LARGACTIL 4 % solution buvable

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LARGACTIL 4 % solution buvable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION BUVABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SPECIA

    Produit(s) : LARGACTIL

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/4/1954
    2. octroi d’AMM 2/7/1973
    3. validation de l’AMM 1/10/1990
    4. rectificatif d’AMM 1/9/1999

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 305714-7

    1
    flacon(s) compte-gouttes
    30
    ml
    verre brun

    Evénements :

    1. inscription SS 28/12/1961
    2. inscription liste sub. vénéneuses 4/11/1988


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 15.55 F

    Prix public TTC : 24.90 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 550056-9

    1
    flacon(s) compte-gouttes
    125
    ml
    verre brun

    Evénements :

    1. agrément collectivités 16/12/1960
    2. inscription liste sub. vénéneuses 4/11/1988


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 26.18 F

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. NEUROLEPTIQUE (PHENOTHIAZINE A CHAINE LINEAIRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N05A-A01.
      Les antipsychotiques neuroleptiques possèdent des propriétés antidopaminergiques auxquelles sont imputés :
      – l’effet antipsychotique recherché en thérapeutique,
      – les effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies, hyperprolactinémie). Dans le cas de la chlorpromazine, cette activité antidopaminergique est d’importance moyenne : l’activité antipsychotique est nette ; les effets extrapyramidaux sont nets mais modérés.
      La molécule possède également des propriétés antihistaminiques (à l’origine d’une sédation, en général recherchée en clinique), adrénolytiques et anticholinergiques marquées.
      * Propriétés Pharmacocinétiques
      Absorption : La chlorpromazine est rapidement absorbée par voie orale.
      Sa biodisponibilité est faible, en raison d’un effet de premier passage; elle varie de 10 à 69 %.
      Les concentrations plasmatiques de chlorpromazine présentent une très forte variabilité interindividuelle.
      Distribution : La chlorpromazine diffuse largement dans les tissus. Elle est fortement liée aux protéines plasmatiques, essentiellement à l’albumine.
      Elle traverse la barrière hématoencéphalique, diffuse à travers le placenta et est excrétée dans le lait maternel.
      Métabolisme : la chlorpromazine est très fortement métabolisée au niveau du foie : formation de métabolites soit actifs (dérivés hydroxylés, déméthylés, anoxydes), soit inactifs (sulfoconjugués). Ceux-ci peuvent subir un cycle entérohépatique.
      Elimination : La chlorpromazine est éliminée essentiellement par voie urinaire et biliaire.
      Demi-vie plasmatique : la demi-vie de la chlorpromazine est d’environ 30 heures ; celle de ses métabolites est beaucoup plus longue (4 semaines ou plus).

    1. ***
      Neuropsychiatrie :
      – psychoses aiguës : états d’agitation ; états hypomaniaques et maniaques ; bouffées délirantes ; syndromes confusionnels.
      – psychoses de longue évolution ; états schizophréniques et notamment les schizophrénies paranoïdes ; états délirants chroniques.
      – manifestations d’agressivité des psychoses de l’adulte et de l’enfant.
      – états d’excitation aucours des démences séniles ou artériopathiques
      – états d’agitation chez les débiles mentaux.
    2. PSYCHOSE AIGUE
    3. PSYCHOSE CHRONIQUE
    4. SCHIZOPHRENIE
    5. DELIRE CHRONIQUE

    1. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES FAIBLES

      dès les faibles doses.

    2. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES FAIBLES

      Effet anticholinergique apparaissant dès les faibles doses.

    3. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES FAIBLES

      Effet anticholinergique apparaissant dès les faibles doses.

    4. RETENTION D’URINE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES FAIBLES

      Effet anticholinergique apparaissant dès les faibles doses.

    5. CONSTIPATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES FAIBLES

      Effet anticholinergique apparaissant dès les faibles doses.

    6. ILEUS PARALYTIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES FAIBLES

      Effet anticholinergique apparaissant dès les faibles doses.

    7. SOMNOLENCE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES FAIBLES
      DEBUT DU TRAITEMENT

      dès les faibles doses. Effet plus marqué en début de traitement.

    8. SEDATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES FAIBLES
      DEBUT DU TRAITEMENT

      dès les faibles doses. Effet plus marqué en début de traitement.

    9. INDIFFERENCE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES FAIBLES

      dès les faibles doses.

    10. ANXIETE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES FAIBLES

      dès les faibles doses.

    11. CYCLOTHYMIE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES FAIBLES

      dès les faibles doses.

    12. DYSKINESIE PRECOCE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DU TRAITEMENT

      A doses plus élevées.

    13. TORTICOLIS SPASMODIQUE
      A doses plus élevées.
    14. CRISE OCULOGYRE
      A doses plus élevées.
    15. TRISMUS
      A doses plus élevées.
    16. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
      – akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques ;
      – hyperkinétohypertonique, excitomoteur ;
      – akathisie.
      Cet effet peut apparaître à des doses plus élevées.
    17. DYSKINESIE TARDIVE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Dyskinésies tardives, survenant à doses plus élevées et surtout lors de cures prolongées. Ces dyskinésies tardives surviennent parfois à l’arrêt du neuroleptique et disparaissent lors de sa réintroduction ou à l’augmentation de la posologie.
      Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.

    18. PROLACTINEMIE(AUGMENTATION)
      A doses plus élevées.
    19. AMENORRHEE
      A doses plus élevées.
    20. GALACTORRHEE
      A doses plus élevées.
    21. GYNECOMASTIE
      A doses plus élevées.
    22. IMPUISSANCE
      A doses plus élevées.
    23. FRIGIDITE
      A doses plus élevées.
    24. DYSREGULATION THERMIQUE
      A doses plus élevées.
    25. POIDS(AUGMENTATION)
      A doses plus élevées.
    26. TOLERANCE AU GLUCOSE(DIMINUTION)
      A doses plus élevées.
    27. GLYCEMIE(AUGMENTATION)
      A doses plus élevées.
    28. QT(ALLONGEMENT) (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Plus rare et dose-dépendant.

    29. TORSADE DE POINTES (TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Très rare et dose-dépendant.

    30. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
      Plus rare et non dose-dépendant.
    31. PHOTOSENSIBILISATION (RARE)
      Plus rare et non dose-dépendant.
    32. AGRANULOCYTOSE (EXCEPTIONNEL)
      non dose-dépendant.
      Des contrôles réguliers de la formule sanguine sont recommandés.
    33. LEUCOPENIE (RARE)
    34. DEPOT DANS LA CHAMBRE ANTERIEURE DE L’OEIL (RARE)
      Dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l’oeil, dus à l’accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision.
      Plus rare et non dose-dépendant.
    35. DEPOT RETINIEN (RARE)
      Dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l’oeil, dus à l’accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision.
      Plus rare et non dose-dépendant.
    36. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (RARE)
      Positivité des anticorps antinucléaires sans lupus érythémateux clinique.
      Plus rare et non dose-dépendant.
    37. ICTERE CHOLESTATIQUE (RARE)
      Plus rare et non dose-dépendant.
    38. SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES
      Plus rare et non dose-dépendant.
      En cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs).
      Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d’appel précoces.
      Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.

    1. MISE EN GARDE
      * Tout patient doit être informé que l’apparition de fièvre, d’angine ou d’autre infection impose d’avertir tout de suite le médecin traitant et de contrôler immédiatement l’hémogramme. En cas de modification franche de ce dernier (hyperleucocytose, granulopénie), l’administration de ce médicament sera interrompue.
      * Syndrome malin : en cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs).
      Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d’appel précoces.
      Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
      * Allongement de l’intervalle QT : la chlorpromazine prolonge de façon dose-dépendante l’intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves à type de torsades de pointes, est majoré par l’existence d’une bradycardie, d’une hypokaliémie, d’un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l’intervalle QT). Il convient donc, lorsque la situation clinique le permet, de s’assurer avant toute administration de l’absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
      bradycardie inférieure à 55 battements par minute ;
      hypokaliémie ;
      – allongement congénital de l’intervalle QT ;
      traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT.
      Hormis les situations d’urgence, il est recommandé d’effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.
      * En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.
      * Chez l’enfant, du fait du retentissement cognitif, un examen clinique annuel évaluant les capacités d’apprentissage est recommandé. La posologie sera régulièrement adaptée en fonction de l’état clinique de l’enfant.
      *L’utilisation chez l’enfant de moins de 6 ans sera réservée à des situations exceptionnelles, en milieu spécialisé.
      * La survenue d’un iléus paralytique, pouvant être révélé par une distension et des douleurs abdominales, impose une prise en charge en urgence.
      * En raison de la présence de saccharose, ce médicament est contre-indiqué en cas d’intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en sucrase-isomaltase.
    2. EPILEPSIE
      La surveillance du traitement par la chlorpromazine doit être renforcée chez les épileptiques en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt du traitement.
    3. SUJET AGE
      La surveillance du traitement doit être renforcée chez le sujet âgé présentant : une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, à la sédation et aux effets extrapyramidaux ;
      – une constipation chronique (risque d’iléus paralytique) ;
      – une éventuelle hypertrophie prostatique.
    4. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES
      Surveillance du traitement renforcée, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits.
    5. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Surveillance du traitement renforcée, car risque de surdosage.
    6. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      Surveillance du traitement renforcée, car risque de surdosage.
    7. SURVEILLANCE OPHTALMOLOGIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Une surveillance ophtalmologique est recommandée lors des traitements prolongés.

    8. SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE REGULIERE
      Une surveillance hématologique régulière est recommandée lors des traitements prolongés.
    9. ALCOOL
      L’absorption d’alcool ainsi que la prise de médicament contenant de l’alcool sont fortement déconseillées pendant la durée du traitement.
      Tenir compte de la teneur en alcool : Le titre alcoolique de la solution est de 9 % (V/V) soit 112 mg d’alcool pour 50 gouttes. Cette présentation est déconseillée chez les patients souffrant de maladie du foie, d’alcoolisme, d’épilepsie, de même que chez les femmes enceintes.
    10. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène.
      Dans l’espèce humaine, le risque tératogène de la chlorpromazine n’est pas évalué. Pour d’autres phénothiazines, les résultats des différentes études épidémiologiques prospectives sont contradictoires en ce qui concerne le risque malformatif. Il n’existe aucune donnée sur le retentissement cérébral foetal des traitements neuroleptiques prescrits tout au long de la grossesse.
      Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de neuroleptiques ont été rarement décrits :
      – des signes liés aux propriétés atropiniques des phénothiazines (distension abdominale, iléus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardies, troubles neurologiques…) ;
      – des syndromes extrapyramidaux.
      En conséquence : le risque tératogène, s’il existe, semble faible. Il semble raisonnable d’essayer de limiter les durées de prescriptions pendant la grossesse.
      Si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse à la fois pour les neuroleptiques et pour les correcteurs antiparkinsoniens qui potentialisent les effets atropiniques des neuroleptiques. Il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
    11. ALLAITEMENT
      Déconseillé en raison du passage de la chlorpromazine dans le lait maternel.
    12. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention des patients sera attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur le risque de somnolence, surtout en début de traitement.

    1. GLAUCOME A ANGLE FERME
    2. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      risque de rétention urinaire.
    3. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Associations déconseillées : alcool, lévodopa, guanéthidine.

    Signes de l’intoxication :

    1. SYNDROME PARKINSONIEN
    2. COMA

    Traitement

    Syndrome parkinsonien gravissime, coma.
    Traitement symptomatique, surveillance respiratoire et cardiaque continue (risque d’allongement de l’intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu’à rétablissement du patient.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Une goutte contient un mg de chlorpromazine.
    1 ml de solution correspond à 40 gouttes.
    Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 3 ans.
    La posologie minimale efficace sera toujours recherchée. Si l’état clinique du patient le
    permet, le traitement sera instauré à dose faible, puis augmenté progressivement par paliers.
    – Adulte :
    Etats psychotiques aigus.
    Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses
    hallucinatoires chroniques).
    La posologie est de 25 à 300 mg/jour, soit 25 à 300 gouttes par jour.
    Dans certains cas exceptionnels, la posologie pourra être augmentée jusqu’à 600 mg/jour maximum.
    – Enfant de plus de 3 ans :
    Troubles graves du
    comportement avec agitation et agressivité.
    La posologie est de 1 à 5 mg/kg/jour soit 1 à 5 gouttes/ kg / jour.
    .
    Mode d’emploi
    La dose journalière sera répartie en 2 ou 3 prises.
    Chez l’enfant, la forme solution buvable est mieux adaptée.


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