BARNETIL 200 mg/2 ml solution injectable (arrêt de commercialisation)

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BARNETIL 200 mg/2 ml solution injectable (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 10/11/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – LIN 1418


    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : SYNTHELABO FRANCE

    Produit(s) : BARNETIL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 4/11/1974
    2. publication JO de l’AMM 31/3/1976
    3. mise sur le marché 15/6/1976
    4. validation de l’AMM 1/10/1986
    5. arrêt de commercialisation 10/6/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 318102-5

    6
    ampoule(s)
    2
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 9/4/1976


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 2
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. NEUROLEPTIQUE (BENZAMIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N05A-L02.
      Neuroleptique sédatif majeur caractérisé par la rapidité de ses effets. Par voie injectable, médicament type de l’urgence psychiatrique.


    1. -Traitement d’urgence de l’agitation chez les patients psychotiques ou présentant une agressivité.
      – En traitement prolongé chez les patients souffrant de troubles psychotiques graves aigus ou chroniques : accès maniaques, bouffées délirantes, psychoses chroniques, schizophrénie paranoïde, confusion mentale.

    1. SOMNOLENCE
    2. SEDATION
    3. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
      Cèdant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques.
    4. DYSKINESIE PRECOCE
      (torticolis spasmodique, crises oculogyres, trismus) cedant a l’administration d’un antiparkinsonien anticholinergique.
    5. DYSKINESIE TARDIVE
      Qui pourraient être observées, comme avec tous les neuroleptiques, au cours de cures prolongées ; les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.
    6. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
    7. IMPUISSANCE
    8. FRIGIDITE
    9. AMENORRHEE
    10. GALACTORRHEE
    11. GYNECOMASTIE
    12. PROLACTINEMIE(AUGMENTATION)
    13. POIDS(AUGMENTATION)
      Peut être importante.

    1. MISE EN GARDE
      Syndrome malin : en cas d’hyperthermie, il est impératif de suspendre le barnetil ; cette hyperthermie peut, en effet, être l’un des élements du syndrome malin (paleur, hyperthermie, troubles végétatifs), qui a été décrit avec les neuroleptiques.
    2. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Risque de somnolence.
    3. UTILISATEUR DE MACHINE
      Risque de somnolence.
    4. BOISSONS ALCOOLISEES
      Formellement déconseillées pendant le traitement.
    5. EPILEPSIE
      Surveillance renforcée (clinique et éventuellement électrique) chez les épileptiques, peut être conseillée en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène.
    6. MALADIE DE PARKINSON
      N’employer que si le traitement neuroleptique est indispensable.
    7. SUJET AGE
      En raison de leur importante sensibilité (sédation et hypotension).
    8. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES GRAVES
      En raison des modifications hémodynamiques en particulier de l’hypotension.
    9. INSUFFISANCE RENALE
      Risque de surdosage.
    10. GROSSESSE
      1 – Chez l’animal : les études expérimentales n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. 2 – Dans l’espèce humaine: en l’absence de données cliniques le risque n’est pas connu.

      Il n’existe aucune donnée sur le retentissement cérébral foetal des traitements neuroleptiques prescrits tout au long de la grossesse.

      Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de neuroleptiques, ont rarement été décrits des syndromes extra-pyramidaux.

      En conséquence :

      Il semble raisonnable d’essayer de limiter les durées de prescriptions pendant la grossesse.

      Si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse à la fois pour les neuroleptiques et les correcteurs antiparkinsoniens en raison des propriétés atropiniques de ces derniers.

      Chez le nouveau-né, il semble justifie d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques (et digestives en cas d’association aux correcteurs antiparkinsoniens).
    11. ALLAITEMENT
      Le Barnetil passe dans le lait ou sa concentration est supérieure à celle qui existe dans le sérum. L’allaitement est donc déconseillé en cas d’emploi de Barnetil.

    1. ALLAITEMENT (absolue)
      Barnetil passe dans le lait où sa concentration est supérieure à celle qui existe dans le sérum.
    2. BRADYCARDIE (absolue)
      Inférieure à 65 par minute.
    3. HYPOKALIEMIE (absolue)
      Hypokaliémie connue.
    4. BOISSONS ALCOOLISEES (relative)
      Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.

    Traitement

    – Syndrome parkinsonien gravissisme – coma
    – Traitement symptomatique en milieu spécialisé.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Dans les urgences avec agitation : posologies habituelles = 400 mg, soit deux ampoules par voie IM, pouvant être renouvelées éventuellement pour atteindre 800 mg dans les 24 heures, soit une à deux ampoules supplémentaires dans les
    24 heures.
    – Dans les autres indications psychiatriques, la posologie préconisée est :
    par voie IM : 400 à 1200 mg par jour, soit deux à six ampoules par jour, pendant une à deux semaines, sans dépasser 1600 à 1800 mg dans les accès
    maniaques.
    .
    .
    Posologie Particulière :
    Au cours de l’évolution régressive des manifestations aiguës ou dans les états permanents d’agressivité, d’impulsivité et de turbulence, la posologie sera réduite (400 à 600 mg) et éventuellement
    prolongée.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    A conserver à température inférieure à 30 degrés.


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