SOLUPSAN 100 mg comprimés (arrêt de commercialisation)

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SOLUPSAN 100 mg comprimés (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/5/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES EFFERVESCENTS

    Usage : enfant et nourrisson

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : UPSA

    Produit(s) : SOLUPSAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 16/7/1981
    2. publication JO de l’AMM 22/9/1981
    3. mise sur le marché 7/2/1983
    4. arrêt de commercialisation 1/9/1995

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 324791-3

    2
    tube(s)
    10
    unité(s)
    blanc

    Evénements :

    1. inscription SS 28/1/1983
    2. arrêt de commercialisation 1/9/1995
    3. radiation SS 1/11/1996
    4. radiation collectivités 1/11/1996


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    TENIR LE RECIPIENT BIEN FERME
    CONSERVER DANS UN ENDROIT SEC
    A L’ABRI DE LA CHALEUR

    Régime : aucune liste

    Prix Pharmacien HT : 7.36 F

    Prix public TTC : 13.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • CARBASALATE CALCIQUE 127.20 mg
      carbasalate calcique(correspondant a 100mg d’acide acetylsalicylique)

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE-ANTIPYRETIQUE (SALICYLE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02B-A15.


    1. – Traitement symptomatique des affections douloureuses et fébriles.
      – Traitement des rhumatismes chroniques inflammatoires et dégénératifs.

    1. BOURDONNEMENT D’OREILLE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    2. ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    3. CEPHALEE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SURDOSAGE
    4. DOULEUR ABDOMINALE
    5. ULCERATION GASTRIQUE
    6. HEMORRAGIE DIGESTIVE
      Patentes (hématémèse, méléna…) ou occultes, responsables d’une anémie ferriprive.
    7. EPISTAXIS
    8. GINGIVORRAGIE
    9. HEMATEMESE
    10. MELENA
    11. TEMPS DE SAIGNEMENT(ALLONGEMENT)
      Avec augmentation du temps de saignement. Cette action persiste 4 à 8 jours après l’arrêt de l’aspirine. Elle peut créer un risque hémorragique en cas d’intervention chirurgicale.
    12. OEDEME
    13. URTICAIRE
    14. ASTHME
    15. REACTION ANAPHYLACTIQUE

    1. ENFANTS DE MOINS DE 1 AN
      Ils sont particulièrement sensibles aux effets toxiques des salicyles.
    2. HEMORRAGIE DIGESTIVE(ANTECEDENT)
    3. INSUFFISANCE RENALE
    4. ULCERE GASTRODUODENAL(ANTECEDENT)
    5. ASTHME

    1. ULCERE GASTRIQUE
    2. ULCERE DUODENAL
    3. HYPERSENSIBILITE AUX SALICYLES
    4. MALADIE HEMORRAGIQUE
      constitutionelle ou acquise
    5. RISQUE HEMORRAGIQUE
    6. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de l’aspirine.
      1 / Données cliniques concernant l’aspect malformatif (premier trimestre) :
      – aspirine en traitement ponctuel : les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif particulier de l’aspirine, prise au cours du premier trimestre.
      – aspirine en traitement chronique : il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif de l’aspirine lorsqu’elle est administrée en traitement chronique au delà de 150 mg/j pendant le premier trimestre de la grossesse.
      2 / Données cliniques concernant l’aspect foetotoxique (deuxième et troisième trimestres) :
      * pendant les 4ème et 5ème mois, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées en traitement bref n’a apparemment révélé aucun effet foetotoxique particulier. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque.
      * à partir du 6ème mois de la grossesse, l’aspirine à doses antalgiques, antipyrétiques ou antiinflammatoires (> ou = 500 mg/prise et par jour), comme tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines, peut exposer :
      – le foetus à :
      . une toxicité cardiopulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire;
      . un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligohydramnios.
      – la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement. Cet effet antiagrégant peut se manifester même à très faibles doses.
      En conséquence:
      – pendant les 5 premiers mois de la grossesse :
      . l’aspirine en traitement ponctuel peut être prescrite si besoin,
      . par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l’aspirine en traitement chronique au delà de 150 mg/j.
      – à partir du 6ème mois de la grossesse :
      . en dehors d’utilisations cardiologiques ou obstétricales extrêmement limitées, et qui justifient une surveillance spécialisée, tout médicament à base d’aspirine est contre-indiquée à partir du 6ème mois.
    7. ALLAITEMENT
      L’aspirine passant dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé.
    8. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      1 / Associations contre-indiquées :
      – Méthotrexate :
      L’aspirine est contre-indiquée avec le méthotrexate, si celui-ci est utilisé à des doses supérieures à 15 mg/semaine.
      – Anticoagulants oraux :
      Lorsqu’elle est administrée à doses élevées (> ou = 3 g/j), l’aspirine est contre-indiquée avec les anticoagulants oraux.
      2 / Associations déconseillées :
      – anticoagulants oraux (pour des doses d’aspirine < 3 g/j chez l'adulte),
      – d’autres AINS (pour les doses élevées d’aspirine, soit > ou = 3 g/j chez l’adulte),
      – l’héparine,
      – la ticlopidine,
      – les uricosuriques.

    Traitement

    L’intoxication est à craindre chez les sujets âgés et, surtout, chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxications accidentelles fréquentes chez les tout-petits) ou elle est dramatique et peut être mortelle.
    -Symptômes cliniques :
    .
    intoxication modérée : bourdonnements d’oreille, sensation de baisse de l’acuité auditive, céphalées, vertiges, nausées, sont la marque d’un surdosage et peuvent être controlés par la réduction de la posologie.
    . intoxication sévère : fièvre,
    hyperventilation, cétose, alcalose respiratoire, acidose métabolique, coma, collapsus cardio-vasculaire, insuffisance respiratoire, hypoglycémie importante.
    -Traitement :
    . transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé.
    . évacuation rapide du
    produit ingéré par lavage gastrique.
    . contrôle de l’équilibre acidobasique.
    . diurèse alcaline forcée, possibilité d’hémodialyse ou de dialyse péritonéale si nécessaire.
    La forme effervescente présente un maximum de sécurité tant par la diminution du
    risque d’absorption massive que par l’obligation d’ingestion d’une quantité d’eau relativement importante favorisant l’élimination rapide.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Affections douloureuses et fébriles :
    Vingt cinq à cinquante milligrammes par kilogramme par jour en quatre à six prises
    – Affections rhumatismales :
    Cinquante à cent milligrammes par kilogramme par jour en quatre à six
    prises.
    .
    Posologie Particulière :
    Pour un enfant de moins de trente mois :
    Ne pas dépasser : quatre vingt milligrammes par kilogramme et par jour.
    .
    Mode d’Emploi :
    Dissoudre le comprimé effervescent dans un demi verre d’eau sucrée ou non, de lait, ou
    de jus de fruit.


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