DURANEST 1 pour cent (200 mg/20 ml) solution injectable (Hôp)

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DURANEST 1 pour cent (200 mg/20 ml) solution injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – 1493 RB2


    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte, enfant et nourrisson

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ASTRA FRANCE

    Produit(s) : DURANEST

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 12/5/1975
    2. publication JO de l’AMM 13/5/1976
    3. mise sur le marché 15/5/1977
    4. validation de l’AMM 9/3/1998
    5. rectificatif d’AMM 25/4/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 554065-2

    10
    flacon(s)
    20
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 9/3/1977


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    Prix Pharmacien HT : 79.19 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 20
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANESTHESIQUE LOCAL (AMINOAMIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N01B-B07.
      L’étidocaïne fait partie du groupe des anesthésiques à liaison amide. Son pKa est de 7.74. C’est une base faible. Elle est liée aux protéines (essentiellement les a 1-glycoprotéïnes) à environ 94%.
      L’activité anesthésique de l’étidocaïne se caractérise par :
      – un temps de latence court de l’ordre de 5 à 10 minutes,
      – une durée d’action longue de l’ordre de 3 à 6 heures, 2 à 5 heures chez l’enfant,
      – un bloc moteur intense.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      – L’absorption de l’étidocaïne dépend du lieu d’injection, de la dose administrée et de la présence ou non d’adrénaline.
      – La distribution, à partir du sang, se fait dans tous les tissus, surtout ceux richement vascularisés (coeur, poumons, cerveau, foie, rate), puis du fait de sa grande liposolubilité, l’étidocaïne se fixe sur les tissus riches en graisse : coeur, poumons, cerveau.
      – Métabolisation et élimination : la métabolisation de l’étidocaïne est essentiellement hépatique. Les métabolites les plus importants sont la xylidine et l’hydroxy-xylidine. Il existe une voie métabolique spécifique qui conduit à la formation de dérivés cycliques, proches de l’hydantoïne, qui représentent 10% de la dose injectée.
      La demi-vie d’élimination est de 2 à 5.6 heures chez l’adulte, 4 à 8 heures chez l’enfant.
      L’élimination est essentiellement urinaire sous forme de métabolites et de produits inchangés, inférieurs à 10%.

    1. ***
      Anesthésies régionales lors d’interventions chirurgicales : anesthésies péridurale (sauf obstétricale) et caudale, blocs plexique et tronculaire.
    2. ANESTHESIE PERIDURALE
    3. ANESTHESIE LOCALE D’INFILTRATION

    1. NERVOSITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURDOSAGE

      Ces signes d’appel nécéssitent une surveilllance attentive pour prévenir une éventuelle aggravation.

    2. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURDOSAGE

      Ces signes d’appel nécéssitent une surveilllance attentive pour prévenir une éventuelle aggravation.

    3. BAILLEMENT
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURDOSAGE

      Ces signes d’appel nécéssitent une surveilllance attentive pour prévenir une éventuelle aggravation.

    4. TREMBLEMENT
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURDOSAGE

      Ces signes d’appel nécéssitent une surveilllance attentive pour prévenir une éventuelle aggravation.

    5. APPREHENSION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURDOSAGE

      Ces signes d’appel nécéssitent une surveilllance attentive pour prévenir une éventuelle aggravation.

    6. NYSTAGMUS
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURDOSAGE

      Ces signes d’appel nécéssitent une surveilllance attentive pour prévenir une éventuelle aggravation.

    7. LOGORRHEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURDOSAGE

      Ces signes d’appel nécéssitent une surveilllance attentive pour prévenir une éventuelle aggravation.

    8. CEPHALEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURCHARGE HYDROSODEE

      Ces signes d’appel nécéssitent une surveilllance attentive pour prévenir une éventuelle aggravation.

    9. NAUSEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURDOSAGE

      Ces signes d’appel nécéssitent une surveilllance attentive pour prévenir une éventuelle aggravation.

    10. BOURDONNEMENT D’OREILLE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURDOSAGE

      Ces signes d’appel nécéssitent une surveilllance attentive pour prévenir une éventuelle aggravation.

    11. CRISE CONVULSIVE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURDOSAGE
    12. DEPRESSION DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURDOSAGE
    13. TACHYPNEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURDOSAGE
    14. APNEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURDOSAGE
    15. TACHYCARDIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURDOSAGE
    16. BRADYCARDIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURDOSAGE
    17. DEPRESSION CARDIOVASCULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURDOSAGE
    18. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURDOSAGE
    19. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURDOSAGE
    20. EXTRASYSTOLE VENTRICULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURDOSAGE
    21. FIBRILLATION VENTRICULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURDOSAGE
    22. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURDOSAGE
    23. ARRET CARDIAQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
      SURDOSAGE
    24. COMMENTAIRE GENERAL
      Devant l’apparition des premières manifestations toxiques, il est recommandé de demander au patient d’hyperventiler.

    1. MISE EN GARDE
      – Réactions toxiques :

      Un surdosage ou une injection intravasculaire rapide accidentelle peuvent provoquer des réactions toxiques.

      – Traitement par anticoagulants :

      Les techniques d’anesthésie régionale ne sont pas recommandées chez les patients sous anticoagulants.
    2. RECOMMANDATION
      L’utilisation de l’étidocaïne nécessite :

      – un interrogatoire destiné à connaître le terrain, les thérapeutiques en cours, les antécédents du patient,

      – si nécessaire, une prémédication par une benzodiazépine à dose modérée,

      – de faire l’injection lentement, strictement hors des vaisseaux, en réaspirant fréquemment,

      – de disposer d’une voie veineuse et d’un matériel complet de réanimation,

      – de disposer de médicaments anesthésiques aux propriétés anticonvulsivantes (thiopental, benzodiazépines), d’atropine et de vasopresseurs,

      – de disposer d’une surveillance électrocardiographique et tensionnelle continue (cardioscopie),

      – de pratiquer une injection test de 5 à 10% de la dose,

      – de maintenir la surveillance clinique du patient jusqu’à disparition totale des effets de l’anesthésie.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      L’étidocaïne étant métabolisée par le foie, la quantité d’anesthésique utilisée sera limitée chez les insuffisants hépatiques.
    4. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Compte tenu des effets indésirables de l’étidocaïne au plan cardiovasculaire, la quantité d’anesthésique utilisée sera limitée chez les insuffisants cardiaques.
    5. QT LONG
      En raison de sa toxicité cardiaque, l’étidocaïne doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant un allongement du QT; l’indication, la posologie et le mode d’administration doivent être discutés pour éviter tout risque de concentration plasmatique trop élevée qui pourrait être à l’origine de troubles du rythme ventriculaire sévères.
    6. REGIME HYPOSODE
      Ce médicament contient 2,8mg de sodium par ml: en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict.
    7. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène mais une foetotoxicité. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

      En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif des anesthésiques locaux lorsqu’ils sont administrés pendant le 1er trimestre de la grossesse.

      En conséquence, l’utilisation de l’étidocaïne ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.

      Au cours de l’accouchement une bradycardie, accompagnée éventuellement d’acidose foetale, cyanose, baisse transitoire des réponses neurocomportementales néonatales (atonie, réflexe de succion) ont été retrouvées, essentiellement avec la lidocaïne et la mépivacaïne. Ces effets sont d’autant plus manifestes que l’anesthésie est proche de la délivrance. En conséquence, on surveillera les fonctions vitales du nouveau-né.
    8. ALLAITEMENT
      Par mesure de prudence, il est souhaitable d’interrompre l’allaitement pendant une demi-journée après l’anesthésie.
    9. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Ce produit peut modifier les capacités de réaction pour la conduite de véhicule ou l’utilisation de machines.
    10. SPORTIFS
      Mise en garde :
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

    1. ALLERGIE AUX ANESTHESIQUES DU MEME GROUPE
      hypersensibilité aux anesthésiques locaux à liaison amide.
    2. PORPHYRIE
    3. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE NON APPAREILLE
      BAV de degré 2 ou 3 non appareillés.
    4. EPILEPSIE
      Non contrôlée par un traitement.
    5. ANALGESIE PERIDURALE OBSTETRICALE
      Lors d’un accouchement par voie basse, en raison de l’intensité du bloc moteur induit par l’étidocaïne.
    6. TROUBLES DE L’HEMOSTASE
      Contre-indication propre à la technique d’anesthésie.
    7. INFECTION LOCALE
      Ou inflammation de la zone d’injection. Contre-indication propre à la technique d’anesthésie.
    8. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      Contre-indication propre à la technique d’anesthésie.

    Signes de l’intoxication :

    1. TOXICITE NEUROLOGIQUE
    2. TOXICITE CARDIAQUE

    Traitement

    Les concentrations veineuses auxquelles peuvent apparaître les premiers signes de toxicité neurologique sont de 2 microgrammes/ml.
    Les signes de toxicité cardiaque sont observés pour des concentrations très proches.
    Les manifestations toxiques
    neurologiques sont traitées par injection d’un barbiturique de courte durée d’action ou d’une benzodiazépine, par oxygénation et/ou ventilation assistée.
    Les signes de toxicité myocardique et hémodynamique doivent être traités par une réanimation
    cardiaque adaptée (antiarythmiques, drogues inotropes, remplissage vasculaire, oxygénation).

    Voies d’administration

    – 1 – EPIDURALE

    – 2 – PERINEURALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Voie péridurale, voie périneurale.
    L’étidocaïne devra être uniquement utilisée par ou sous la responsabilité de médecins expérimentés dans les techniques d’anesthésie loco-régionale.
    La forme, la concentration utilisées varient en
    fonction de l’indication et du but recherché, de l’âge et de l’état pathologique du patient.
    La forme adrénalinée allonge la durée d’action;
    L’anesthésie obtenue est habituellement fonction de la dose totale administrée.
    La dose à injecter est fonction
    de la technique d’anesthésie pour laquelle le produit est utilisé.
    1 / Chez l’adulte :
    – Anesthésie péridurale chirurgicale : cent cinquante à deux cents milligrammes (soit quinze à vingt millilitres).
    La dose maximale à ne pas dépasser est de trois
    cents milligrammes de chlorhydrate d’étidocaïne.
    – Anesthésie caudale : cent cinquante à deux cents milligrammes (soit quinze à vingt millilitres).
    La dose maximale à ne pas dépasser est de trois cents milligrammes de chlorhydrate d’étidocaïne.
    – Bloc
    plexique : deux cents à trois cents milligrammes (soit vingt à trente millilitres).
    La dose maximale à ne pas dépasser est de trois cents milligrammes de chlorhydrate d’étidocaïne.
    2 / Nourrisson et jeune enfant :
    Utiliser la plus faible concentration
    possible d’anesthésique local.
    Trois à cinq milligrammes par kilogramme de chlorhydrate d’étidocaïne, sans dépasser cinq milligrammes par kilogramme.


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