SURVECTOR 100 mg comprimés (arrêt de commercialisation)

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SURVECTOR 100 mg comprimés (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/1/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : SERVIER

    Produit(s) : SURVECTOR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 24/8/1976
    2. publication JO de l’AMM 9/2/1977
    3. mise sur le marché 15/5/1978
    4. validation de l’AMM 12/11/1986
    5. arrêt de commercialisation 1/2/1999
    6. retrait d’AMM 30/6/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 320280-4

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    20
    unité(s)
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 15/2/1978
    2. inscription SS 15/2/1978


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 22.02 F

    Prix public TTC : 33.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDEPRESSEUR (INHIB. NON SEL. DU RECAPTA. DE MONOAMINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N06A-A19.
      – L’amineptine est une molécule tricyclique qui inhibe essentiellement la recapture de la dopamine.
      Elle diffère ainsi :
      * à la fois des antidépresseurs tricycliques (imipraminiques) qui inhibent de façon non spécifique la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine ;
      * et des inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine.
      Cet effet sur la dopamine confère à l’amineptine des propriétés antidépressives et stimulantes.
      – Chez l’animal à doses élevées, l’amineptine exerce des effets qui s’apparentent à ceux du méthylphénidate ou de la dexamphétamine.
      – L’action spécifique sur l’humeur ne se manifeste nettement qu’après un délai de 10 a 20 jours, même si des améliorations symptomatiques portant par exemple sur le ralentissement idéomoteur, peuvent être observées plus précocement.. Cette notion doit être prise en compte avant l’interruption d’un traitement pour raison d’inefficacité.

    1. ***
      Episodes dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés).
    2. DEPRESSION

    1. DEPENDANCE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      EMPLOI PROLONGE
      DOSES SUPRATHERAPEUTIQUES

      L’usage prolongé du survector à des posologies supérieures à la dose recommandée peut entraîner un état de pharmacodépendance important entraînant des abus de consommation avec recherche impérieuse du produit (dépendance psychique) et de sevrage difficile. Certains facteurs de risque favorisent cette pharmacodépendance.

    2. TROUBLE NEUROPSYCHIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
    3. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POSOLOGIES ELEVEES
      DEBUT DE TRAITEMENT
    4. ANXIETE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POSOLOGIES ELEVEES
      DEBUT DE TRAITEMENT
    5. INSOMNIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POSOLOGIES ELEVEES
      DEBUT DE TRAITEMENT
      PRISE VESPERALE

      Peut être observée surtout en cas de prise vespérale.

    6. CONFUSION MENTALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
    7. POIDS(DIMINUTION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE
    8. SYNDROME DE SEVRAGE
      A l’arrêt d’une surconsommation, un syndrome de sevrage dont les symptômes sont : une asthénie physique et psychique, un état d’anxiété voire plus rarement un épisode de confusion mentale peut être observé, parfois retardé de quelques jours.
    9. ACNE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES SUPRATHERAPEUTIQUES

      Microkystique et macrokystique peut parfois revêtir un aspect important.

    10. ICTERE
      Accompagné ou non de douleurs abdominales.
    11. DOULEUR
      Y compris des réactions immuno-allergiques à traduction clinique telles que des douleurs abdominales accompagnées ou non d’ictères.
    12. ASTHENIE
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    13. ANOREXIE
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    14. DOULEUR MUSCULAIRE
      Réversibles à l’arrêt du traitement.
    15. DOULEUR ARTICULAIRE
      Réversibles à l’arrêt du traitement.
    16. FIEVRE
      Inexpliquée, réversible à l’arrêt du traitement.
    17. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    18. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION)
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    19. PALPITATION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    20. NERVOSITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    21. IRRITABILITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    22. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Dans les limites physiologiques.

    23. ROUGEUR DE LA FACE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    24. NAUSEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    25. DOULEUR EPIGASTRIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    26. TREMBLEMENT
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    27. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    28. SENSATION DE VERTIGE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    29. TACHYCARDIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
    30. CONSTIPATION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

    1. MISE EN GARDE
      Pharmacodépendance: L’administration de survector peut entraîner une tolérance et un état de dépendance pouvant provoquer des difficultés importantes de sevrage.

      Sa survenue est provoquée par des facteurs de risque :

      * Propres au produit :

      – dose prescrite supérieure à la posologie recommandée

      – durée du traitement prolongée.

      * Propres au patient :

      – antécédents de troubles addictifs à l’alcool, à des médicaments ou à des substances illicites.

      – antécédents de troubles des conduites alimentai (anorexie, boulimie).

      Ces facteurs de risque sont à rechercher surtout chez un patient que l’on voit pour la première fois.

      En conséquence, il convient d’indiquer au patient de ne pas dépasser la dose et la durée prescrites, de la surveiller régulièrement et d’interrompre le traitement en cas de constation d’augmentation de la posologie.

      A l’arrêt d’une surconsommation, un syndrome de sevrage peut être observé dont les symptômes sont une asthénie physique et psychique, un état d’anxiété, voire plus rarement un épisode de confusion mentale.

      Ils peuvent n’apparaître que quelques jours après l’arrêt du traitement. Dans de telles circonstances, une surveillance en milieu hospitalier des malades surconsommant du survector est souhaitable.

      – Sportifs :

      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    2. POSOLOGIE ELEVEE
      La dose de un à deux comprimés par jour ne doit en aucun cas être dépassée. Des posologies supérieures exposent à un risque de pharmacodépendance, à une insomnie , une confusion mentale, un amaigrissement, et une acné micro et macrokystique pouvant revêtir un aspect important.
    3. RISQUE SUICIDAIRE
      Etant donné le risque suicidaire inhérent aux états dépressifs, les malades doivent être surveillés tout particulièrement en début de traitement.
    4. DOULEUR ABDOMINALE
      Il est recommandé de doser les enzymes hépatiques. En cas d’élévation des taux et, à plus forte raison en cas d’ictère, le traitement doit être interrompu définitivement. La réadministration est à proscrire.
    5. ASTHENIE
      Il est recommandé de doser les enzymes hépatiques. En cas d’élévation des taux et, à plus forte raison en cas d’ictère, le traitement doit être interrompu définitivement. La réadministration est à proscrire.
    6. ANOREXIE
      Il est recommandé de doser les enzymes hépatiques. En cas d’élévation des taux et, à plus forte raison en cas d’ictère, le traitement doit être interrompu définitivement. La réadministration est à proscrire.
    7. NAUSEES
      Persistante.

      Il est recommandé de doser les enzymes hépatiques. En cas d’élévation des taux et, à plus forte raison en cas d’ictère, le traitement doit être interrompu définitivement. La réadministration est à proscrire.
    8. MYALGIE
      Il est recommandé de doser les enzymes hépatiques. En cas d’élévation des taux et, à plus forte raison en cas d’ictère, le traitement doit être interrompu définitivement. La réadministration est à proscrire.
    9. DOULEUR
      Articulaire.

      Il est recommandé de doser les enzymes hépatiques. En cas d’élévation des taux et, à plus forte raison en cas d’ictère, le traitement doit être interrompu définitivement. La réadministration est à proscrire.
    10. FIEVRE INEXPLIQUEE
      Il est recommandé de doser les enzymes hépatiques. En cas d’élévation des taux et, à plus forte raison en cas d’ictère, le traitement doit être interrompu définitivement. La réadministration est à proscrire.
    11. PRISE LE SOIR
      A éviter.
    12. ANESTHESIE GENERALE
      Il est préférable d’arrêter le traitement 24 ou 48 heures avant l’intervention.

      En cas d’urgence ,l’intervention pourra être néanmoins réalisée sans interruption préalable sous surveillance per-opératoire.
    13. GROSSESSE
      Chez l’animal: les études expérimentales n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.

      Dans l’espèce humaine : en l’absence de données cliniques le risque n’est pas connu.
    14. ALLAITEMENT
      En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    1. CHOREE DE HUNTINGTON
    2. TRAITEMENT PAR IMAO
      IMAO non selectifs.
    3. HEPATITE
      ANTECEDENTS D’HEPATITE A L’AMINEPTINE.

    Traitement

    En cas de surdosage accidentel : lavage gastrique, surveillance cardiorespiratoire, injection de sédatifs, surveillance des enzymes hépatiques.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Un à deux comprimés par jour administrés le matin et à midi.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Eviter la prise vespérale.


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