MICRODOINE 50 mg gélules

Donnez-nous votre avis

MICRODOINE 50 mg gélules

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 8/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GOMENOL

    Produit(s) : MICRODOINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 25/11/1977
    2. publication JO de l’AMM 5/12/1980
    3. mise sur le marché 10/12/1980
    4. rectificatif d’AMM 28/1/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 321800-1

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    21
    unité(s)
    PVC/alu
    jaune orange

    Evénements :

    1. inscription SS 9/2/1979
    2. agrément collectivités 6/3/1979


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 10.18 F

    Prix public TTC : 17.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBACTERIEN VOIE GENERALE (DERIVE DU NITROFURANE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01X-E01.
      La nitrofurantoïne est un antibactérien urinaire de la famille des nitrofuranes. Elle agit par inhibition de plusieurs systèmes enzymatiques bactériens sur des espèces [G-] et [G+].
      – Espèces habituellement sensibles : Escherichia coli, Streptococcus faecalis, Staphylococcus saprophyticus, Staphylococcus epidermidis.
      – Espèces inconstamment sensibles : Proteus mirabilis, klebsiella, enterobacter.
      – Espèces habituellement résistantes : Proteus morganii, Providencia rettgeri, Pseudomonas aeruginosa, serratia, streptococcus A et B, providencia.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      – Absorption : l’absorption digestive de la nitrofurantoïne est rapide. Elle se fait principalement au niveau de l’intestin grêle. La présence de nourriture favorise l’absorption.
      – Distribution : aux doses thérapeutiques les concentrations sanguines sont faibles : 1 à 2 microg, et les concentrations tissulaires infrathérapeutiques. La demi-vie d’élimination plasmatique est de 20 à 30 minutes. La nitrofurantoïne circulante est liée aux protéines plasmatiques dans une proportion de 20 à 60%.
      – Biotransformation : la moitié environ de la nitrofurantoïne absorbée est métabolisée.
      – Excrétion : la fraction métabolisée est excrétée en majeure partie par voie intestinale. Environ 40% de la dose absorbée sont retrouvés dans les urines sous forme inchangée active. Aux doses thérapeutiques, les concentrations urinaires maximales sont de 50 à 150 microg/ml durant les trois premières heures. La clairance rénale est réduite en cas d’insuffisance rénale.


    1. Traitement de la cystite aiguë non compliquée de la femme, due à des germes sensibles.
    2. CYSTITE AIGUE

    1. TROUBLE DIGESTIF (FREQUENT)
      Troubles digestifs fréquents (nausées, vomissements, diarrhée), atténués par la prise simultanée de nourriture.
    2. NAUSEE (FREQUENT)
      Nausées atténuées par la prise simultanée de nourriture.
    3. VOMISSEMENT (FREQUENT)
      Vomissements atténués par la prise simultanée de nourriture.
    4. DIARRHEE (FREQUENT)
      Diarrhée atténuée par la prise simultanée de nourriture.
    5. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE
      DIABETE
      ETHYLISME
      SUJET AGE
      TRAITEMENT PROLONGE

      Névrite périphérique liée à un surdosage par défaut d’excrétion (insuffisance rénale) ou un facteur favorisant (diabète, éthylisme, sujet âgé, traitement prolongé).

    6. PNEUMONIE AIGUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Pneumopathie subaiguë après traitements prolongés pouvant évoluer vers la fibrose en cas de poursuite du traitement

    7. FIBROSE PULMONAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE PAR ERREUR

      Pneumopathie subaiguë après traitements prolongés pouvant évoluer vers la fibrose en cas de poursuite du traitement.

    8. REACTION ALLERGIQUE
      Réactions allergiques :
      – manifestations cutanées variées pouvant aller du simple rash, le plus fréquent, à des réactions d’hypersensibilité généralisées ;
      – syndrome pleuro-pulmonaire aigu avec toux sèche, douleur thoracique, fièvre ;
      – hépatite cholestatique, exceptionnellement risque d’hépatite chronique active ;
      – troubles hématologiques rares : leucopénie, thrombopénie, agranulocytose.
    9. TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE
      Réactions allergiques :
      – manifestations cutanées variées pouvant aller du simple rash, le plus fréquent, à des réactions d’hypersensibilité généralisées.
    10. SYNDROME PULMONAIRE ALLERGIQUE
      Réactions allergiques :
      – syndrome pleuro-pulmonaire aigu avec toux sèche, douleur thoracique, fièvre.
    11. TOUX
      Syndrome pleuro-pulmonaire aigu avec toux sèche, douleur thoracique, fièvre.
    12. DOULEUR THORACIQUE
      Syndrome pleuro-pulmonaire aigu avec toux sèche, douleur thoracique, fièvre.
    13. FIEVRE
      Syndrome pleuro-pulmonaire aigu avec toux sèche, douleur thoracique, fièvre.
    14. HEPATITE CHOLESTATIQUE
      Réactions allergiques : – hépatite cholestatique.
    15. HEPATITE CHRONIQUE ACTIVE (EXCEPTIONNEL)
      Réactions allergiques : risque d’hépatite chronique active.
    16. TROUBLE HEMATOLOGIQUE (RARE)
      Réactions allergiques : leucopénie, thrombopénie, agranulocytose.
    17. LEUCOPENIE (RARE)
    18. THROMBOPENIE (RARE)
    19. AGRANULOCYTOSE (RARE)

    1. MISE EN GARDE
      Au cours du traitement, les urines prennent souvent une coloration brunâtre.
    2. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      En clinique, l’utilisation de la nitrofurantoïne au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.
      En conséquence, l’utilisation de la nitrofurantoïne ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
    3. ALLAITEMENT
      L’allaitement est possible si l’enfant a plus d’un mois, et en l’absence de déficit en G6PD (risque d’hémolyse).

    1. HYPERSENSIBILITE
      Hypersensibilité à la nitrofurantoïne ou à un autre dérivé du nitrofurane.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      Clairance à la créatinine < 30 ml/min.
    3. DEFICIT EN G6PD

    Traitement

    Signes digestifs, névrites périphériques en cas d’insuffisance rénale.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Ð Réservé à l’adulte.
    Ð Posologie : 3 à 6 gélules par jour, en 3 prises, de préférence pendant les repas.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts