TRIAMCINOLONE LABAZ 4 mg comprimés (arrêt de commercialisation)

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TRIAMCINOLONE LABAZ 4 mg comprimés (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : LABAZ

    Produit(s) : TRIAMCINOLONE LABAZ

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/2/1961
    2. octroi d’AMM 29/7/1975
    3. publication JO de l’AMM 4/6/1976
    4. retrait d’AMM 1/12/1995

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 310744-8

    1
    boîte(s)
    24
    unité(s)

    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CORTICOIDE VOIE GENERALE (GLUCOCORTICOIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : H02A-B08.
      Les gluco-corticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones métaboliques essentielles. Les corticoÏdes synthétiques incluant le Triamcinolone sont utilisés principalement pour leur effet anti-inflammatoire. A fortes doses, ils diminuent la réponse immunitaire; l’effet minéralo-corticoïde de la Triamcinolone est très faible, elle a peu d’effet de rétention sodée, ce qui la différencie des corticoÏdes de synthèse non fluorés.


    1. Affections ou maladies:
      – Allergiques:
      états allergiques sévères, certaines urticaires géantes, choc anaphylactique, oedème de Quincke.
      – Cardiologiques:
      péricardite aigüe bégnine.
      – Du collagène:
      collagénoses et connectivites.
      – Dermatologiques:
      pemphigus, phemphigoïde bulleuse, lichen plan, hématodermies, certaines formes de toxidermies, d’eczémas et d’affections bulleuses.
      – Digestives:
      poussées évolutives de la rectocolite hémorragique et de la maladie de Crohn, hépatite chronique active auto-immune, avec ou sans cirrhose.
      – Endocriniennes:
      thyroïdite non suppurée: thyroïdite subaigüe de de Quervain, hyperplasie surrénale congénitale, hypercalcémie paranéoplasique.
      N.B.: l’insuffisance cortico-surrénale primitive ou secondaire nécessite hydrocortisone ou cortisone et non pas un corticoïde de synthèse, dont l’effet métabolique est moindre.
      – Hématologiques:
      purpuras thrombopéniques idiopathiques (auto-immuns). Anémies hémolytiques à auto-corps. Erythroblastopénies chroniques de l’adulte et de l’enfant. en association avec diverses chimiothérapies dans de nombreux protocoles du traitement d’hémopathies malignes essentiellement lymphoïdes.
      – Infectieuses:
      essentiellement certains cas de thrombophlébite septique, de fièvre thyphoïde à forme viscérale grave.
      – Néoplasiques:
      comme traitement palliatif des leucémies et des lymphomes, du myélome multiple, et de nombreux cancers et comme traitement anti-émétique au cours des traitements immunodépresseurs. Métastases osseuses avec hypercalcémie.
      – Néphrologiques:
      certains syndromes néphrotiques.
      – Neurologiques:
      oedème cérébral, en particulier de cause tumorale ou traumatique, traitement palliatif des tumeurs cérébrales inopérables, paralysie faciale a frigore. dans les myélopathies (poussées de sclérose en plaques notamment) les névrites et les polyradiculonévrites, l’intérêt de la Triamcinolone doit être envisagé cas par cas.
      – Ophtalmologiques:
      uvéites antérieure et posterieure dans les cas graves (la voie locale, instillations ou injections sous-conjonctivales ou latéro-bulbaires est possible), certaines névrites et papillites optiques, exophtalmies endocriniennes oedémateuses.
      – O.R.L.:
      certaines otites séreuses, surdités brusques; certaines rhinites allergiques; polypose nasosinusienne et certaines sinusites aigües ou chroniques.
      – Respiratoires:
      certaines formes d’asthme, certaines broncho-pneumopathies chroniques obstructives, sarcoïdose.
      – Rhumatologiques:
      certaines arthrites et polyarthrites et maladie de Horton, radiculalgies et certaines hypercalcémies non tumorales.

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Les effets indésirables sont surtout à craindre lors d’un traitement prolongé.
    2. KALIEMIE(DIMINUTION)
    3. ALCALOSE
      Hypokaliémique.
    4. RETENTION HYDROSODEE
      Avec parfois hypertension artérielle, voire insuffisance cardiaque congestive.
    5. SYNDROME DE CUSHING
      Iatrogène.
    6. INSUFFISANCE HYPOPHYSOSURRENALE
      Parfois définitive.
    7. ATROPHIE CORTICOSURRENALIENNE
      Parfois définitive.
    8. TOLERANCE AU GLUCOSE(DIMINUTION)
      Réversible.
    9. DIABETE
      Manifestations d’un diabète sucré latent.
    10. RETARD DE CROISSANCE
      Chez l’enfant.
    11. IRREGULARITE MENSTRUELLE (PEU FREQUENT)
    12. ATROPHIE MUSCULAIRE
      Lentement réversible, précédée par une faiblesse musculaire.
    13. OSTEOPOROSE
      Parfois définitive.
    14. TASSEMENT VERTEBRAL
      Ou fractures pathologiques.
    15. OSTEONECROSE ASEPTIQUE
      Particulièrement des têtes fémorales
    16. ULCERE GASTRODUODENAL
      Avec risque de perforation.
    17. HEMORRAGIE ULCEREUSE
    18. PANCREATITE AIGUE
      Elles ont été signalées surtout chez l’enfant.
    19. ATROPHIE CUTANEE
    20. RETARD DE CICATRISATION
    21. PURPURA
    22. ECCHYMOSE
    23. ACNE
      Surtout dorsale.
    24. HYPERTRICHOSE
    25. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (FREQUENT)
    26. EUPHORIE (FREQUENT)
    27. TROUBLE DU SOMMEIL (FREQUENT)
    28. ACCES MANIAQUE (RARE)
    29. CONFUSION MENTALE (RARE)
      Ou confuso-oniriques.
    30. CRISE CONVULSIVE (RARE)
      Possibilité.
    31. DEPRESSION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ARRET DU TRAITEMENT
    32. CATARACTE
      Cataracte cortisonique.
    33. GLAUCOME
      gGaucome cortisonique.
    34. INFECTION SYSTEMIQUE
      Reprise d’évolutivité de foyers tuberculeux apparemment cicatrisés.
      Diffusion d’une infection bactérienne (staphylococcie cutanée) ou mycosique. Exacerbation d’une virose (herpès oculaire) en cours d’évolution.

    1. DIABETE
      Si l’indication de la corticothérapie est bien pesée, le diabète n’est pas une contre-indication. Le traitement pouvant entraîner un déséquilibre, il convient de réévaluer la prise en charge.
    2. GROSSESSE
      – Chez l’animal : l’expérimentation met en évidence un effet tératogène variable selon les espèces.

      – Dans l’espèce humaine : les études rétrospectives n’ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes même lors du premier trimestre.

      Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible.

      Une insuffisance surrénale néo-natale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à dose élevées.
    3. INFECTION
      La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures, des parasites et au bacille de Koch. Il importe donc avant sa mise en route, d’écarter toute possibilité de foyer viscéral, voire d’instituer un traitement de principe tout en surveillant leur survenue en cours de traitement corticoÏde. Ne pas vacciner par les vaccins vivants. En cas de tuberculose ancienne dite cicatricielle un traitement par antituberculeux peut être nécessaire.
    4. REGIME RESTRICTIF
      Le catabolisme protidique avec négativation du bilan azoté, l’effet hyperglycémiant des corticoÏdes: incitent à conseiller un régime riche en protides, pauvre en sucres d’absorption rapide et limitant l’apport en sucre d’absorption lente.

      Il est de même utile de conseiller un régime riche également en calcium ou associant calcium et vitamine d.

      Par contre, la discrétion ou l’absence de rétention hydrosodée et de fuite potassique rendent moins stricte la prescription du régime désodé avec apport potassique.
    5. ATTEINTE HEPATIQUE GRAVE
      Le patient devra être informé qu’en cas de survenue de symptômes évocateurs d’atteinte hépatique grave (asthénie importante, anorexie, nausées persistantes, vomissements, ictère), le traitement par fluconazole devra être immédiatement arrêté et qu’il devra consulter un médecin.
    6. ANTECEDENTS ULCEREUX
      La corticothérapie est déconseillée.

      Si elle est jugée indispensable, il faut adjoindre un traitement anti-ulcéreux.
    7. COLITE ULCEREUSE
      Employer les corticoÏdes avec prudence, risque de perforation.
    8. ANASTOMOSES INTESTINALES RECENTES
      Employer les corticoÏdes avec prudence.
    9. INSUFFISANCE RENALE
      Employer les corticoÏdes avec prudence.
    10. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Employer les corticoÏdes avec prudence.
    11. OSTEOPOROSE
      Employer les corticoÏdes avec prudence.
    12. MYASTHENIE GRAVE
      Employer les corticoÏdes avec prudence.
    13. ARRET DU TRAITEMENT
      L’arrêt d’un traitement par les corticoïdes doit toujours se faire progressivement.

      Un traitement prolongé (6 mois ou plus) entraîne une mise au repos des secrétions d’ACTH et de cortisol, et souvent une atrophie surrénalienne durable.

      Cette notion doit rester présente à l’esprit lors d’un stress important survenant sous corticothérapie ou même plusieurs mois après l’arrêt d’une corticothérapie prolongée car le malade peut présenter une insuffisance surrénale aigüe lors du stress, en particulier chirurgical ou traumatique.

      Ne pas arrêter brutalement mais diminuer progressivement les doses.

    1. CELLES DE LA CORTICOTHERAPIE
    2. INFECTION SANS TRAITEMENT SPECIFIQUE
    3. HERPES
      En évolution.
    4. ZONA
      Avec atteintes oculaires.
    5. GOUTTE
    6. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
    7. ETAT PSYCHOTIQUE
    8. CIRRHOSE ALCOOLIQUE
      Avec ascite.
    9. HEPATITE AIGUE
      A virus a, b, ou non a, non b.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Quatre milligrammes de Triamcinolone ont une activité anti-inflammatoire équivalente à cinq milligrammes de prédnisolone.
    – Collagénoses, affections rhumatismales et inflammatoires:
    * traitement d’attaque par vingt quatre heures:
    vingt à quarante milligrammes
    * traitement d’entretien par vingt quatre heures: huit à vingt milligrammes
    – Affections néoplasiques:
    * traitement d’attaque par vingt quatre heures: quatre vingt à cent milligrammes
    – Autres affections:
    * traitement
    d’attaque par vingt quatre heures: douze à vingt milligrammes
    * traitement d’entretien par vingt quatre heures: deux à douze milligrammes
    .
    .
    Mode d’Emploi:
    Comme pour toute corticothérapie au long cours, il est souhaitable de conseiller avec la
    Triamcinolone:
    – La recherche d’une dose minimale efficace de facon dégressive par paliers successifs espacés de quatre à sept jours.
    – Une prise unique, le matin entre sept et huit heures lors du premier repas, lorsque la dose quotidienne n’excède pas
    trente deux milligrammes.
    – Une prise alternée, un jour sur deux, le matin, sans dépasser une dose de soixante quatre milligrammes: ce mode de prescription vise à minimiser le blocage de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénal.
    – La durée du traitement
    dépend de l’affection en cause et si le traitement doit être prolongé, ses inconvenients doivent être confrontés avec ceux de la maladie.


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