RICRIDENE ENFANT 0.8 pour cent suspension buvable

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RICRIDENE ENFANT 0.8 pour cent suspension buvable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 30/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – LS 564


    Forme : SUSPENSION BUVABLE

    Usage : enfant et nourrisson

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : LIPHA SANTE

    Produit(s) : RICRIDENE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 5/4/1977
    2. publication JO de l’AMM 18/6/1980
    3. mise sur le marché 10/10/1981
    4. validation de l’AMM 19/6/1995
    5. rectificatif d’AMM 30/11/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 320202-3

    1
    flacon(s)
    100
    ml
    verre brun

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 1/1/1976
    2. agrément collectivités 15/1/1979
    3. inscription SS 15/1/1979
    4. radiation SS 31/3/2001
    5. radiation collectivités 31/3/2001


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : cuillère-mesure
    2.5
    ml

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    non remboursé

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIINFECTIEUX INTESTINAL (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A07A-X10.
      *Propriétés pharmacocinétiques:
      L’absorption est extrêmement faible lorsque la muqueuse intestinale n’est pas altérée..

    1. ***
      En complément de la réhydratation, traitement de la diarrhée aiguë présumée d’origine bactérienne en l’absence de suspicion de phénomènes invasifs (altération de l’état général, fièvre, signes toxi-infectieux…).

      L’importance de la réhydratation par soluté de réhydratation orale ou par voie intraveineuse doit être adaptée en fonction de l’intensité de la diarrhée, de l’âge et des particularités du patient (maladies associées…).

    2. DIARRHEE

    1. REACTION ALLERGIQUE
    2. DOULEUR EPIGASTRIQUE (EXCEPTIONNEL)
    3. NAUSEE (EXCEPTIONNEL)
      -en raison de la présence d’huile de ricin.

    1. MISE EN GARDE
      En cas de diarrhée infectieuse avec des manifestations cliniques suggérant un phénomène invasif, recourir à des antibacteriens à bonne diffusion systémique.
    2. HYDRATATION CORRECTE
      La réhydratation est l’élément essentiel du traitement des diarrhées aiguës du nourrisson de moins de 2 ans. Chez l’enfant de plus de 2 ans, elle devra être envisagée systématiquement. La prévention ou le traitement de la déshydratation se fera par soluté de réhydratation orale.
      Il est recommandé d’utiliser les solutés prévus à cet effet et de respecter les modalités de reconstitution et d’utilisation.
      La concentration en Na+ devra être comprise entre 30 et 60 mmol/l, les solutés à moindre teneur en sodium (30 mmol/l) étant réservés aux déshydratations peu sévères.
      Un apport en chlore et en potassium est nécessaire afin de corriger les pertes digestives.
      La concentration recommandée en glucose se situe entre 74 et 110 mmol/l.
      L’adjonction de protéines hydrolysées ou d’acides aminés ne semble pas améliorer la réhydratation ni l’état nutritionnel.
      Il est indispensable de proposer à l’enfant de boire très souvent, tous les 1/4 d’heure, par exemple.
      A titre indicatif, le volume proposé de soluté de réhydratation orale doit être équivalent au poids perdu, soit 50 à 100 ml/kg pour une déshydratation de 5 à 1 % du poids du corps.
      En cas de diarrhée sévère ou prolongée, de vomissement important ou de refus d’alimentation, une réhydratation par voie intraveineuse devra être envisagée.
    3. ENFANTS DE MOINS DE 2 ANS
      Nourrisson de moins de 2 ans :
      Les modalités d’utilisation ainsi que le mode de reconstitution des sels de réhydratation orale devront être clairement et précisément expliqués.
      L’allaitement maternel devra être poursuivi.
    4. ENFANT
      Enfant de plus de 2 ans :
      En cas de prescription d’une réhydratation par soluté de réhydratation, les modalités d’utilisation ainsi que le mode de reconstitution devront être clairement et précisément expliqués.
      En l’absence de nécessité de prescrire une telle réhydratation, il est néanmoins nécessaire de clairement expliquer la nécessité de :
      réhydrater l’enfant par des boissons abondantes, salées ou sucrées, afin de compenser les pertes de liquide dues à la diarrhée (la ration quotidienne moyenne en eau est de 2 litres) ;

      maintenir l’alimentation le temps de la diarrhée, en excluant certains apports et particulièrement les crudités, les fruits, les légumes verts, les plats épicés ainsi que les aliments ou boissons glacés, et en privilégiant les viandes grillées, le riz.

    5. REGIME PARTICULIER
      -suppression du lait et des laitages.
    6. DIARRHEE
      Devant une diarrhée chez le nourrisson, il convient d’envisager l’éventualité d’un déficit en saccharase avant de prescrire un médicament contenant du saccharose.
      Ce médicament contient 1 g de saccharose par cuillère-mesure: en tenir compte dans la ration journalière.
    7. SENSIBILISATION
      En raison de la présence d’huile de ricin, risque de sensibilisation, notamment chez l’enfant de moins de 3 ans.
    8. ALLAITEMENT
      Allaitement :

      L’allaitement demeure possible en cas de traitement bref par ce médicament.

    9. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

      En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de ce médicament lorsqu’il est administré pendant la grossesse.

      En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Ou aux dérivés du nitrofurane.
    2. PREMATURE
    3. NOUVEAU-NE
      De 0 à 1 mois.
    4. OCCLUSION INTESTINALE
      -en raison de la présence d’huile de ricin.
    5. INTOLERANCE AU SACCHAROSE
      En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d’intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    10 mg de nifurzide par kg de poids corporel et par jour, soit en pratique : 1 cuillère-mesure par jour pour deux kg de poids corporel.
    Le nombre de cuillères-mesure par jour , à répartir en 2 ou 3 prises, est égale à la moitié de la
    valeur du poids de l’enfant.
    La durée du traitement est limitée à sept jours.


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