LOPRESSOR 5 mg/5 ml solution injectable (Hôp)

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LOPRESSOR 5 mg/5 ml solution injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 21/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : NOVARTIS PHARMA

    Produit(s) : LOPRESSOR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 20/6/1983
    2. publication JO de l’AMM 2/8/1983
    3. mise sur le marché 17/12/1984

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 326473-9

    5
    ampoule(s)
    5
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 9/11/1984
    2. radiation collectivités 9/8/1995


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. BETABLOQUANT SELECTIF (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C07A-B02.
      Le métoprolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :
      . une activité bêta-bloquante bêta-1 cardiosélective
      . un effet anti-arythmique
      . l’absence de pouvoir agoniste partiel (ou d’activité sympathomimétique intrinsèque)
      Le métoprolol réduit la mortalité à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde. Le traitement est institué au plus tard avant la 12ème heure.

    1. ***
      – Traitement de certains troubles du rythme : supraventriculaires (tachycardies, flutters et fibrillations auriculaires, tachycardies jonctionnelles) ou ventriculaires (tachycardies ventriculaires).
      – Infarctus du myocarde en phase aiguë (avant la 12ème heure) : institution du traitement par voie parentérale avant le relais par la forme orale.
    2. TACHYCARDIE VENTRICULAIRE
    3. TACHYCARDIE JONCTIONNELLE
    4. FIBRILLATION AURICULAIRE
    5. FLUTTER AURICULAIRE
    6. TACHYCARDIE SUPRAVENTRICULAIRE
    7. INFARCTUS DU MYOCARDE(PHASE AIGUE)

    1. CARDIOPATHIE
      Le mode d’action des bêta-bloquants et la brièveté du traitement par voie IV impose de surveiller tout particulièrement les paramètres cardiaques suivants : automatisme, conduction, fonction inotrope.
    2. GLYCEMIE(DIMINUTION)
      On surveillera la possibilité de survenue d’une hypoglycémie.
    3. BRONCHOSPASME
      On surveillera la possibilité de survenue d’un bronchospasme.

    1. MISE EN GARDE
      ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux : l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.
    2. ARRET DU TRAITEMENT
      Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c’est-à-dire idéalement sur une ou deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l’angor.
    3. ASTHME
      Les bêta-bloquants ne peuvent être administrés qu’en cas de formes légères en choisissant un bêta-1 sélectif à posologie initiale faible. Il est recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoires avant la mise en route du traitement.

      En cas de crise survenant sous traitement, on pourra utiliser des bronchodilatateurs bêta-mimétiques.
    4. BRONCHOPATHIE OBSTRUCTIVE
      lorsqu’il existe des antecedents d’hyperactivite bronchique, il est recommande de faire pratiquer des epreuves fonctionnelles respiratoires avant le debut du traitement; avec les cardio-selectifs le risque est moindre.
    5. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Chez l’insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, le métoprolol sera administré à très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.
    6. BRADYCARDIE
      Si la fréquence s’abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
    7. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DU PREMIER DEGRE
      étant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
    8. ANGOR DE PRINZMETAL
      Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chez les patients souffrant d’un angor de Prinzmetal. L’utilisation d’un bêta-bloquant bêta-1 cardiosélectif est possible, dans les formes mineures et associées, à condition d’administrer conjointement un vasodilatateur.
    9. PHENOMENE DE RAYNAUD
      Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladie ou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravation de ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier un bêta-bloquant cardiosélectif et doté d’un pouvoir agoniste partiel, que l’on administrera avec prudence.
    10. ARTERITE
      Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladie ou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravation de ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier un bêta-bloquant cardiosélectif et doté d’un pouvoir agoniste partiel, que l’on administrera avec prudence.
    11. PHEOCHROMOCYTOME
      L’utilisation des béta-bloquants dans le traitement de l’hypertension due au phéochromocytome nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
    12. SUJET AGE
      Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
    13. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      En pratique, on surveillera le rythme cardiaque, de façon à diminuer les doses s’il apparaît une bradycardie excessive (< 50-55 batt/min au repos).
    14. DIABETE
      Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l’autosurveillance glycémique.

      Les signes anonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
    15. PSORIASIS
      Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants, l’indication mérite d’être pesée.
    16. REACTION ALLERGIQUE
      Chez les patients suceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, qu’elle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine ou au cours de traitement désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l’adrénaline aux posologies habituelles.
    17. ANESTHESIE GENERALE
      Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d’hypotension. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l’anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.

      . Si l’arrêt du traitement est jugé necessaire, une suspension de 48 heures peut être considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.

      . Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu :

      – chez les malades atteints d’insuffisance coronarienne, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention, étant donné le risque lié à l’arrêt brutal des bêta-bloquants.

      – En cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit être protégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisante d’atropine renouvelée selon les besoins. L’anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.

      . Le risque anaphylactique devra être pris en compte.
    18. THYROTOXICOSE
      Les bêta-bloquants sont suceptibles d’en masquer les signes cardio-vasculaires.
    19. SPORTIFS
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôle antidopage.
    20. GROSSESSE
      Aspect tératogène

      Chez l’animal, aucune action tératogène n’a été mise en évidence.

      Dans l’espèce humaine peu de données disponibles avec les bêtabloquants et aucun effet tératogène n’a été rapporté à ce jour et les résultats d’études prospectives contrôlées avec quelque bêta-bloquants n’ont pas fait état de malformations à la naissance.

      Aspect néonatal

      Chez le nouveau-né de mère traitée, l’action bêta-bloquante persiste plusieurs jours aprés la naissance : si la rémanence peut être sans conséquence clinique, il est néanmoins possible que survienne une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs, en évitant le remplissage (risque d’OAP) ; par ailleurs une bradycardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées. C’est pourquoi une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les trois à cinq premiers jours de vie) est recommandée en milieu spécialisé.
    21. ALLAITEMENT
      Le métoprolol est excrété dans le lait. Le risque de survenue d’hypoglycémie et de bradycardie n’a pas été évalué; en conséquece et par précaution, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    1. ASTHME
    2. BRONCHOPATHIES CHRONIQUES
      bronchopneumopathies chroniques obstructives, dans leurs formes sévères.
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      non contrôlée par le traitement.
    4. CHOC CARDIOGENIQUE
    5. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE NON APPAREILLE
    6. ANGOR DE PRINZMETAL
      dans les formes pures et en monothérapie.
    7. MALADIE DU SINUS
      y compris bloc sino-auriculaire.
    8. BRADYCARDIE IMPORTANTE
      < 45-50 battements par minute.
    9. PHENOMENE DE RAYNAUD
      et troubles artériels périphériques, dans leurs formes sévères.
    10. PHEOCHROMOCYTOME
      non traité.
    11. HYPOTENSION
    12. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    13. REACTION ANAPHYLACTIQUE(ANTECEDENTS)
    14. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Contre-indication :
      . association à la floctafénine
      . association avec le sultopride : troubles de l’automatisme (bradycardie excessive), par addition des effets bradycardisants.
      Contre-indication relative : association avec l’amiodarone.

    Traitement

    En cas de bradycardie ou de baisses tensionnelle excessive, on aura recours à l’administration :
    . d’atropine, 1 à 2 mg IV,
    . de glucagon à la dose de 1 mg renouvelable,
    . suivie, si nécessaire d’isoprénaline 25 microgrammes en injection lente ou de
    dobutamine 2.5 à 10 microgrammes/kg/min.
    En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêta-bloquants :
    . glucagon sur la base de 0.3 mg/kg
    . hospitalisation en soins intensifs,
    . isoprénaline et dobutamine : les posologies
    en général élevées et le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Troubles du rythme : injection IV très lente d’une dose initiale de cinq mg : un à deux ml (soit un à deux mg) par minute. Cette dose peut être répétée toutes les deux à cinq minutes, sans excéder une dose totale de vingt mg
    (quatre ampoules). La dose efficace est généralement comprise entre dix et quinze mg.
    – Infarctus du myocarde en phase aiguë (avant la douzième heure) :
    Pratiquer trois injections de cinq mg, à deux minutes d’intervalle, en contrôlant la tolérance
    hémodynamique. Le traitement est poursuivi avec la forme orale.
    .
    Mode d’emploi :
    L’administration intra-veineuse d’un bêta-bloquant doit se faire sous contrôle ECG, de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque. L’injection doit être
    interrompue devant l’apparition d’une chute tensionnelle (systolique < 90 mm Hg), d'une bradycardie (< 45 battements/minute), d'un bloc auriculo-ventriculaire (PR > 0.26 sec).


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