COLPORMON 100 microg comprimés (arrêt de commercialisation)
COLPORMON 100 microg comprimés (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/9/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – RD 310
Forme : COMPRIMES
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : LIPHA SANTEProduit(s) : COLPORMON
Evénements :
- publication JO de l’AMM 28/3/1961
- octroi d’AMM 2/4/1962
- mise sur le marché 15/10/1962
- arrêt de commercialisation 20/7/1998
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 302503-5
1
boîte(s)
50
unité(s)
bleu
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 60
mois
Régime : aucune liste
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- HYDROXYESTRONE DIACETATE 0.10 mg
Diacétate de16 alpha-hydroxyestrone.
- AMIDON excipient
- TALC excipient
- SACCHAROSE excipient
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- BLEU INDIGOTINE colorant (excipient)
- ERYTHROSINE colorant (excipient)
- ESTROGENE (NATUREL ET SEMISYNTHETIQUE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : G03C-A10.
Dérivé naturel de l’estrone, hormone à faible pouvoir estrogénique possédant les propriétés trophique et mucifiante des estrogènes.
Pas d’action proliférative sur le col utérin ni sur l’endomêtre.
Elle ne peut pas déterminer d’hémorragie et n’a aucun effet sur le cycle ovarien ni sur le plateau thermique. Il n’a pas été rapporté de variation significative des triglycérides, de la glycémie des épreuves d’hyperglycémie provoquée et de l’insulinémie avec les oestrogènes naturels.
-
Correction des carences estrogéniques locales (vaginale et cervicale) :
– vaginite de la petite fille
– troubles trophiques vulvo-vaginaux (dyspaneuries, prurit) lors de la ménopause, naturelle ou artificielle.
– stérilité par insuffisance de la glaire cervicale.
- COMMENTAIRE GENERAL
Les effets secondaires les plus sévères sont rares mais doivent faire interrompre le traitement.
Les incidents mineurs, plus fréquents, n’empêchent pas sa poursuite. - HYPERTENSION ARTERIELLE
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSES - LIPIDEMIE(AUGMENTATION)
Condition(s) Favorisante(s) :
FORTES DOSESHypercholestérolémie, hypertriglycéridémie.
- TROUBLE CARDIOVASCULAIRE
- ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE
- ICTERE CHOLESTATIQUE
- DIABETE
- MASTODYNIE
Sévère. - MASTOPATHIE
Bénigne ou maligne. - TUMEUR DE L’UTERUS
- CEPHALEE
Importantes ou inhabituelles. - MIGRAINE
- VERTIGE
- TROUBLE DE LA VISION
- COMITIALITE(AGGRAVATION)
- HEPATOME
Donne lieu à des accidents hémorragiques intra-abdominaux. - GALACTORRHEE
Doit faire rechercher l’existence d’un adénome hypophysaire. - NAUSEE
- POIDS(AUGMENTATION)
- TENSION MAMMAIRE
Doit faire rechercher une pathologie sous-jacente. - IRRITABILITE
- DEPRESSION
- CHLOASMA
- JAMBE LOURDE
- METRORRAGIE
- TROUBLE DE LA LIBIDO
- INTOLERANCE AUX LENTILLES DE CONTACT
- LITHIASE BILIAIRE
Augmentation du risque.
- SURVEILLANCE MEDICALE
Un examen médical est nécessaire avant et périodiquement au cours de traitement estrogénique (poids, tension artérielle, sein, utérus, frottis vaginaux, triglycéridémie et cholestérolémie, glycémie). - FEMMES DE PLUS DE 40 ANS
Risque de maladie thromboembolique artérielle. - TABAGISME
Risque de maladie thromboembolique artérielle. - HYPERTENSION ARTERIELLE
- DIABETE
- HYPERLIPIDEMIE
Hypertriglycéridémie ou hypercholestérolémie. - OBESITE
- SEIN(TUMEUR BENIGNE)
- HYPERPLASIE UTERINE
- FIBROME
- GALACTORRHEE
- HYPERPROLACTINEMIE
- INSUFFISANCE RENALE
- ALLAITEMENT
- CHOLESTASE
Récurrente. - PRURIT
Récidivant lors d’une grossesse. - EPILEPSIE
- MIGRAINE
- ASTHME
- DEPRESSION
- ANTECEDENTS CARDIOVASCULAIRES
Familiaux.
- GROSSESSE
Un pourcentage important d’avortements précoces est dû à des accidents génétiques :
Un traitement estrogénique à visée substitutive ne se justifie pas.
En outre, même si des adénomatoses vaginales chez les filles de mères traitées au cours de la grossesse ont été constatées avec les estrogènes de synthèse, la prudence est de rigueur pour tout traitement estrogénique au cours de la grossesse. - MALADIE THROMBOEMBOLIQUE
Artérielle ou veineuse ou antécédent thromboembolique. - HYPERTENSION ARTERIELLE
- INSUFFISANCE CARDIOVASCULAIRE
Coronaropathie, valvulopathie. - ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL
- ACCIDENTS OCULAIRES D’ORIGINE VASCULAIRE
- CANCER DU SEIN
- CANCER DE L’UTERUS
- AFFECTIONS HEPATIQUES
Sévères ou récentes. - TUMEUR HYPOPHYSAIRE
- HEMORRAGIES GENITALES NON DIAGNOSTIQUEES
- CONNECTIVITE
- PORPHYRIE
- OTOSCLEROSE
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
– troubles trophiques vulvo-vaginaux (dyspareunies, prurits) :
. dose journalière : 2 à 3 comprimés . durée du traitement : jusqu’à l’obtention de l’effet désiré.
– stérilité par insuffisance de la glaire cervicale :
. dose
journalière : 5 à 7 comprimés . durée du traitement : pendant les 8 à 10 jours qui précèdent l’ovulation.
– vulvo-vaginite de la petite fille :
. dose journalière : 1 à 3 comprimé . durée du traitement : 15 à 30 jours.
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Per os. répartir de manière
générale en 2 ou 3 prises quotidiennes de préférence avant les repas. Les traitements peuvent être prolongés sans inconvénient, même pendant les règles.
L’effet sur la glaire cervicale est rapide, alors que l’effet trophique ne se manifeste qu’après
plusieurs semaines de traitement.
Les résultats ou améliorations obtenus au cours des premières semaines guideront la conduite des traitements ultérieurs.
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Posologie Particulière :
Selon le cas traité.
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Mode d’Emploi :
De préférence avant les repas.