BRIETAL SODIQUE 500 mg poudre injectable (Hôp)

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BRIETAL SODIQUE 500 mg poudre injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/1/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : LILLY FRANCE

    Produit(s) : BRIETAL SODIQUE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 1/1/1964
    2. mise sur le marché 1/1/1985

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 554725-2

    1
    flacon(s)
    50
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 31/8/1965


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : aucune liste

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANESTHESIQUE GENERAL (BARBITURIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N01A-F01.
      La structure chimique du Briétal sodique diffère de celle des anesthésiques barbituriques connus par l’absence de soufre. C’est un anesthésique barbiturique d’action rapide et brève. Il est 2 à 3 fois plus puissant que le thiopental. Sa courte durée d’action est la conséquence de la rapidité de son transfert dans le système nerveux central.


    1. – Anesthésie IV pour les interventions chirurgicales de courte durée.
      – Induction anesthésique
      – En complément d’autres agents anesthésiques.

    1. THROMBOPHLEBITE
    2. DOULEUR AU POINT D’INJECTION
    3. LESION NERVEUSE
      Lésion des nerfs proches du point d’injection.
    4. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    5. APNEE
    6. LARYNGOSPASME
    7. BRONCHOSPASME
    8. SIALORRHEE
    9. HOQUET
    10. HYPERTONIE MUSCULAIRE
      Depuis des contractions isolées jusqu’à des mouvements de type convulsif.
    11. DELIRE
    12. CEPHALEE
    13. NAUSEE
    14. VOMISSEMENT
    15. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    16. ANXIETE
    17. REACTION ALLERGIQUE
      De type immédiat.
    18. ERYTHEME
    19. PRURIT
    20. URTICAIRE
    21. RHINITE
    22. DYSPNEE
    23. HYPOTENSION ARTERIELLE
    24. DOULEUR ABDOMINALE
    25. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
      Collapsus vasculaire périphérique.

    1. ***
      Mise en garde :

      – Briétal ne doit être administré que par des médecins ayant l’expérience de l’anesthésie IV et disposant des équipements nécessaires à la prévention et au traitement des urgences anesthésiques.

      – Risque d’accoutumance

      – La répétition d doses ou la perfusion continue peuvent entraîner des effets d’accumulation, c’est à dire une prolongation de la somnolence et une dépression respiratoire et circulatoire.
    2. GROSSESSE
      Chez la femme enceinte, l’innocuité de Briétal n’a pas été établie en ce qui concerne les effets possibles sur le fotus humain. De ce fait, si Brietal doit être donné à des femmes enceintes, le bénéfice attendu pour la mère doit être balancé par le risque encouru par le fotus. Des doses 4 à 7 fois supérieures aux doses humaines ont été administrées respectivenment à des lapines et des rates en gestation sans que l’on constate d’effet tératogène ou d’anomalies fotales.
    3. MAUVAIS ETAT GENERAL
      Dépression respiratoire, apnée ou hypotension peuvent survenir et sont fonction du degré de tolérance, variable d’un individu à l’autre et de la condition physique du malade. La prudence est donc recommandée chez les patients débilités ou chez ceux ayant une atteinte des fonctions respiratoire, circulatoire, rénale, hépatique ou endocrinienne.
    4. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      Dépression respiratoire, apnée ou hypotension peuvent survenir et sont fonction du degré de tolérance, variable d’un individu à l’autre et de la condition physique du malade. La prudence est donc recommandée chez les patients débilités ou chez ceux ayant une atteinte des fonctions respiratoire, circulatoire, rénale, hépatique ou endocrinienne.
    5. ATTEINTE CIRCULATOIRE
      Dépression respiratoire, apnée ou hypotension peuvent survenir et sont fonction du degré de tolérance, variable d’un individu à l’autre et de la condition physique du malade. La prudence est donc recommandée chez les patients débilités ou chez ceux ayant une atteinte des fonctions respiratoire, circulatoire, rénale, hépatique ou endocrinienne.
    6. INSUFFISANCE RENALE
      Dépression respiratoire, apnée ou hypotension peuvent survenir et sont fonction du degré de tolérance, variable d’un individu à l’autre et de la condition physique du malade. La prudence est donc recommandée chez les patients débilités ou chez ceux ayant une atteinte des fonctions respiratoire, circulatoire, rénale, hépatique ou endocrinienne.
    7. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Dépression respiratoire, apnée ou hypotension peuvent survenir et sont fonction du degré de tolérance, variable d’un individu à l’autre et de la condition physique du malade. La prudence est donc recommandée chez les patients débilités ou chez ceux ayant une atteinte des fonctions respiratoire, circulatoire, rénale, hépatique ou endocrinienne.
    8. ATTEINTE ENDOCRINIENNE
      Dépression respiratoire, apnée ou hypotension peuvent survenir et sont fonction du degré de tolérance, variable d’un individu à l’autre et de la condition physique du malade. La prudence est donc recommandée chez les patients débilités ou chez ceux ayant une atteinte des fonctions respiratoire, circulatoire, rénale, hépatique ou endocrinienne.
    9. ASTHME
      Prudence chez les malades en état de mal asthmatique.
    10. ***
      En cas d’extravasation accidentelle, douleurs, odèmes, ulcérations et nécroses peuvent se produire.

      Les injections accidentelles dans une artère sont dangereuses et peuvent entraîner des nécroses tissulaires des extrémités.
    11. ALCOOL
      L’effet dépresseur de Briétal sur le système nerveux central peut s’ajouter à celui d’autres agents dépresseurs, y compris l’alcool.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX BARBITURIQUES
    2. PORPHYRIE
      Latente ou patente.
    3. ***
      Briétal est contre-indiqué en cas de contre-indication à l’anesthésie générale.

    Voies d’administration

    – 1 – RECTALE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 3 – INTRAVEINEUSE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Chez l’enfant :
    Il est recommandé d’utiliser par voie intra-rectale Briétal dans une solution à 10% à raison de 20 à 30 mg/kg. Cette voie, très bien tolérée localement, est très utile pour l’induction anesthésique chez les enfants
    âgés de 3 mois à 5 ans car elle élimine la douleur et le stress associés à l’administration IV.
    – Chez l’adulte :
    La posologie de Briétal doit être adaptée à l’effet obtenu chez le malade. Une solution à 1% est recommandée pour l’induction anesthésique
    et pour l’entretien en cas d’injections IV intermittentes. Une solution à 0.2% est recommandée pour l’entretien en cas de perfusion IV continue.
    – Induction anesthésique :
    La dose d’induction usuelle est de l’ordre de 50 à 120 mg soit 5 à 12 ml d’une
    solution de 1%. Avec cette dose d’induction, on obtient habituellement une anesthésie de 5 à 7 minutes. La vitesse de l’injection n’est pas fixée mais elle se situe aux alentours de 1 ml de la solution à 1% (10 mg) en 5 secondes.
    – Entretien
    anesthésique :
    Pour l’entretien anesthésique par injections intermittentes, il sera nécessaire de faire des réinjections de 2 à 4 ml de solution à 1% (20 à 40 mg) toutes les 4 à 7 minutes.
    Certains anesthésistes préfèrent la méthode de la perfusion
    continue avec une solution à 0.2%. Le débit de la perfusion doit être adapté à chaque malade. A titre indicatif, on peut se baser sur la vitesse d’une goutte par seconde.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    – Préparation des solutions :
    Solution pour injections IV
    intermittentes :
    Le solvant de choix est l’eau pour préparations injectables, mais on peut également employer un soluté glucosé à 5% ou un soluté salé isotonique. Pour obtenir une solution à 1% (10 mg/ml), diluer le contenu du flacon de 500 mg en
    ajoutant 50 ml de solvant.
    Solution pour perfusion IV continue :
    Pour la perfusion continue qui nécessite une solution à 0.2%, diluer le contenu du flacon de 500 mg avec 250 ml de solvant. pour cette dilution, il est recommandé d’utiliser comme solvant
    soit un soluté glucosé à 5%, soit un soluté salé isotonique, de préférence à de l’eau pour préparations injectables pour éviter une trop grande hypotonie.
    – Stabilité en solution :
    Dans de l’eau pour préparations injectables, Briétal reste stable à
    température ambiante pendant six semaines. Si l’on utilise comme solvant les solutés glucosés à 5% ou les solutés salés isotoniques, la stabilité de ces solutions n’excède pratiquement pas 24 heures et la solution ne doit pas être conservée plus de 24
    heures.
    Les solutions peuvent être conservées et utilisées tant qu’elles demeurent claires et incolores.
    .
    .
    Incompatibilité Physico-Chimique :
    Briétal est incompatible avec :
    – Les bactériostatiques,
    – La solution de ringer lactate,
    – Le silicone
    (Briétal ne doit pas être conservé dans du matériel siliconé).
    Les sels de sodium solubles des barbituriques sont les formes que l’on utilise pour l’administration IV. Seul le maintien d’un Ph relativement élevé (basique) permet d’en assurer la
    solubilité. Les solutions de Briétal ne doivent pas être mélangées avec des solutions acides comme le sulfate d’atropine, l’iodure de diméthyl tubocurarine et le chlorhydrate de succinylcholine.


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