TAVANIC 500 mg comprimés pellicullés sécables

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TAVANIC 500 mg comprimés pellicullés sécables

Introduction dans BIAM : 30/10/2000
Dernière mise à jour : 31/10/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ROUSSEL DIAMANT

    Produit(s) : TAVANIC

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 30/12/1998
    2. rectificatif d’AMM 2/3/1999
    3. publication JO de l’AMM 13/7/1999
    4. mise sur le marché 21/9/2000

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 349655-6

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    5
    unité(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 8/9/2000
    2. inscription SS 8/9/2000


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 128.46 F

    Prix public TTC : 165.60 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 561904-6

    5
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 8/9/2000


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • LEVOFLOXACINE 500 mg
      Sous forme de 512.46 mg de lévofloxacine hémihydraté

    Principes non-actifs

    1. ANTIBACTERIEN VOIE GENERALE (FLUOROQUINOLONE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01M-A12.
      La lévofloxacine est un antibiotique de synthèse à large spectre, appartenant à la famille des fluoroquinolones. La lévofloxacine est l’énantiomère S (-) (forme levogyre) du racémique ofloxacine.
      1- Mode d’action :
      Comme les autres antibiotiques de la famille des fluoroquinolones, la lévofloxacine agit sur le complexe ADN-ADN-gyrase et sur la topoisomérase IV.
      2- Sensibilité :
      Les concentrations critiques provisoires sont proposées ci-dessous. Elles séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire, et ces dernières, des résistantes : S inférieure ou égale à 1 mg/l et R supérieure à 4 mg/l pour toutes les bactéries, excepté pour le pneumocoque dont les concentrations sont : S inférieure ou égale2 mg/l et R supérieure à 4 mg/l.
      3- Spectre antibactérien :
      A/ Espèces sensibles :
      Aérobies à Gram + :
      . Staphylocoques à coagulase négative méti-S,
      . Staphylococcus aureus méti-S*,
      . Streptococcus pneumoniae péni-S/I/R*,
      . Streptocoques A*, B, C, G, streptocoques non groupables.
      Aérobies à Gram – :
      . Citrobacter freundii* (15-20%),
      . Enterobacter cloacae* (10-20%),
      . Escherichia coli*,
      . Haemophilus influenzae*,
      . Haemophilus para-influenzae*,
      . Klebsiella pneumoniae* (10-15%),
      . Klebsiella oxytoca (3-15%),
      . Moraxella catarrhalis bêtalactamase +/bêtalactamase -*,
      . Morganella morganii*,
      . Proteus mirabilis*,
      . Proteus vulgaris,
      . Pseudomonas aeruginosa* (20-50%).
      Anaérobies :
      . Peptostreptococcus* (10%),
      . Fusobacterium,
      . Propionibacterium.
      Autres micro-organismes :
      . Chlamydia pneumoniae*,
      . Chlamydia psittaci,
      . Mycoplasma pneumoniae*,
      . Legionella pneumophila*.
      B/ Espèces modérément sensibles
      (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
      Anaérobies :
      . Bacteroides fragilis (20 %),
      . Prevotella.
      C/ Espèces résistantes :
      Aérobies à Gram + :
      . Staphylococcus aureus méti-R,
      . Staphylocoques à coagulase négative méti-R.
      * Efficacité clinique démontrée pour les souches sensibles dans les indications cliniques approuvées.
      () Ecart des fréquences de résistance en France (espèces pour lesquelles la variabilité de cette fréquence est connue).
      4- Résistance croisée :
      Il existe une résistance croisée in vitro entre la lévofloxacine et les autres fluoroquinolones. ‰tant donné le mécanisme d’action, il n’existe pas en général de résistance croisée entre la lévofloxacine et les autres classes d’antibactériens.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      1/ Sujet aux fonctions rénales normales :
      Absorption :
      Après administration orale de 500 mg 1 fois par jour, les pics plasmatiques moyens à J1 et à l’état d’équilibre sont respectivement de 5.2 mg/l et 5.7 mg/l à 1.1 heure.
      Après administration orale de 500 mg 2 fois par jour, les pics plasmatiques moyens à J1 et à l’état d’équilibre sont respectivement de 5.2 mg/l et 7.8 mg/l à 1.1 heure.
      Après administration orale de 500 mg 1 fois par jour et de 500 mg 2 fois par jour, les concentrations minimales sont respectivement de 0.51 mg/l et 2.97 mg/l à l’état d’équilibre.
      La biodisponibilité absolue est d’environ 100%. La lévofloxacine suit une pharmacocinétique linéaire pour les doses allant de 50 à 600 mg.
      La prise d’aliments a peu d’effets sur l’absorption de la lévofloxacine (non cliniquement décelable).
      Distribution plasmatique :
      Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est de 30 à 40% pour la lévofloxacine. L’administration répétée de 500 mg une fois par jour entraîne une très faible accumulation plasmatique du produit. Pour des doses supérieures à 500 mg deux fois par jour, il existe une accumulation faible mais prévisible. L’état d’équilibre est atteint en trois jours.
      Pénétration dans les tissus et les liquides de l’organisme :
      · Pénétration dans la muqueuse bronchique, le film épithélial alvéolaire :
      Après administration de 500 mg per os, la lévofloxacine pénètre rapidement dans la muqueuse bronchique et le film épithélial alvéolaire avec respectivement des concentrations maximales de 8.3 microg/g et 10.8 microg/g et des rapports de pénétration muqueuse bronchique/sérum et film épithélial alvéolaire/sérum respectivement de 0.9 à 1.8 et de 0.8 à 3.
      · Pénétration dans le parenchyme pulmonaire :
      La lévofloxacine pénètre rapidement dans le parenchyme pulmonaire. Après administration de 500 mg per os, les concentrations maximales sont de 11.3 microg/g et sont atteintes entre 4 et 6 heures, avec des rapports poumons/plasma allant de 2 à 5. Les concentrations pulmonaires sont constamment supérieures aux concentrations plasmatiques.
      · Pénétration dans le liquide interstitiel :
      La lévofloxacine pénètre rapidement dans le liquide interstitiel. Les concentrations maximales obtenues 2 à 4 heures après l’administration pendant 3 jours de 500 mg une à deux fois par jour sont respectivement de 4.0 microg/ml et de 6.7 microg/ml avec un rapport liquide interstitiel/plasma d’environ 1.
      Métabolisme :
      La lévofloxacine est très peu métabolisée, ses métabolites étant la déméthyl-lévofloxacine et la lévofloxacine N-oxyde. Ces métabolites représentent moins de 5 % de la dose excrétée dans l’urine. La lévofloxacine est stéréochimiquement stable et ne subit pas d’inversion chirale.
      Elimination :
      Après administration orale et intraveineuse, la demi-vie d’élimination de la lévofloxacine est de 6 à 8 heures environ. Son excrétion est essentiellement rénale (supérieure à 85% de la dose administrée).
      Il n’existe pas de différences majeures entre la pharmacocinétique de la lévofloxacine après administration intraveineuse et après administration orale.
      2/ Chez l’insuffisant rénal :
      L’insuffisance rénale modifie la pharmacocinétique de la lévofloxacine. Lorsque la fonction rénale diminue, l’élimination et la clairance rénale (Clr) de la lévofloxacine diminuent et les demi-vies apparentes d’élimination augmentent.
      . Pour un Clcr de la créatinine inférieure à 20 ml/min, la clr rénale est de 13 ml/min et le temps de demi-vie de 35 heures.
      . Pour un Clcr de la créatinine comprise entre 20 et 40 ml/min, la clr rénale est de 26 ml/min et le temps de demi-vie de 27 heures.
      . Pour un Clcr de la créatinine comprise entre 50 et 80 ml/min, la clr rénale est de 57 ml/min et le temps de demi-vie de 9 heures.
      3/ Che le sujet âgé :
      Il n’existe pas de différence majeure entre la cinétique de la lévofloxacine chez le sujet jeune et chez le sujet âgé, à l’exception des différences liées à la clairance de la créatinine.
      * Données de sécurité préclinique :
      Toxicité aiguë :
      Les doses létales 50 (DL50) observées chez la souris et le rat après administration orale de lévofloxacine se situent entre 1500 et 2000 mg/kg.
      L’administration de 500 mg/kg par voie orale chez le singe a induit très peu d’effets, en dehors de vomissements.
      Toxicité chronique :
      Des études de un et six mois ont été réalisées par gavage chez le rat et le singe. Les ‘doses sans effets toxiques’, observées dans les études de six mois, sont respectivement chez le rat et le singe de 20 et 62.5 mg/kg/jour.
      Effets sur la reproduction :
      Administrée durant la phase sensible de l’embryogénèse, la lévofloxacine administrée chez le rat par voie orale à la dose de 810 mg/kg/jour ou par voie IV de 160 mg/kg/jour n’a provoqué aucun effet tératogène visible. De même, aucun effet malformatif n’a été rapporté chez le lapin après administration par voie orale de 50 mg/kg/jour ou par voie IV de 25 mg/kg/jour.
      Aucun effet sur la fertilité et la reproduction n’a été observé chez le rat après administration avant fécondation de 360 mg/kg/jour par voie orale ou 100 mg/kg/jour par voie IV.
      Génotoxicité :
      In vitro, la lévofloxacine n’a pas manifesté d’effet mutagène sur des cellules procaryotes ou eucaryotes. Par contre, elle a induit des aberrations chromosomiques en l’absence d’activation métabolique, à partir de la concentration de 100 microg/ml, chez des cellules pulmonaires de hamster chinois.
      Les essais in vivo (micronucleus, échange de chromatides soeurs, synthèse non programmée d’ADN, dominant létal) n’ont mis en évidence aucun pouvoir génotoxique.
      Phototoxicité, photomutagenèse :
      Des études sur la souris ont montré une activité phototoxique seulement avec des doses très élevées de lévofloxacine administrée par voies orale ou intraveineuse.
      Dans un essai de photomutagénicité, la lévofloxacine n’a montré aucun pouvoir génotoxique.
      Pouvoir carcinogène, photocarcinogenèse :
      Aucune potentialité carcinogène n’a été rapportée chez le rat après administration orale (produit mélangé à la nourriture) d’une dose de 100 mg/kg/jour.
      Aucun pouvoir photocarcinogène n’a été observé lors d’un essai chez la souris.
      Toxicité articulaire :
      Comme avec la plupart des fluoroquinolones, des atteintes du cartilage articulaire ont été signalées chez le rat et le chien, particulièrement chez de jeunes animaux.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la lévofloxacine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles. Elles sont limitées chez l’adulte au traitement des infections bactériennes dues aux germes sensibles à la lévofloxacine telles que :
      · sinusites aiguës,
      · exacerbations aiguës des bronchites chroniques,
      · pneumonies communautaires.
      Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.
    2. SINUSITE AIGUE
    3. BRONCHITE CHRONIQUE
    4. PNEUMONIE BACTERIENNE

    1. NAUSEE (FREQUENT)
    2. DIARRHEE (FREQUENT)
    3. ANOREXIE (PEU FREQUENT)
    4. VOMISSEMENT (PEU FREQUENT)
    5. DOULEUR ABDOMINALE (PEU FREQUENT)
    6. DYSPEPSIE (PEU FREQUENT)
    7. MELENA (RARE)
    8. ENTEROCOLITE (RARE)
    9. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (RARE)
    10. GLYCEMIE(DIMINUTION) (TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DIABETE
    11. CEPHALEE (PEU FREQUENT)
    12. VERTIGE (PEU FREQUENT)
    13. SOMNOLENCE (PEU FREQUENT)
    14. INSOMNIE (PEU FREQUENT)
    15. PARESTHESIE (RARE)
    16. TREMBLEMENT (RARE)
    17. ANXIETE (RARE)
    18. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (RARE)
    19. CONFUSION MENTALE (RARE)
    20. CRISE CONVULSIVE (RARE)
    21. HYPOESTHESIE CUTANEE (TRES RARE)
    22. TROUBLE DE LA VISION (TRES RARE)
    23. ATTEINTE COCHLEAIRE (TRES RARE)
    24. DYSGUEUSIE (TRES RARE)
    25. TROUBLE DE L’ODORAT (TRES RARE)
    26. HALLUCINATION (TRES RARE)
    27. TACHYCARDIE (RARE)
    28. HYPOTENSION ARTERIELLE (RARE)
    29. CHOC ANAPHYLACTIQUE (TRES RARE)
    30. DOULEUR ARTICULAIRE (RARE)
    31. DOULEUR MUSCULAIRE (RARE)
    32. TENDINITE (RARE)
      Pouvant survenir dès les premières 48 heures de traitement et devenir bilatérale.
    33. RUPTURE DE TENDON (RARE)
      Du tendon d’Achille.
      Pouvant survenir dès les premières 48 heures de traitement et devenir bilatérale.
    34. ASTHENIE (RARE)
      Faiblesse musculaire qui peut revêtir une importance particulière chez les patients atteints de myasthénie.
    35. RHABDOMYOLYSE
      Cas isolés.
    36. PRURIT (PEU FREQUENT)
    37. ERUPTION CUTANEE (PEU FREQUENT)
    38. URTICAIRE (RARE)
    39. BRONCHOSPASME (RARE)
      avec dyspnée.
    40. PHOTOSENSIBILISATION (TRES RARE)
    41. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (TRES RARE)
    42. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
      Cas isolés.
    43. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
      Cas isolés.
    44. ERYTHEME POLYMORPHE (EXCEPTIONNEL)
      Cas isolés.
    45. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (FREQUENT)
    46. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (PEU FREQUENT)
    47. HEPATITE (TRES RARE)
    48. CREATININEMIE(AUGMENTATION) (PEU FREQUENT)
    49. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE AIGUE (TRES RARE)
    50. EOSINOPHILIE (PEU FREQUENT)
    51. LEUCOPENIE (PEU FREQUENT)
    52. NEUTROPENIE (RARE)
    53. THROMBOPENIE (RARE)
    54. AGRANULOCYTOSE (TRES RARE)
    55. ANEMIE HEMOLYTIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Cas isolés.
    56. APLASIE MEDULLAIRE (EXCEPTIONNEL)
      Cas isolés.
    57. PNEUMONIE ASEPTIQUE (TRES RARE)

    1. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE
      Comme avec d’autres antibactériens à large spectre, de rares cas de colite pseudo-membraneuse ont été signalées pendant ou après un traitement par lévofloxacine. Il convient alors d’arrêter le traitement par lévofloxacine si celui-ci est en cours, de mettre en route une antibiothérapie adaptée. Dans ce cas, l’utilisation d’inhibiteurs du périlstatisme est contre-indiquée.
    2. TENDINITES
      Les tendinites très rarement observées peuvent parfois conduire à une rupture touchant plus particulièrement le tendon d’Achille et surviennent notamment chez le patient âgé. La rupture semble être favorisée par la corticothérapie au long cours. L’apparition de signes de tendinites demande un arrêt du traitement, la mise au repos des deux tendons d’Achille par une contention appropriée ou des talonnettes et un avis en milieu spécialisé.
    3. MYASTHENIE
      la lévofloxacine doit être utilisée avec prudence chez les sujets atteints de myasthénie.
    4. ANTECEDENTS CONVULSIFS
      La lévofloxacine doit être utilisée avec prudence chez des sujets ayant des antécédents de convulsions ou des facteurs prédisposant à la survenue de convulsions.
    5. INSUFFISANCE RENALE
      Du fait de l’excrétion essentiellement rénale de la lévofloxacine, une adaptation posologique est nécessaire chez l’insuffisant rénal.
    6. PHOTOSENSIBILISATION
      Eviter l’exposition au soleil ou aux rayonnements UV (lampe à bronzer, solarium…) pendant la durée du traitement et pendant les 48 heures suivant l’arrêt de celui-ci en raison du risque de photosensibilisation.
    7. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Certains effets indésirables peuvent diminuer la capacité de concentration et de réaction nécessaire à l’exécution de certaines tâches. Il convient d’avertir les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines de ce risque potentiel.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. HYPERSENSIBILITE AUX QUINOLONES
    3. EPILEPSIE
    4. DEFICIT EN G6PD
    5. TENDINOPATHIE (ANTECEDENT)
      A une fluoroquinolone.
    6. PERIODE DE CROISSANCE OSSEUSE
      Enfant jusqu’à la fin de la période de croissance et adolescent, en raison de la toxicité articulaire démontrée chez l’animal.
      Comme avec la plupart des fluoroquinolones, des atteintes du cartilage articulaire ont été signalées chez le rat et le chien, particulièrement chez de jeunes animaux.
    7. ALLAITEMENT
      L’administration de ce médicament fait contre-indiquer l’allaitement, en raison du passage des fluoroquinolones dans le lait maternel et du risque articulaire.
    8. GROSSESSE (relative)
      Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      Les fluoroquinolones peuvent provoquer des lésions des cartilages articulaires de jeunes animaux (rat, chien).
      En clinique, toutefois, l’utilisation de la lévofloxacine sur des effectifs limités n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.
      Par ailleurs, en pédiatrie, on constate des atteintes articulaires réversibles à l’arrêt du traitement avec certaines quinolones, en cas d’administrations post-natales.
      En conséquence, le risque articulaire consécutif aux administrations post-natales fait déconseiller l’utilisation des fluoroquinolones pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l’argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.

    1. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      La lévofloxacine peut inhiber la croissance de Mycobacterium tuberculosis, et ainsi faussement négativer le diagnostic bactériologique de tuberculose.

    Traitement

    Selon les études de toxicité chez l’animal, les signes les plus importants sont des symptômes du système nerveux central tels que confusion, vertiges, troubles de la conscience et crises convulsives ainsi que des réactions digestives telles que nausées
    et érosion des muqueuses.
    En cas de surdosage, un lavage gastrique doit être envisagé et un traitement symptomatique doit être mis en oeuvre. Il n’existe pas d’antidote spécifique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Ce médicament est administré en une ou deux prises quotidiennes.
    La posologie est fonction de l’indication, de la gravité et du siège de l’infection, de la sensibilité du germe en cause, et du poids du sujet.
    En cas de traitement
    initial par la forme injectable, le relais par voie orale peut en général être pris après quelques jours, selon l’état du patient. Compte tenu de la bioéquivalence des formes orale et parentérale, la posologie reste la même.
    1/ Adulte à fonction rénale
    normale (clairance de la créatinine supérieure à 50 ml/min) :
    – Dans le cas des sinusites aiguës, la posologie quotidienne est de 1 fois 500 mg par voie orale.
    – Dans le cas des exacerbations aiguës des bronchites chroniques, la posologie quotidienne
    est de 1 fois 500 mg par voie orale.
    – Dans le cas des pneunomies communautaires, la posologie quotidienne est de 1 à 2 fois 500 mg par voie orale ou IV puis orale (a).
    (a) traitement oral en relais du traitement IV initial, à la même posologie et selon
    la même fréquence d’administration quotidienne.
    2/ Chez l’insuffisant rénal (clairance de la créatinine inférieure ou égale à 50 ml/min) : la dose initiale reste fixée à 500 mg.
    * pour une clairance de la créatinine comprise entre 50 et 20 ml/min, la
    posologie est réduite à 250 mg/24 h pour une posologie initiale de 1 fois 500 mg et de 250 mg/12 h pour une posologie initiale de 2 fois 500 mg.
    * pour une clairance de la créatinine comprise entre 19 et 10 ml/min, la posologie est réduite à 1250 mg/24
    h pour une posologie initiale de 1 fois 500 mg et de 125 mg/12 h pour une posologie initiale de 2 fois 500 mg.
    * pour une clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min (y compris hémodialyse et DPCA(b)), la posologie est réduite à 125 mg/24 h pour
    une posologie initiale de 1 fois 500 mg et de 125 mg/24 h pour une posologie initiale de 2 fois 500 mg.
    (b) Aucune dose supplémentaire n’est nécessaire après hémodialyse ou dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA).
    3/ Insuffisant hépatique :
    Pas
    d’adaptation posologique.
    4/ Sujet âgé :
    Pas d’adaptation posologique autre que celle imposée par la fonction rénale.
    5/ Enfant :
    L’utilisation de la lévofloxacine chez l’enfant et l’adolescent en phase de croissance est contre-indiquée.
    .
    Mode
    d’emploi :
    Les comprimés peuvent être pris pendant ou entre les repas.


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