TAMIK 3 mg capsules

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TAMIK 3 mg capsules

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 1/3/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : CAPSULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : E.G. LABO

    Produit(s) : TAMIK

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 4/4/1979
    2. mise sur le marché 1/3/1985
    3. rectificatif d’AMM 9/4/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 322714-1

    1
    boîte(s)
    60
    unité(s)
    beige

    Evénements :

    1. agrément collectivités 11/7/1985
    2. inscription SS 11/7/1985


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix public TTC : 43.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIMIGRAINEUX (DERIVE DE L’ERGOT) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02C-A01.
      La dihydroergotamine est essentiellement caractérisée par les propriétés suivantes :
      – au niveau du système carotidien extracrânien, une action agoniste partielle (stimulation), notamment sur les récepteurs sérotoninergiques,
      – une action agoniste partielle au niveau des récepteurs alpha-adrénergiques vasculaires, action plus marquée sur la circulation veineuse ; il a été montré que l’effet vasoconstricteur peut être en partie attribué à la synthèse d’une substance ªprostaglandine-likeº.
      A doses élevées enfin, la dihydroergotamine se comporte comme un bloqueur des récepteurs alpha-adrénergiques et sérotoninergiques.
      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      L’absorption du produit est rapide.
      Le produit présente une forte affinité tissulaire.
      L’élimination s’effectue essentiellement par voies biliaire et fécale.

    1. ***
      – Traitement de fond de la migraine.
      – Amélioration des symptômes en rapport avec l’insuffisance veinolymphatique (jambes lourdes, douleurs, impatience du primo-décubitus).
      – Proposé dans le traitement de l’hypotension orthostatique.
    2. MIGRAINE(TRAITEMENT DE FOND)
    3. JAMBE LOURDE
    4. IMPATIENCES
    5. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE

    1. NAUSEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      PRISE A JEUN
    2. VASOCONSTRICTION PERIPHERIQUE (RARE)
      Rares cas de paresthésies des doigts et des orteils, d’ischémie périphérique et de cyanose périphérique.
    3. FIBROSE (EXCEPTIONNEL)
      Exceptionnellement, des cas isolés de fibrose (plèvre, espace rétropéritonéal) ont été rapportés après plusieurs années de traitement.

    1. PRISE A JEUN
      Déconseillée.
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      A utiliser avec précaution.
    3. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Non compensée par hémodialyse. A utiliser avec précaution.
    4. ARTERIOPATHIES
      Une surveillance médicale est conseillée en cas d’antécédent pathologique artériel (notamment maladie coronarienne et hypertension artérielle sévère).
    5. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

      Il n’existe pas actuellement de données pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la dihydroergotamine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse. Cependant, il existe un risque théorique à forte dose d’action contracturante sur l’utérus.

      En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la dihydroergotamine pendant la grossesse.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      (dérivés de l’ergot de seigle).
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      * Associations contre-indiquées :
      – Macrolides (tous sauf spiramycine) ; par extrapolation à partir de l’érythromycine, de la josamycine et de la clarithromycine : ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de l’élimination hépatique des alcaloïdes de l’ergot de seigle).
      – Sumatriptan : risque d’hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire. Un délai de 24 heures doit être respecté entre l’arrêt de ce médicament et l’administration de sumatriptan. De même, ce médicament ne doit pas être administré dans les 6 heures qui suivent la prise de sumatriptan.
      – Ritonavir : ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique des alcaloïdes de l’ergot de seigle).
      * Association déconseillée :
      – Bromocriptine, cabergoline : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
    3. ALLAITEMENT (relative)
      En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, le risque n’est pas connu ; en conséquence, l’allaitement est déconseillé pendant la prise de dihydroergotamine.

    Signes de l’intoxication :

    1. DOULEUR ABDOMINALE
    2. NAUSEE
    3. VOMISSEMENT
    4. CEPHALEE
    5. TACHYCARDIE
    6. BRADYCARDIE
    7. HYPOTENSION ARTERIELLE
    8. TROUBLE RESPIRATOIRE
    9. VERTIGE
    10. PARESTHESIE DES EXTREMITES

    Traitement

    Ergotisme :
    Douleurs abdominales, nausées, vomissements, céphalées, tachycardie ou bradycardie associées à une hypotension, troubles respiratoires, vertiges, paresthésies au niveau des extrémités (dues à l’ischémie).
    Traitement :
    En cas d’intoxication
    aiguë, une évacuation digestive par lavage gastrique doit être envisagée en milieu hospitalier.
    L’administration de charbon actif peut diminuer le passage digestif de la dihydroergotamine.
    En cas de confirmation d’ergotisme vasculaire, un traitement
    d’urgence doit être administré en milieu hospitalier : il consiste généralement en une perfusion d’héparine associée à un vasodilatateur et éventuellement aux corticoïdes.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Une capsule trois fois par jour, à prendre au milieu du repas avec un verre d’eau.


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