suivants : oedème : 3%.
    7. DOULEUR (PEU FREQUENT)
      Durant les études cliniques, les effets indésirables le plus fréquemment observés ont été les suivants : douleur : 2%.
    8. VOMISSEMENT (PEU FREQUENT)
      Durant les études cliniques, les effets indésirables le plus fréquemment observés ont été les suivants : vomissement : 2%.
      Le traitement a été interrompu en raison de manifestations indésirables chez environ 3 % des patientes.
    9. HEMORRAGIE VAGINALE (RARE)
      Des effets indésirables moins fréquents (inférieurs à 1%) peuvent apparaître.
      Le traitement a été interrompu en raison de manifestations indésirables chez environ 3 % des patientes.
    10. DOULEUR THORACIQUE (RARE)
      Des effets indésirables moins fréquents (inférieurs à 1%) peuvent apparaître.
    11. ASTHENIE (RARE)
      Des effets indésirables moins fréquents (inférieurs à 1%) peuvent apparaître.
    12. DOULEUR LOMBAIRE (RARE)
      Des effets indésirables moins fréquents (inférieurs à 1%) peuvent apparaître.
    13. CEPHALEE (RARE)
      Des effets indésirables moins fréquents (inférieurs à 1%) peuvent apparaître.
    14. DEPIGMENTATION DE LA PEAU (RARE)
      Des effets indésirables moins fréquents (inférieurs à 1%) peuvent apparaître.
    15. POIDS(AUGMENTATION) (RARE)
      Des effets indésirables moins fréquents (inférieurs à 1%) peuvent apparaître.
    16. INSOMNIE (RARE)
      Des effets indésirables moins fréquents (inférieurs à 1%) peuvent apparaître.
    17. CONSTIPATION (RARE)
      Des effets indésirables moins fréquents (inférieurs à 1%) peuvent apparaître.
    18. DYSPNEE (RARE)
      Des effets indésirables moins fréquents (inférieurs à 1%) peuvent apparaître.
    19. PARESTHESIE (RARE)
      Des effets indésirables moins fréquents (inférieurs à 1%) peuvent apparaître.
    20. TREMBLEMENT (RARE)
      Des effets indésirables moins fréquents (inférieurs à 1%) peuvent apparaître.
    21. VERTIGE (RARE)
      Des effets indésirables moins fréquents (inférieurs à 1%) peuvent apparaître.
      Le traitement a été interrompu en raison de manifestations indésirables chez environ 3 % des patientes.
    22. PRURIT (RARE)
      Des effets indésirables moins fréquents (inférieurs à 1%) peuvent apparaître.
    23. ANOREXIE (RARE)
      Des effets indésirables moins fréquents (inférieurs à 1%) peuvent apparaître.
    24. OPACITE CORNEENNE (RARE)
      Des effets indésirables moins fréquents (inférieurs à 1%) peuvent apparaître : opacité créversible de la cornée.
    25. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (RARE)
      Des manifestations thromboemboliques ont été rapportés.
    26. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
      Quelques cas d’élévation des transaminases ont été rapportés.
    27. DERMATITE (RARE)
    28. ALOPECIE (RARE)
    29. TROUBLE DE L’HUMEUR (RARE)
      Instabilité émotionnelle
    30. DEPRESSION (RARE)
    31. ICTERE (RARE)
    32. COURBATURE (RARE)
    33. CALCEMIE(AUGMENTATION) (RARE)
      Le traitement a été interrompu en raison de manifestations indésirables chez environ 3 % des patientes. L’apparition d’une hypercalcémie en début de traitement est possible, surtout en présence de métastases osseuses.
    34. HYPERPLASIE DE L’ENDOMETRE (TRES RARE)
      Une hypertrophie de l’endomètre peut se développer au cours du traitement en raison de l’action hormonale (estrogénique partielle) du torémifène. Il existe une augmentation du risque de modifications de l’endomètre (hyperplasie, polypes et cancer). Cela peut être dû au mécanisme sous-jacent de stimulation estrogénique.

    1. INSUFFISANCE CARDIAQUE DECOMPENSEE
      Une surveillance attentive devra être exercée chez les patientes présentant une insuffisance cardiaque décompensée.
    2. ANGOR SEVERE
      Une surveillance attentive devra être exercée chez les patientes présentant une angine de poitrine sévère.
    3. SURVEILLANCE MEDICALE
      Les patientes présentant des métastases osseuses devront également être suivies attentivement en raison de la possibilité de survenue d’une hypercalcémie en début de traitement.
    4. ANTECEDENTS THROMBOEMBOLIQUES
      Le torémifène ne devra pas être administré chez les patientes ayant des antécédents de troubles thromboemboliques sévères.
    5. DIABETE INSTABLE
      Les données cliniques qui permettraient l’utilisation du torémifène chez les patientes souffrant de diabète instable ou mal contrôlé ne sont pas actuellement disponibles.
    6. CACHEXIE
      Les données cliniques qui permettraient l’utilisation du torémifène chez les patientes dont l’état général est gravement altéré ne sont pas actuellement disponibles.
    7. SPORTIFS

    1. HYPERPLASIE UTERINE
      La présence d’une hyperplasie de l’endomètre est une contre-indication à l’utilisation au long cours du torémifène.
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      La présence d’une insuffisance hépatique sévère est une contre-indication à l’utilisation au long cours du torémifène.
    3. GROSSESSE
      L’utilisation du torémifène est réservée à la femme ménopausée. En raison du manque de données spécifiques, le torémifène ne doit pas être utilisé chez la femme enceinte.
      Dans les études de reproduction, le torémifène a prévenu l’implantation, a induit des anomalies et réduit la survie des nouveau-nés. De plus, l’administration du torémifène durant la phase d’organogenèse induit des modifications de l’ossification, des anomalies des côtes et des oedèmes chez les foetus.
    4. ALLAITEMENT
      L’utilisation du torémifène est réservée à la femme ménopausée. En raison du manque de données spécifiques, le torémifène ne doit pas être utilisé chez la femme allaitante.
      Chez le rat, on a constaté une diminution de la courbe pondérale des nouveau-nés pendant l’allaitement.

    Traitement

    Il n’a pas été observé de surdosage.
    Des vertiges, céphalées et étourdissements ont été observés lors d’études chez des sujets volontaires sains à la dose de 680 mg/jour. Il n’existe aucun antidote spécifique et le traitement est symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    La dose recommandée est de 1 comprimé dosé à 60 mg par jour.
    L’insuffisance rénale ne justifie aucun ajustement de posologie. Le torémifène doit être administré avec précaution chez les patientes atteintes d’insuffisance hépatique.


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