FULCINE 500 mg comprimés sécables (arrêt de commercialisation)
FULCINE 500 mg comprimés sécables (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 17/4/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Examens Perturbés
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : COMPRIMES SECABLES
Usage : adulte et enfant
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : ZENECA PHARMAProduit(s) : FULCINE
Evénements :
- mise sur le marché 1/10/1971
- octroi d’AMM 1/10/1971
- validation de l’AMM 8/3/1993
- arrêt de commercialisation 15/3/2001
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 313240-0
1
plaquette(s) thermoformée(s)
10
unité(s)
PVC/alu
blancEvénements :
- agrément collectivités 22/7/1972
- inscription SS 22/7/1972
- inscription liste sub. vénéneuses 19/2/1974
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Composition
Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :
- GRISEOFULVINE 500 mg
- POLYVIDONE excipient
- AMIDON DE MAIS excipient
- CARMELLOSE CALCIQUE excipient
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- ANTIFONGIQUE DERMIQUE VOIE GENERALE (principale)
Bibliographie : Classe ATC : D01B-A01.
Antibiotique fongistatique (in vivo) dont le spectre d’activité est strictement limité aux dermatophytes. La griséofulvine est active sur les trois variétés de champignons dermatophytes : Microsporum, Epidermophyton et Trichophyton.
* Propriétés Pharmacocinétiques :
Après administration per os de 1 g de griséofulvine, le pic plasmatique (1.5 à 3 mg/l) est atteint en 2 à 4 heures.
La résorption intestinale est accrue lorsque l’antifongique est administré au cours d’un repas riche en graisse.
La demi-vie d’élimination est de 10 à 15 heures. Le volume de distribution est de 0.7 l/kg. La liaison aux protéines plasmatiques est de 80%.
– Biotransformation :
Le foie transforme en majeure partie la griséofulvine en 6-déméthylgriséofulvine, principal métabolite inactif.
– Diffusion :
La griséofulvine se fixe électivement sur la kératine. Elle rend les cellules kératinisées résistantes à l’invasion des dermatophytes, les cellules parasitées étant progressivement remplacées par des cellules saines. Il existe un passage transplacentaire.
– Excrétion :
Une grande partie du produit est éliminée sous forme inchangée dans les selles.
La 6-déméthylgriséofulvine est éliminée dans les urines, sous forme glycuroconjuguée.
Moins de 1% de la dose administrée est éliminé dans les urines, sous forme intacte.
Il n’y a donc pas d’accumulation en cas d’insuffisance rénale.
- ***
Elles procèdent de l’activité antifongique et des caractéristiques de la griséofulvine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques axquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l’éventail des produits antifongiques actuellement disponibles.
– Mycoses à dermatophytes des cheveux, des ongles et de la peau. - EPIDERMOMYCOSE
- MYCOSE DES ONGLES
- DERMATOPHYTIE CUTANEE
- CEPHALEE
Manifestation neurologique, potentialisée par l’alcool. - VERTIGE (RARE)
Manifestation neurologique, potentialisée par l’alcool. - INSOMNIE (RARE)
Manifestation neurologique, potentialisée par l’alcool. - SOMNOLENCE (RARE)
Manifestation neurologique, potentialisée par l’alcool. - CONFUSION MENTALE (RARE)
Manifestation neurologique, potentialisée par l’alcool. - IRRITABILITE (RARE)
Manifestation neurologique, potentialisée par l’alcool. - ANOREXIE
- NAUSEE
- DIARRHEE
- DYSGUEUSIE
- SOIF
- REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (EXCEPTIONNEL)
- PHOTOSENSIBILISATION (EXCEPTIONNEL)
- ERYTHEME POLYMORPHE (RARE)
- SYNDROME DE LYELL (RARE)
- CHOLESTASE (RARE)
Intra-hépatique. - HEPATITE (EXCEPTIONNEL)
- LEUCOPENIE (PEU FREQUENT)
Résolutive, en général, à l’arrêt du traitement. - NEUTROPENIE (PEU FREQUENT)
Résolutive, en général, à l’arrêt du traitement. - ANEMIE HYPOCHROME (PEU FREQUENT)
Résolutive, en général, à l’arrêt du traitement. - NEUROPATHIE PERIPHERIQUE
- LUPUS ERYTHEMATEUX AIGU DISSEMINE(AGGRAVATION)
Risque aussi d’aggravation des symptômes apparentés.
- EXPOSITION AU SOLEIL
Eviter l’exposition au soleil au cours et au décours immédiat du traitement. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
Surveillance accrue. - SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
DOSES ELEVEESSurveiller l’hémogramme dans les traitements de longue durée (au-delà d’un mois) et à doses élevées (supérieures à1.5g par jour).
- ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
Tenir compte de l’effet inducteur enzymatique que la griséofulvine est susceptible d’exercer sur de nombreuses substances. - GROSSESSE
Les études réalisées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de la griséofulvine. En clinique, les quelques cas de grossesse exposées semblent évoquer un effet malformatif de la griséofulvine. Des études complémentaires sont nécessaires pour confirmer ce risque, que l’on ne peut exclure à ce jour.
En conséquence :
– l’utilisation de la griséofulvine est déconseillée pendant la grossesse. Dans le cas où l’indication relève d’un traitement par griséofulvine, celui-ci ne sera initié qu’après l’accouchement.
– en cas de découverte fortuite d’une grossesse après prise de ce médicament, cet élément ne constitue pas l’argument systématique pour conseiller l’interruption de la grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée. - ALLAITEMENT
Il n’existe pas de données concernant le passage dans le lait maternel. En cas de désir d’allaitement, il convient de repousser le traitement par griséofulvine.
- PORPHYRIE
- ALLERGIE A LA GRISEOFULVINE
- LUPUS ERYTHEMATEUX
Et syndrômes apparentés.
- VMA URINAIRE
Le traitement par la griséofulvine peut faussement augmenter le dosage urinaire de l’acide vanylmandélique.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
– Adulte : cinq cents milligrammes à un gramme par jour soit deux à quatre comprimés par jour en deux prises au cours des repas.
– Enfant : dix à vingt milligrammes par kilogramme par jour.
La durée du traitement est fonction de la
localisation :
– quatre à huit semaines pour la peau,
– six à huit semaines pour le cuir chevelu et les teignes,
– quatre à douze mois pour les mycoses des ongles.
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Mode d’emploi :
Les comprimés sont à avaler avec un grand verre d’eau. Chez
l’enfant de moins de six ans, les comprimés doivent être écrasés et pris avec de l’eau.