TEDAROL 50 mg/2 ml suspension injectable (arrêt de commercialisation)

TEDAROL 50 mg/2 ml suspension injectable (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 9/3/1998
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – 8357RP
Forme : SUSPENSION INJECTABLE
action retard
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : SPECIAProduit(s) : TEDAROL
Evénements :
- octroi d’AMM 6/9/1962
- mise sur le marché 15/6/1963
- arrêt de commercialisation 1/4/1997
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 316095-1
1
seringue(s) pré-remplie(s)
2
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités 16/1/1963
- inscription SS 16/1/1963
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Volume : 100
ml- TRIAMCINOLONE DIACETATE 2.50 g
- MACROGOL 4000 excipient
- POLYSORBATE 80 excipient
- CHLORURE DE SODIUM excipient
- CHLORHYDRIQUE ACIDE excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient
- ALCOOL BENZYLIQUE conservateur (excipient)
- CHLORURE DE CETYLPYRIDINIUM conservateur (excipient)
Propriétés Thérapeutiques
- CORTICOIDE VOIE GENERALE (GLUCOCORTICOIDE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : H02A-B08.
Ayant une activité anti-inflammatoire 3 à 5 fois supérieure à celle de la cortisone.
Indications Thérapeutiques
-
Celles de la corticothérapie lorsque l’affection justifie une forte concentration locale.
Toute prescription d’injection locale doit faire la part du danger infectieux: risque de favoriser une prolifération bactérienne locale (notamment en cas d’injection intra-articulaire).
Il s’agit essentiellement d’affections:
– Dermatologiques:
cicatrices chéloïdes.
– Rhumatologiques:
* en injections intra-articulaires, notamment au cours des rhumatismes inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante…) et dans les poussées congestives d’arthrose;
* en injection péri-articulaire, dans les rhumatismes abarticulaires.
L’utilisation des corticoïdes fluorés doit être exceptionnelle en raison du risque de rupture tendineuse majeure lorsque l’injection est intratendineuse ou répétée;
* en injections des parties molles: talalgies, syndrome du canal carpien, maladie de Dupuytren.
– Indications diverses:
* pleurésies séro-fibrineuses et épanchements pleuraux néoplasiques;
* ascites néoplasiques.
Effets secondaires
- COMMENTAIRE GENERAL
Les effets indésirables sont surtout à craindre lors d’un traitement prolongé. - KALIEMIE(DIMINUTION)
- ALCALOSE
Hypokaliémique. - RETENTION HYDROSODEE
Avec parfois hypertension artérielle, voire insuffisance cardiaque congestive. - SYNDROME DE CUSHING
Iatrogène. - INSUFFISANCE HYPOPHYSOSURRENALE
Parfois définitive. - ATROPHIE CORTICOSURRENALIENNE
- TOLERANCE AU GLUCOSE(DIMINUTION)
Réversible. - DIABETE
Manifestations d’un diabète sucré latent. - RETARD DE CROISSANCE
Chez l’enfant. - IRREGULARITE MENSTRUELLE (PEU FREQUENT)
- ATROPHIE MUSCULAIRE
- RUPTURE DE TENDON
- OSTEOPOROSE
- ULCERE GASTRODUODENAL
Avec risque de perforation. - HEMORRAGIE ULCEREUSE
- ATROPHIE CUTANEE
- ATROPHIE SOUS-CUTANEE AU POINT D’INJECTION
- RETARD DE CICATRISATION
- PURPURA
- ECCHYMOSE
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE
- EUPHORIE
- TROUBLE DU SOMMEIL
- CRISE CONVULSIVE (RARE)
Convulsions possibles par voie générale ou intrathécale. - CATARACTE
- GLAUCOME
- INFECTION
Propres à la voie d’administration:
Arthrites septiques et infections, péri-durites et méningites, bursite septique, abcès.
Précautions d’emploi
- MISE EN GARDE
– La ponction doit être effectuée en peau saine.
– Les infiltrations et injections locales doivent être pratiquées selon une aseptie rigoureuse. - TRAITEMENT PROLONGE
– Au cours d’un traitement prolongé, le diacétate de triamcinolone est susceptible d’avoir une action systémique (augmentation du risque infectieux, symptômes d’hypercorticisme).
– Un traitement prolongé (6 mois ou plus) peut entraîner une mise au repos des secrétions d’ACTH ou de cortisol, voire une atrophie surrénalienne. - ANTECEDENTS ULCEREUX
la corticotherapie est deconseillee.si elle est jugee indispensable, il faut adjoindre eventuellement un traitement anti-ulcereux. - GROSSESSE
– Chez l’animal : l’expérimentation met en évidence un effet tératogène variable selon les espèces.
– Dans l’espèce humaine : les études rétrospectives n’ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes même lors du premier trimestre.
Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible.
Une insuffisance surrénale néo-natale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à dose élevées.
Contre-Indications
- ETAT INFECTIEUX
Non contrôlé par un traitement spécifique. - ETAT MYCOSIQUE
Non contrôlé par un traitement spécifique. - VIROSES EN EVOLUTION
- HERPES
- ZONA
A manifestations oculaires. - ***
Injections intra-articulaire de hanche (coxarthrose).
Surdosage
Traitement
L’utilisation de Teradol par voie locale n’a pas été à l’origine de surdosage.
Voies d’administration
– 1 – INTRAARTICULAIRE
– 2 – PERIARTICULAIRE
– 3 – INTRALESIONNELLE
– 4 – SOUS-CUTANEE
– 5 – INTRAPLEURALE
– 6 – INTRAPERITONEALE
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
– Applications locales en rhumatologie: injections intra-articulaires, infiltrations périarticulaires ou au voisinage immédiat de la lésion causale. Posologie variable selon la nature de l’indication:
un quart de millitre à quatre
millitres par séance. Les injections et infiltrations peuvent être renouvelées selon un rythme hebdomadaire, pluri-hebdomadaire ou mensuel.
– Applications locales en dermatologie: Injections sous-cutanées, après dilution préalable d’une ampoule de deux
millilitres de Tedarol; suspension injectable dans dix huit millilitres de soluté physiologique (un millilitre de solution = deux milligrammes cinq (2,50mg) de principe actif). La posologie, adaptée à l’étendue des lésions, varie généralement de dix à
cinquante milligrammes par injection, soit quatre à vingt millilitres de la dilution de Teradol suspension injectable.
Un intervalle de six semaines est à observer entre la première et la seconde injection, de trois à six semaines ensuite. La durée du
traitement est fonction de l’évolution clinique.
– Injections intrapleurales et intrapéritonéales: dose usuelle:
deux millilitres (cinquante milligrammes) de Tedarol suspension injectable par injection. La durée du traitement est fonction de l’évolution
clinique.
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Mode d’Emploi:
Il faut éviter que l’injection ne soit trop superficielle en raison du risque d’atrophie cutanée. L’injection ne sera répétée qu’en cas de réapparition ou de persistance des symptômes.
Les ampoules-seringues doivent être
soigneusement agitées au moment de l’emploi.
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Incompatibilité Physico-Chimique:
Durabolin, flaxédil+xylocaïne.