ALLPYRAL ALLERG. RET. PDM 10 000 PNU/ml suspension injectable (arrêt de commercialisation)

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ALLPYRAL ALLERG. RET. PDM 10 000 PNU/ml suspension injectable (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 20/10/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SUSPENSION INJECTABLE

    effet retard

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : BAYER PHARMA

    Produit(s) : ALLPYRAL

    Evénements :

    1. publication JO de l’AMM 1/1/1972
    2. octroi d’AMM 15/3/1972
    3. mise sur le marché 1/1/1973
    4. arrêt de commercialisation 15/12/1998
    5. retrait d’AMM 23/12/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 315327-6

    1
    flacon(s)
    5
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 24/5/1973
    2. agrément collectivités 12/1/1982


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A +4 DEGRES
    NE PAS CONGELER

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    • POUSSIERE DE MAISON 50000 PNU
      Extrait allergénique de poussière de maison adsorbée sur hydroxyde d’aluminium en suspension dans une phase liquide.
      La puissance relative des extraits Allpyral est évaluée en PNU/ml (unités d’azote protéique/ml). Un PNU exprime l’activité d’une dilution d’extrait contenant 0,01 mcg d’azote protéique par ml.

    Principes non-actifs

    1. ALLERGENE DESENSIBILISANT (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : V01A-A03.
      Au cours des thérapeutiques de désensibilisation, l’adsorption sur hydroxyde d’aluminium stimule la réponse immunitaire, permettant ainsi de réduire le nombre d’injections nécessaires.


    1. Désensibilisation spécifique des affections allergiques réaginiques (type 1 de la classification de Gell et Coombs) par exemple, asthme, rhinite, conjonctivite, trachéite allergiques, dans lesquelles la responsabilité de la poussière de maison est clairement démontrée par la clinique, les test cutanés et éventuellement des examens complémentaires.

    1. NODULE AU POINT D’INJECTION
      Réaction loco-régionale excédant 7 à 8 cm de diamètre : il est possible d’observer des réactions locales au point d’injection.
      Ces réactions cèdent le plus souvent spontanément. Il est toutefois recommandé, pour en éviter l’apparition, de varier les points d’injection.
    2. ERYTHEME
      Réaction loco-régionale excédant 7 à 8 cm de diamètre : il est possible d’observer des réactions locales au point d’injection.
      Ces réactions cèdent le plus souvent spontanément. Il est toutefois recommandé, pour en éviter l’apparition, de varier les points d’injection.
    3. PRURIT
      Réaction loco-régionale excédant 7 à 8 cm de diamètre : il est possible d’observer des réactions locales au point d’injection.
      Ces réactions cèdent le plus souvent spontanément. Il est toutefois recommandé, pour en éviter l’apparition, de varier les points d’injection.
    4. RECRUDESCENCE DES SYMPTOMES
      Avec réapparition ou aggravation des symptomes (asthme, rhinite, etc..) dans les heures qui suivent l’injection.
    5. FIEVRE
      Réaction générale fébrile qui doit faire envisager l’arrêt de la désensibilisation.
    6. OEDEME LARYNGE
      Oedeme laryngé aigu
      Faire 2 à 4 pulvérisations d’adrénaline (dyspné-inhal).
    7. CHOC ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Sa particulière gravité doit demeurer toujours à l’esprit lorsqu’on pratique une injection.
      Son traitement, chez l’adulte, est l’injection en sous-cutanée profonde de 0.5 ml d’adrénaline au 1/1000(soit 0.5 mg) à renouveler si besoin quinze à trente minutes plus tard.
      Les traitements symptomatiques par bêtastimulants en aérosol ou injectables, les antihistaminiques ou les corticoïdes injectables ne doivent pas retarder l’injection d’adrénaline en cas de choc anaphylactique grave.

    1. ***
      Allpyral ne doit pas être utilisé à des fins diagnostiques.
    2. ASTHME
      En cas de maladie intercurrente ou d’attaque d’asthme, attendre la guérison pour partiquer l’injection.
    3. MALADIES INFECTIEUSES
      En cas de maladie infectieuse intercurrente, attendre la guérison pour pratiquer l’injection.
    4. GROSSESSE
      Eviter d’entreprendre le traitement pendant la grossesse. Il peut être cependant poursuivi, sans augmentation des doses, s’il a débuter avant la grossesse et s’il est bien toléré.
    5. VASCULARITE
      La moindre suspicion de vascularité systémique est une contre-indication formelle.
    6. ARTERITE
      La périartérite noueuse est une contre-indication formelle.
    7. ASSOCIATION AUX BETABLOQUANTS
      Un traitement par les bêta-bloquants est une contre-indication relative, car le choc, s’il survient, est plus sévère et difficile à contrôler.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    L’existence de la poussière de maison dans l’environnement est un phénomène permanent. La désensibilisation peut être donc entreprise à n’importe quel moment de l’année.
    Les injections doivent être pratiquées par un médecin ou sous
    sa responsabilité et la progression des doses doit être déterminée par un médecin initié aux techniques de la désensibilisation.
    Dès qu’une amélioration clinique est obtenue, respecter un intervalle d’au moins 4 semaines entre les injections.
    La dose
    injectée alors est la dose maximale tolérée. Le traitement est poursuivi pendant 1 an et plus.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    – Vérifier que le flacon qui va être utilisé correspond bien à la prescription.
    – Garder en observation le patient au moins trente minutes
    après l’injection.
    – Eviter un repas copieux le jour de l’injection.
    – Eviter un effort physique violent ce même jour.
    – Prendre un surcroît de précautions lors des changements de flacon (l’allergène ayant pu perdre une part de son activité dans un
    flacon conservé trop longtemps).
    – Chez les patients très sensibles présentant des réactions locales gênantes, administrer un antihistaminique une à deux heures avant l’injection.
    – Disposer toujours à portée de la main de corticïdes injectables, d’une
    ampoule d’adrénaline au 1/1000 et d’adrénaline en pulvérisation (dyspné-inhal r) destiné à corriger un odème laryngé aigu.
    – Le traitement consiste en injections sous-cutanées profondes, faites avec une seringue de 1 ml graduée au 1/100, de préférence à
    usage unique et une aiguille de 45/100 en 10 minutes.
    Comme pour tout allergène, les injections doivent être faites par voie strictement sous-cutanée. II faut donc toujours s’assurer par aspiration que l’aiguille ne se trouve pas dans un vaisseau, avant
    de pousser le piston de la seringue pour injecter le produit.
    – Bien agiter le flacon avant de prélever la dose nécessaire :
    NB : L’aspect trouble et plus coloré du contenu du flacon titrant 10 000 pnu/ml est normal puisqu’il s’agit d’une suspension
    fortement concentrée.
    – Désinfecter à l’alcool le bouchon perforable du flacon avant de ponctionner la quantité d’extrait à injecter.
    – L’utilisation d’un flacon neuf requiert une vigilance accrue.
    – Injecter lentement le produit, dans la région
    deltoïdienne de préférence.


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