TIFOMYCINE 250 mg comprimés (arrêt de commercialisation)

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TIFOMYCINE 250 mg comprimés (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 24/11/1997

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : ROUSSEL DIAMANT

    Produit(s) : TIFOMYCINE

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/2/1950
    2. octroi d’AMM 22/10/1974
    3. arrêt de commercialisation 2/1/1996

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 310655-5

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    12
    unité(s)
    ivoire

    Evénements :

    1. agrément collectivités 28/10/1959
    2. inscription SS 28/12/1961
    3. arrêt de commercialisation 2/1/1996
    4. radiation SS 1/6/1997
    5. radiation collectivités 1/6/1997


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (PHENICOLE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01B-A01.
      Le chloramphénicol, principe actif de la tifomycine, est un antibiotique de la famille des phénicoles à large spectre antibactérien couvrant une grande variété de germes à gram positif et à gram négatif, rickettsies et chlamydiae. Le spectre antibactérien naturel de la tifomycine est le suivant :
      – espèces habituellement sensibles, concentration maximale inhibitrice inférieure ou égale à cinq microgrammes par millilitre :
      streptocoques (groupe a et b), streptococcus pneumoniae (pneumocoque); neisseria gonorrhoeae (gonocoque), neisseria meningitidis (méningocoque); bacillus subtilis, corynebacterium erysipelothrix, listeria; salmonella, shigella, brucella, pasteurella, hemophilus, campylobacter, vibrio; anaérobies (bactéroïdes, clostridium, fusobacterium, aeromonas); rickettsies, mycoplasma, chlamydiae;
      – espèces inconstament sensibles , staphylocoques, entérocoques; colibacilles, klebsielle, proteus;
      – espèces résistantes : concentration maximale inhibitrice supérieure ou égale à vingt cinq microgrammes par millilitre :
      serratia, providencia, acinetobacter, pseudomonas.
      Lorsque, pour une espèce donnée, la notion d’une sensibilité constante des souches n’a pas été établie, seule une étude in vitro de la souche en cause permet de confirmer si elle est sensible, résistante ou intermédiaire (antibiogramme).


    1. Cette spécialité ne doit être utilisée qu’en cas de nécessité absolue dans les infections graves à germes sensibles au chloramphénicol ou d’autres produits potentiellement moins dangereux sont inefficaces.
      Essentiellement :
      – fièvres typhoïdes et paratyphoïdes.
      – infections à hemophilus , principalement dans leurs localisations neuroméningées.
      Et éventuellement :
      – infections à anaérobies, particulierement les infections à bactéroïdes;
      – shigelloses;
      – rickettsioses;
      – manifestations osseuses des brucelloses;
      – indications d’exception sur antibiogramme;
      – méningites à germes sensibles.

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Cet antibiotique peut être responsable d’accidents hématologiques précoces, ces accidents peuvent être prévenus par la surveillance rigoureuse de la numération et de de la formule sanguine, ainsi que du taux des réticulocytes.
    2. APLASIE MEDULLAIRE
      -Tantôt influencée par la concentration sanguine, habituellement réversible,sauf en cas de surdosage notamment lors d’insuffisance rénale ou en cas d’atteinte médullaire antérieure.
      -Tantôt imprévisible, retardée, sans relation avec la dose ni avec la durée d’utilisation, souvent mortelle.
    3. SYNDROME GRIS
      Des réactions toxiques, pouvant entraîner la mort, ont été observées chez le prématuré et le nouveau-né,le plus souvent à la suite de l’administration de chloramphénicol dans les premières heures de la vie .
      Après 3 ou 4 jours de traitement continu,surtout à fortes doses, apparaissent les premiers symptômes : régurgitations, refus de boire, selles molles et verdâtres, accès de cyanose. L’état général s’ aggrave en quelques heures avec hypotonie, hypothermie, respiration irrégulière, couleur gris cendre des téguments; le décès par collapsus cardio-vasculaire est fréquent.
    4. CHOC
      Dans certaines infections,en cas de dose initiale importante ( dose de charge) : choc par lyse bactérienne et libération d’ endotoxine.
    5. NEVRITE OPTIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

    1. MISE EN GARDE
      Cette spécialité contient du chloramphénicol qui peut être responsable de deux types d’accidents hématologiques :

      – Aplasies médullaires imprévisibles, plus ou moins retardées, sans relation avec la dose et la durée d’utilisation, et souvent mortelles.

      Le risque est accru chez les sujets ayant antérieurement reçu du chloramphénicol par voie locale.

      – Anémie, neutropénie, thrombopénie liées à un déficit transitoire de l’hématopoïèse. Ces troubles sont influencés par la concentration sanguin et habituellement réversibles, sauf en cas de surdosage ou en cas d’insuffisance médullaire antérieure.
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      La posologie sera adaptée aux concentrations sériques.
    3. NOURRISSON
      Ses capacités métaboliques étant immatures la posologie sera adaptée aux concentrations sériques (entre 5 et 10 microg/ml).
    4. DUREE DU TRAITEMENT
      Ne pas dépasser trois semaines de traitement.
    5. SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
      Un hémogramme complet avec numération des réticulocytes devra être effectué au moins une fois par semaine pendant la durée du traitement et la semaine qui suit son arrêt.

      L’apparition d’une réticulocypénie, d’une thrombopénie, d’une anémie, ou d’une leucopénie à 2000/mm3 doit faire reconsiderer le traitement.

      La surveillance de la numération et de la formule sanguine pendant le traitement ne met pas à l’abri d’une aplasie médullaire retardée qui peut apparaître plusieurs semaines après l’administration et est sans rapport avec la dose ou la durée du traitement.
    6. ***
      Dans le traitement de la typhoïde proscrire les doses de charge importantes.

    1. ANTECEDENTS D’INSUFFISANCE MEDULLAIRE
    2. NOUVEAU-NE
    3. NOURRISSONS DE MOINS DE 6 MOIS
    4. GROSSESSE
    5. ALLAITEMENT
    6. HYPERSENSIBILITE AUX PHENICOLES
      Sujets présentant des antécédents d’allergie aux phénicoles.

    Traitement

    Le surdosage augmente le risque de complications liées à la toxicité directe du chloramphénicol sur l’hématopoïèse et en raccourcit le délai d’apparition.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    La posologie est habituellement de 25 à 50 mg/kg et par jour et ne doit en aucun cas dépasser 50 milligrammes par kilogramme par jour soit en pratique:
    Enfants : 2 à 8 comprimés par jour, sur la base de 25 à 50 milligrammes par
    kilogramme par jour en 3 ou 4 prises espacées.
    Adolescents et adultes : 8 à 12 comprimés par jour (soit 2 à 3 grammes) en 3 ou 4 prises également espacées.
    .
    .
    Mode d’Emploi:
    La dose quotidienne sera fractionnée en 3 à 4 prises.
    Les comprimés doivent
    être avalés avec un peu de liquide, sans être croqués en raison de l’amertume du chloramphénicol.


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