CORAGOXINE 0.125 mg comprimés (arrêt de commercialisation)
CORAGOXINE 0.125 mg comprimés (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/7/1998
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – 800 S
Forme : COMPRIMES SECABLES
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : PROCTER & GAMBLE PHARMACEUTICALS FRANCEProduit(s) : CORAGOXINE
Evénements :
- mise sur le marché 15/11/1960
- octroi d’AMM 19/6/1972
- arrêt de commercialisation 1/11/1990
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 302553-2
1
boîte(s)
100
unité(s)
plastique
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 60
mois
Régime : liste I
Prix Pharmacien HT : 3 F
Prix public TTC : 6 F
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- DIGOXINE 0.125 mg
- AMIDON DE MAIS excipient
- GOMME ARABIQUE excipient
- LACTOSE excipient
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- SUCRE BLANC excipient
- TALC excipient
- COCCINE NOUVELLE colorant (excipient)
- GLUCOSIDE CARDIOTONIQUE DIGITALIQUE (principale)
Bibliographie : Classe ATC : C01A-A05.
Glucoside cardiotonique.
– Effet inotrope positif.
– Effet chronotrope négatif peu marqué sur le sinus et lié de façon plus importante à l’augmentation du tonus vagal et à la réduction du tonus sympathique.
– Effet dromotrope négatif au niveau du noeud auriculo-ventriculaire, à l’origine du ralentissement des tachycardies supraventriculaires par réduction du nombre d’influx qui traversent le noeud auriculo-ventriculaire; pas d’action sur la conduction intraventriculaire.
– Effet bathmotrope positif : augmente l’excitabilité de la fibre myocardique aux doses suprathérapeutiques.
Dans l’insuffisance cardiaque, l’augmentation du débit cardiaque est liée à l’effet inotrope et à des effets extracardiaques conduisant à la réduction de la pré- et de la post-charge.
Du fait de son comportement pharmacocinétique, la digoxine est actuellement considérée comme le tonicardiaque de pratique courante. Elle est spécialement appréciée pour sa grande maniabilité et sa souplesse posologique. La biodisponibilité des comprimés de Coragoxine est constante, ce qui se traduit, en pratique, par l’obtention de taux sanguins efficaces, stables, sans `pics` inutiles. L’équivalence thérapeutique de lot à lot est garantie par la fiabilité du procédé de fabrication et par la sévérité des normes analytiques.
-
– Insuffisance cardiaque à bas débit (généralement en association aux diurétiques), en particulier lorsqu’existe une fibrillation auriculaire.
– Troubles du rythme supraventriculaire : ralentissement ou réduction de la fibrillation auriculaire ou du flutter auriculaire.
Remarque : l’insuffisance cardiaque à débit élevé (anémie grave, cardiothyréose, fistule artério-veineuse, avitaminose b1) et celle liée à un obstacle mécanique ou l’insuffisance cardiaque du coeur pulmonaire chronique ne constituent pas des indications pour les digitaliques.
- HYPEREXCITABILITE VENTRICULAIRE
- REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (EXCEPTIONNEL)
- PURPURA THROMBOPENIQUE (EXCEPTIONNEL)
- GYNECOMASTIE (EXCEPTIONNEL)
- NAUSEE
Premier signe de surdosage. - VOMISSEMENT
Premier signe de surdosage. - DIARRHEE
Premier signe de surdosage. - ELECTROCARDIOGRAMME(ANOMALIE)
A l’ecg, l’aspect en cupule du segment st est habituel, et traduit une imprégnation digitalique et nullement un surdosage.
- ARRET DU TRAITEMENT
L’arrêt des digitaliques est impératif en cas d’hyperexcitabilité ventriculaire (notamment extrasystoles) liée à une hypersensibilité ou à un surdosage.
L’arrêt est conseillé avant un choc électrique ; celui-ci ne sera effectué qu’après un délai, par exemple, de 1 à 2 demi-vies (un jour et demi à 3 jours) . - HYPOKALIEMIE
L’hypokaliémie pouvant augmenter la toxicité des digitaliques, on recherchera l’existence de facteurs favorisants : diurétiques, laxatifs stimulants, corticoïdes, amphotéricine b i.v. ; au besoin, avant traitement, une kaliémie sera effectuée et l’hypokaliémie corrigée, et, en cours de traitement, la kaliémie sera périodiquement contrôlée. - SUJET AGE
Réduire la posologie. - HYPOXIE
Par insuffisance respiratoire. Réduire la posologie. - HYPOTHYROIDIE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE EVOLUEE
- HYPERCALCEMIE
Réduire la posologie. - INSUFFISANCE RENALE
Réduire la posologie. - INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
Réduire la posologie. - TRAITEMENT ASSOCIE
Réduire la posologie en début de traitement si un autre digitalique a été prescrit les jours précédents. - BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DU PREMIER DEGRE
Surveillance stricte (ecg) en début de traitement dans les insuffisances cardiaques avec bloc auriculoventriculaire du premier degré.
- BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE NON APPAREILLE
.Du 2ème et 3ème degré non appareillé. - HYPEREXCITABILITE VENTRICULAIRE
Notamment extrasystoles, survenant quand le malade est encore sous l’action d’un digitalique.
n.b.: les extrasystoles ventriculaires chez un insuffisant cardiaque non digitalisé ne sont pas une contre-indication. - TACHYCARDIE
- FIBRILLATION VENTRICULAIRE
- FIBRILLATION AURICULAIRE
Associée à un syndrome de Wolff-Parkinson-White. - CARDIOMYOPATHIE OBSTRUCTIVE
- CALCITHERAPIE IV
Chez le malade digitalisé.
Traitement
– Symptômes :
Troubles digestifs (anorexie, nausées, vomissements, diarrhées), céphalées, vertiges, coloration en jaune de la vision ; surtout troubles cardiaques : tous les troubles de la conduction et d’excitabilité peuvent être observés.
– Conduite
d’urgence :
. dans le cas de surdosage thérapeutique : suppression complète du digitalique (ce qui suffit le plus souvent à faire disparaître les troubles) et repos au lit.
S’abstenir d’antiarythmique ou d’isoprénaline à fortes doses ; en cas de
bradycardie : atropine; en cas d’hyperexcitabilité myocardique :
phénytoïne, lidocaïne.
. dans le cas d’intoxication massive : hospitalisation pour surveillance par moniteur cardiaque et montée d’une sonde endocavitaire.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
La Coragoxine correspond à des comprimés doses à zéro milligrammes cent vingt cinq (0,125) de digoxine (soit la moitié de la dose unitaire de Digoxine Nativelle) ; ce dosage est mieux adapté au traitement du sujet âgé et de
l’enfant.
– Sujets âgés :
. dose d’attaque : trois à quatre comprimés par jour en plusieurs prises pendant trois à quatre jours.
. dose d’entretien : un comprimé par jour.
En cas d’insuffisance rénale, réduire la posologie quotidienne en divisant la
dose normale de Digoxine par le taux de créatininémie (exprime en milligramme pour cent millilitres) .
– Enfants (poids supérieur à douze kilogrammes) :
. de douze à vingt quatre kilogrammes : dix microgrammes par kilogramme, . plus de vingt quatre
kilogrammes: sept microgrammes par kilogramme.
La dose quotidienne est à répartir en deux prises.
.
.
Posologie Particulière :
En cas d’insuffisance rénale, ce qui s’observe souvent dans les cardiopathies gauches par réduction du débit artériel rénal
et qu’on peut grossièrement apprécier par la détermination du taux de créatininémie ou d’azotémie, on doit réduire la dose d’entretien en lui appliquant un coefficient d’autant plus sévère que l’insuffisance rénale est plus grave.
. créatininémie :
soixante dix à cent micromoles par litre (azotémie : huit à dix-sept millimoles par litre) :
multiplier la dose d’entretien par zéro six (0,6)
. créatininémie : cent un à deux cents micromoles par litre (azotémie : dix sept millimoles un à vingt cinq
millimoles par litre :
multiplier la dose d’entretien par zéro trois (0,3)
. créatininémie : deux cent un à quatre cents micromoles par litre (azotémie : vingt cinq millimoles à trente trois millimoles par litre):
multiplier la dose d’entretien par zéro
quinze (0,15) .
.
.
Mode d’Emploi :
Le dosage de la digoxine est utile pour adapter la posologie dans les formes sévères ou de traitement difficile. La digoxinemie doit être mesurée lorqu’un surdosage est à redouter (en cas d’insuffisance rénale en
particulier) ou lorsqu’une majoration des doses paraît nécessaire (action insuffisante des doses conventielles) .
Le prélèvement (par microméthode) doit être fait huit heures après la dernière prise. La zone d’efficacité se situe autour de trois plus ou
moins un nanogramme par millilitre au-dessous de deux ans, de un cinq (1,5) plus ou moins zéro nanogramme cinq (0,5) par millilitre au-dessus de deux ans.
En traitement d’entretien, il est prudent de ne pas dépasser trois nanogrammes par millilitre
(trois nanomoles trois par litre), chez le nourrisson, un nanogramme cinq par millilitre au-dessus de deux ans.