HERBESAN INSTANTANE préparation instantanée pour tisane en sachet-dose
HERBESAN INSTANTANE préparation instantanée pour tisane en sachet-dose
Introduction dans BIAM : 8/1/2001
Dernière mise à jour : 19/3/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
No de Dossier d’AMM – VNL8303-2
Forme : PLANTE(S) POUR TISANE
en sachet-dose
Usage : adulte, enfant + de 15 ans
Etat : commercialisé
Laboratoire : PARKE DAVISProduit(s) : HERBESAN
Evénements :
- octroi d’AMM 17/6/1971
- publication JO de l’AMM 18/5/1972
- validation de l’AMM 30/8/1991
- rectificatif d’AMM 25/10/1999
- mise sur le marché 20/12/2000
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 344271-5
20
sachet(s)
1.40
g
papier/alu/PE
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : aucune listeRéglementation des prix :
grand public
TVA : 5.50 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Par poids : 100
g- SENE 46.94 g
Extrait préparé à partir de 46.94 pour cent de folioles de séné, 49.52 pour cent de rhizomes de chiendent, 3.54 pour cent d’écorce de bourdaine ; quantité correspondant à 0.857 g de dérivés anthracéniques exprimés en sennoside B. - CHIENDENT 49.52 g
- BOURDAINE 3.54 g
- HUILE ESSENTIELLE DE MENTHE POIVREE aromatisant
- MALTODEXTRINE excipient
- LAXATIF STIMULANT (principale)
Bibliographie : Classe ATC : A06A-B56.
Cee médicament modifie les échanges hydroélectrolytiques intestinaux et stimule la motricité colique. Il agit habituellement en 8 à 12 heures. - PHYTOTHERAPIE (accessoire)
Bibliographie : Classe BIAM/ATC : V03A-X10.
-
Traitement de courte durée de la constipation occasionnelle. - CONSTIPATION
- DIARRHEE
Condition(s) Favorisante(s) :
COLON IRRITABLE - DOULEUR ABDOMINALE
Condition(s) Favorisante(s) :
COLON IRRITABLE - KALIEMIE(DIMINUTION)
- COLORATION DE L’URINE
Parfois, coloration anormale des urines sans signification clinique.
- RECOMMANDATION
Le traitement médicamenteux de la constipation n’est qu’un adjuvant au traitement hygiénodiététique :
– enrichissement de l’alimentation en fibres végétales et en eau;
– conseils d’activité physique, réeducation de l’exonération. - ENFANT
La prescription de laxatifs stimulants doit être exceptionnelle : elle doit prendre en compte le risque d’entraver le fonctionnement normal du reflexe d’exonération. - UTILISATION PROLONGEE
Une utilisation prolongée d’un laxatif est déconseillée. (Ne pas dépasser 8 à 10 jours de traitement). - MALADIE DES LAXATIFS
La prise prolongée de dérivés anthracéniques peut entrainer la maladie des laxatifs avec colopathie fonctionnelle sévére, mélanose rectocolique, anomalies hydroélectrolytiques avec hypokaliémie ; elle est très rare. - DEPENDANCE
La prise prolongée de dérivés anthracéniques peut entrainer une situation dite de dépendance avec besoin régulier de laxatifs, nécessité d’augmenter la posologie et constipation sévére en cas de sevrage ; cette dépendance, de survenue variable selon les patients, peut se créer à l’insu du médecin. - GROSSESSE
Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.
En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier n’est apparu à ce jour.
Toutefois, le suivi de grossesses exposées est insuffisant pour exclure tout risque.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse. - ALLAITEMENT
L’utilisation de ce médicament est déconseillé durant l’allaitement.
- COLOPATHIES ORGANIQUES INFLAMMATOIRES
Rectocolite ulcéreuse, maladie de Crohn… - SYNDROME OCCLUSIF
- SYNDROME SUBOCCLUSIF
- SYNDROME SUBOCCLUSIF
- DESHYDRATATION SEVERE
Etats de déshydratation sévère avec déplétion electrolytique. - FECALOME
- ENFANTS DE MOINS DE 10 ANS (absolue)
- ENFANT DE 10 à 15 ANS (relative)
Ce médicament est généralement déconseillé. - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
Association généralement déconseillée avec les médicaments donnant des torsades de pointe : amiodarone, astémizole, bépridil, brétylium, disopyramide, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, quinidiniques, sparfloxacine, sotalol, sultopride, terfénadine, vincamine.
Voies d’administration
– 1 – ORALE