CIFLOX 250 mg comprimés pelliculés

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CIFLOX 250 mg comprimés pelliculés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    nom ancien – CIPROXINE 250MG COMPRIMES


    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BAYER PHARMA

    Produit(s) : CIFLOX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 24/7/1987
    2. publication JO de l’AMM 3/10/1987
    3. mise sur le marché 15/3/1988
    4. rectificatif d’AMM 15/3/2000

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 329812-9

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    12
    unité(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 21/2/1990
    2. inscription SS 29/1/1999
    3. mise sur le marché 20/1/2000


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 79.72 F

    Prix public TTC : 104.10 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 555960-5

    10
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 16/2/1988
    2. arrêt de commercialisation 1/1/1993


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBACTERIEN VOIE GENERALE (FLUOROQUINOLONE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01M-A02.
      La ciprofloxacine est un antibiotique de synthèse appartenant à la famille des fluoroquinolones. Son activité est fortement bactéricide par inhibition de l’ADN-gyrase bactérienne empêchant la synthèse de l’ADN chromosomique bactérien.
      Le spectre antibactérien de la ciprofloxacine est le suivant :
      1 / Espèces habituellement sensibles (CMI < ou = 1 mg/l) :
      Plus de 90 % des souches de l’espèce sont sensibles (‘S’).
      E. coli, K. oxytoca, P. vulgaris, M. morganii, Salmonella, Shigella, Yersinia, H. influenzae, M. catarrhalis, Neisseria, B. pertussis, Campylobacter, Vibrio, Pasteurella,
      Staphylocoques méticilline-sensibles,
      M. hominis, Legionella, P. acnes, Mobiluncus.
      2 / Espèces modérément sensibles :
      L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI.
      Streptocoques dont S. pneumoniae, Corynebactéries, M. pneumoniae.
      3 / Espèces résistantes (CMI > 2 mg/l) :
      Au moins 50 % des souches de l’espèce sont résistantes (ªRº).
      Entérocoques, Staphylocoques méticilline-résistants,
      L. monocytogenes, Nocardia,
      A. baumanii, U. urealyticum,
      Bactéries anaérobies à l’exception de P. acnes et de Mobiluncus.
      4 / Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      E. cloacae, C. freundii, K. pneumoniae, P. mirabilis, Providencia, Serratia, P. aeruginosa.
      5 / Mycobactéries atypiques : la ciprofloxacine a in vitro une activité modérée sur certaines espèces de mycobactéries : M. fortuitum, moindre sur M. kansasii et encore moindre sur M. avium.
      N.B. : certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      * Propriétés Pharmacocinétiques:
      Taux sériques : La pharmacocinétique de la ciprofloxacine est linéaire aux doses de 200 à 400 mg administrées en intraveineuse, et aux doses orales de 500 mg et 750 mg. A raison de 2 administrations quotidiennes de ciprofloxacine, un niveau d’équilibre s’établit en 2 ou 3 jours.
      Les principaux paramètres pharmacocinétiques de la ciprofloxacine à l’état d’équilibre sont les suivants :
      par voie intraveineuse :
      – les Cmax observées, après administrations de doses de 200 mg x 2/jour, de 400 mg x 2/jour, de 400 mg x 3/jour, sont respectivement de 2 à 3 mg/l, de 4 à 5 mg/l, et de 4 à 6 mg/l ;
      – les Cmin observées aux mêmes doses sont respectivement de 0,11 mg/l, de 0,25 mg/l et de 0,55 à 0,70 mg/l ;
      – les Cmax, les Cmin et les aires sous courbe sont proportionnelles à la dose perfusée ;
      – les Cmin et les ratios d’accumulation sont fonction du rythme d’administration, 2 ou 3 perfusions par 24 heures ;
      par voie orale :
      – les Cmax observées, après administrations de doses de 500 mg x 2/jour et de 750 mg x 2/jour, sont respectivement de 3 mg/l et de 4,3 mg/l ;
      – les Cmin observées aux mêmes doses sont respectivement de 0,34 mg/l et de 0,48 mg/l.
      La comparaison des concentrations plasmatiques de ciprofloxacine à l’équilibre, après administrations répétées par voie intraveineuse et orale, montre que la posologie de 400 mg/12 h en perfusion intraveineuse de 1 heure et la posologie de 500 mg/12 h par voie orale sont bioéquivalentes, de même que les posologies de 400 mg/8 h en perfusion intraveineuse de 1 heure et de 750 mg/12 h par voie orale. Ces résultats sont en rapport avec une biodisponibilité absolue de la voie orale de 80 %.
      Distribution : La fixation aux protéines plasmatiques est d’environ 40 %.
      Le volume de distribution est d’environ 2 à 3 litres/kg.
      Après administration intraveineuse, des concentrations tissulaires élevées sont retrouvées dans de nombreux tissus.
      En particulier, après une administration unique de 400 mg IV, les concentrations dans le parenchyme pulmonaire et la muqueuse bronchique sont respectivement 3 à 8 fois et 2 à 5 fois plus élevées que les concentrations sériques concomitantes.
      Des concentrations moins élevées sont mesurées dans les amygdales, l’os, le liquide articulaire, les tissus de la sphère gynécologique, les tissus musculaires et cutanés, la graisse et le liquide interstitiel (notamment le liquide d’ascite).
      De faibles concentrations sont mesurées dans le LCR, l’humeur aqueuse et le corps vitré.
      Biotransformation : La biotransformation hépatique de la ciprofloxacine donne environ 14 % de métabolites.
      ‰limination : L’élimination de la ciprofloxacine est mixte : la voie d’élimination la plus importante est la voie rénale.
      Chez le sujet normorénal, la demi-vie d’élimination est d’environ 4 à 6 heures, indépendante de la dose, et les clairances totale et rénale sont respectivement de 600 à 700 et de 300 à 450 ml/min.
      Il n’y a pas d’accumulation de la ciprofloxacine et de ses métabolites.
      Les concentrations de ciprofloxacine dans la bile sont élevées ; la quantité éliminée par cette voie est inférieure ou égale à 2 % de la dose, sous forme de produit inchangé et de métabolites.
      L’élimination urinaire s’effectue par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire. Les concentrations urinaires de ciprofloxacine pour une posologie de 400 mg/12 h sont élevées et doubles de celles rapportées à la posologie de 200 mg.
      Pharmacocinétique chez les patients à risque :
      – Chez l’insuffisant rénal : on observe une réduction de l’élimination, liée à la diminution de la clairance de la créatinine, justifiant une adaptation de la posologie (cf Posologie et Mode d’administration).
      La ciprofloxacine est peu éliminée par l’hémodialyse et la dialyse péritonéale.
      – Chez l’insuffisant hépatique : la pharmacocinétique de la ciprofloxacine est peu modifiée dans l’insuffisance hépatique légère à modérée.
      – Chez l’insuffisant hépatique avec ascite : l’ascite peut constituer un troisième compartiment dans lequel le Tmax est retardé par rapport au compartiment sanguin et duquel l’élimination est plus lente ; on observe donc une diminution de la clairance, avec allongement de la demi-vie d’élimination, justifiant notamment chez ces sujets une adaptation de la posologie (cf Posologie et Mode d’administration).
      – Chez le sujet âgé : les concentrations plasmatiques de ciprofloxacine à la posologie de 400 mg/8 h sont plus élevées chez le sujet âgé que chez le sujet jeune, mais ne justifient pas d’adaptation posologique, lorsque la fonction rénale est normale.
      – Chez les patients recevant une alimentation par sonde gastrique : la forme comprimé de ciprofloxacine peut être administrée par cette voie, après broyage, à jeun ou au cours d’une alimentation entérale, sans modification de la biodisponibilité par rapport à la forme comprimé intacte.
      PP/Sécurité préclinique
      Toxicité aiguë : Après administration intraveineuse, les valeurs de la DL 50 sont de l’ordre de 250 à 300 mg/kg, selon l’espèce animale. Les données obtenues après administration par voie orale (DL 50 de l’ordre de 5 g/kg) ont montré que la ciprofloxacine a une toxicité aiguë très faible.
      Toxicité par administrations réitérées : La toxicité par administrations réitérées par voie parentérale a été étudiée chez le rat et chez le singe jusqu’à des doses respectivement de 80 mg/kg/jour et de 30 mg/kg/jour sur 4 semaines ; chez le rat et le singe jusqu’à des doses respectivement de 50 mg/kg/jour et de 18 mg/kg/jour sur 13 semaines ; chez le singe jusqu’à des doses de 20 mg/kg/jour sur 26 semaines.
      Dans toutes ces études, le rein a été identifié comme l’organe cible. Des modifications typiques de certains tubules rénaux, provoquées par la présence de précipités cristalloïdes, ont été observées dans les groupes d’animaux recevant les doses les plus élevées. Ces atteintes ne doivent pas être interprétées comme un effet toxique direct de la ciprofloxacine, mais plutôt comme une réaction inflammatoire secondaire à la précipitation de complexes cristalloïdes dans le système tubulaire rénal.
      Génotoxicité et cancérogenèse : Aucun potentiel génotoxique (tests de mutation génique et clastogenèse) n’a été révélé. Des études de carcinogenèse jusqu’à 2 ans, réalisées chez la souris et le rat, ont conduit à des résultats négatifs.
      ‰tudes de reproduction : Aucun effet délétère sur les femelles gestantes, ni aucune embryotoxicité ni tératogénicité n’ont été observés chez les espèces étudiées.
      ‰tudes de tolérance spécifique :
      – Tolérance rénale :
      La ciprofloxacine est peu soluble dans un milieu neutre ou alcalin. A la différence de l’urine humaine, celle des animaux utilisés (rat, singe) crée des conditions de pH alcalin, ce qui explique la présence de cristaux. Ainsi, la formation de cristaux observée dans les essais sur l’animal intervient dans des conditions maximalisées de doses et spécifiques de pH. De telles observations chez l’homme ne peuvent être attendues.
      Le degré de cristalliurie est fonction de la dose de ciprofloxacine administrée, de la valeur du pH et de la vitesse de perfusion par voie veineuse, une perfusion lente de ciprofloxacine réduisant le risque de cristalliurie par rapport à une injection rapide.
      – Tolérance articulaire :
      La ciprofloxacine, comme les autres inhibiteurs de la gyrase, peut provoquer des lésions des cartilages articulaires de jeunes animaux (rat, chien).
      Dans des études réalisées avec des animaux adultes (rat, chien), aucune dégénérescence des cartilages articulaires n’a été rapportée.
      – Tolérance oculaire :
      Aucune survenue de cataracte n’a été rapportée dans les études de toxicologie.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la ciprofloxacine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles. Elles sont limitées chez l’adulte au traitement :
      – de l’urétrite gonococcique chez l’homme,
      – des infections urinaires basses et hautes compliquées (y compris prostatiques) ou non,
      – des infections intestinales,
      – de relais des infections ostéoarticulaires,
      – des infections ORL suivantes :
      – sinusites chroniques,
      – poussées de surinfection des otites chroniques (quelle que soit leur nature), et des cavités d’évidement,
      – préparations pré-opératoires d’otites chroniques ostéitiques ou cholestéatomateuses,
      – traitement de relais des otites malignes externes ;
      – à l’exception des infections pneumococciques, aux suppurations bronchiques, notamment quand un bacille Gram négatif est suspecté :
      – chez le sujet à risque (éthylique chronique, tabagique, sujet de plus de 65 ans, immunodéprimé),
      – chez le bronchitique chronique lors de poussées itératives,
      – chez les patients atteints de mucoviscidose ;
      – des infections sévères à bacilles Gram négatif et à staphylocoques sensibles dans leurs localisations rénale et urogénitale, y compris prostatique, pelvienne, gynécologique, intestinale, hépatobiliaire, ostéoarticulaire, cutanée, ORL et respiratoire.
      Chez l’enfant à partir de 5 ans atteint de mucoviscidose, dans des cas exceptionnels, après en avoir examiné le rapport bénéfice-risque, traitement des suppurations bronchiques microbiologiquement documentées à Pseudomonas aéruginosa.

      Les streptocoques et pneumocoques n’étant que modérément sensibles à la ciprofloxacine, le produit ne doit pas être prescrit en première intention lorsque ce germe est suspecté. Au cours du traitement d’infections à Pseudomonas aeruginosa et à Staphylococcus aureus, l’émergence de mutants résistants a été décrite et peut justifier l’association d’un autre antibiotique. Une surveillance microbiologique à la recherche d’une telle résistance doit être envisagée en cas de suspicion d’échec.
      Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

    1. PESANTEUR EPIGASTRIQUE
    2. DOULEUR ABDOMINALE
    3. ANOREXIE
    4. NAUSEE
    5. VOMISSEMENT
    6. DIARRHEE
    7. METEORISME
    8. ERUPTION MACULOPAPULEUSE
    9. PHOTOSENSIBILISATION (RARE)
    10. PURPURA VASCULAIRE (RARE)
    11. ERYTHEME POLYMORPHE (EXCEPTIONNEL)
    12. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    13. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    14. DOULEUR MUSCULAIRE
    15. DOULEUR ARTICULAIRE
    16. TENDINITE (RARE)
      Pouvant survenir dès les premières 48 heures de traitement et devenir bilatérale.
    17. RUPTURE DE TENDON (RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      CORTICOTHERAPIE ASSOCIEE
      TRAITEMENT PROLONGE

      Du tendon d’Achille.
      Pouvant survenir dès les premières 48 heures de traitement et devenir bilatérale.

    18. ARTHROPATHIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ENFANT
    19. CRISE CONVULSIVE
    20. CONFUSION MENTALE
    21. HALLUCINATION
    22. CEPHALEE
    23. SENSATION DE VERTIGE
    24. ASTHENIE
    25. TROUBLE DE LA VISION
    26. INSOMNIE
    27. PARESTHESIE
    28. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
    29. MYASTHENIE(AGGRAVATION)
    30. INSUFFISANCE RENALE AIGUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Des cas d’insuffisance rénale aiguë réversible par néphropathie tubulo-interstitielle ont été rapportés notamment chez le sujet âgé.

    31. URTICAIRE
      Manifestation allergique.
    32. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Manifestation allergique.
    33. CHOC ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Manifestation allergique.
    34. LEUCOPENIE (RARE)
    35. THROMBOPENIE (RARE)
    36. EOSINOPHILIE (RARE)
    37. ANEMIE HEMOLYTIQUE (TRES RARE)
    38. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
    39. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (RARE)
    40. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION) (RARE)
    41. HEPATITE (EXCEPTIONNEL)

    1. MISE EN GARDE
      – Photosensibilisation :

      Eviter l’exposition au soleil et aux rayonnements U.V. pendant le traitement, en raison du risque de photosensibilisation.

      – Risque de rupture du talon d’Achille :

      Les tendinites, rarement observées, peuvent parfois conduire à une rupture touchant plus particulièrement le talon d’Achille, pour laquelle la corticothérapie au long cours semble être un facteur favorisant.

      Le risque de survenue d’une arthropathie est à surveiller, plus particulièrement chez l’enfant.
      – Négativation des examens bactériologiques :

      L’activité de la ciprofloxacine sur Mycobacterium tuberculosi pourrait entraîner la négativation des examens bactériologiques.

      – Risque de cristalliurie :

      Risque de cristalliurie en présence d’urine à pH neutre ou alcalin.

      – Souches résistantes :

      Une émergence de résistance ou une sélection de souches résistant est possible en particulier lors de traitements au long cours et/ou d’infections nocosomiales, notamment parmi les staphylocoques et les pseudomonas.
    2. TENDINITES
      L’apparition de signes de tendinite demande donc un arrêt du traitement, la mise au repos des deux tendons d’Achille par une contention appropriée ou des talonnettes et un avis en milieu spécialisé.
    3. DOULEUR
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ENFANT

      Concernant plus spécifiquement l’enfant, si des douleurs articulaires apparaissent au cours du traitement par la ciprofloxacine, celui-ci doit être interrompu et l’articulation concernée mise au repos; un avis spécialisé sera requis;

    4. ANTECEDENTS CONVULSIFS
      La ciprofloxacine doit être utilisée avec prudence chez les malades ayant des antécédents de convulsions ou des facteurs prédisposant à la survenue de convulsions.
    5. MYASTHENIE
      A utiliser avec prudence.
    6. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Comme lors de tout traitement susceptible d’entraîner des manifestations neurologiques, il convient d’avertir de ce risque potentiel les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines.

    1. TENDINOPATHIE (ANTECEDENT)
      Antécédents de tendinopathie avec une fluoroquinolone.
    2. HYPERSENSIBILITE AUX QUINOLONES
      Et aux apparentés chimiques des quinolones.
    3. ENFANT
      Jusqu’à la fin de la période de croissance, en raison d’une toxicité articulaire chez l’enfant et l’adolescent : arthropathies sévères touchant électivement les grosses articulations; toutefois, exceptionnellement, après documentation microbiologique et après en avoir examiné le rapport bénéfice-risque, la prescription de ciprofloxacine est possible chez l’enfant à partir de 5 ans pour le traitement exceptionnel de certaines infections sévères en échec de traitement conventionnel pour lesquelles les résulats des examens bactériologiques peuvent justifier l’utilisation de la ciprofloxacine.
    4. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
      En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu.
      Chez la femme enceinte, toutefois, l’utilisation de la ciprofloxacine sur des effectifs limités n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique à ce jour. Toutefois, des études épidémiologiques sont nécessaires pour vérifier l’absence de risque.
      Par ailleurs, en pédiatrie, on constate des atteintes articulaires avec certaines quinolones, en cas d’administrations post-natales.
      En conséquence, le risque articulaire consécutif aux administrations post-natales fait déconseiller l’utilisation des fluoroquinolones pendant la grossesse. Toutefois, la découverte d’une grossesse exposée à cette classe d’antibiotiques n’en justifie pas l’interruption.
    5. ALLAITEMENT
      L’administration de ce médicament fait contre-indiquer l’allaitement, en raison du passage des fluoroquinolones dans le lat maternel et du risque articulaire.

    1. PERTURBATION DES EXAMENS BIOLOGIQUES
      – L’activité de la ciprofloxacine sur mycobactérium- tuberculosis pourrait entrainer la négativation des examens bactériologiques;
      – Risque de cristallurie en présence d’urine à PH neutre ou alcalin.

    Traitement

    Des cas d’insuffisance rénale aigue réversible ont été rapportés en cas d’ingestion volontaire massive (tentative d’autolyse).
    En dehors des mesures d’urgence habituelles, il est recommandé de surveiller la fonction rénale.
    Un faible pourcentage de
    ciprofloxacine <10% est extrait par hémodialyse et dialyse péritonéale.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Les comprimés peuvent être prescrits d’emblée ou en relais de la voie IV en fonction de l’état du patient .
    La posologie est fonction de l’indication, de la gravité et du siège de l’infection, de la sensibilité du germe en cause et du
    poids du sujet.
    Adulte ayant une fonction rénale normale :
    – Urétrite gonococcique : deux cent cinquante milligrammes en prise unique.
    – Infections urinaires basses non compliquées : deux cent cinquante milligrammes deux fois par jour .
    – Infections
    urinaires basses et hautes, compliquées ou non (y compris prostatiques) ; infections ostéoarticulaires en traitement de relais de la voie injectable ; infections intestinales ; suppurations bronchiques définies selon les indications thérapeutiques ;
    sinusites et otites chroniques ; otites malignes externes (la durée minimale de traitement est de 1 à 2 mois) ; infections sévères à bacilles Gram négatif et à staphylocoques sensibles dans leurs localisations rénale et urogénitale, y compris
    prostatique, pelvienne, gynécologique, intestinale, hépatobiliaire, ostéoarticulaire, cutanée, ORL et respiratoire : cinq cents à sept cent cinquante milligrammes deux fois par jour.
    Posologie particulière :
    – Insuffisant rénal : Chez le sujet
    insuffisant rénal (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min/1,73 m 2 ) et chez le malade sous hémodialyse péritonéale ambulatoire, la dose quotidienne sera réduite de moitié en observant un intervalle de 24 heures entre deux administrations.

    Insuffisant hépatocellulaire sévère avec ascite : La dose quotidienne sera réduite de moitié en observant un intervalle de 24 heures entre deux administrations.
    -chez l’enfant:
    Dans les cas exceptionnels du traitement de la mucoviscidose chez l’enfant à
    partir de 5 ans, le schéma posologique est le suivant:
    20 mg/kg 2 fois par jour (1500 mg/jour au maximum) par voie orale d’emblée ou en relais de la voie IV.
    La durée de traitement ne doit pas excéder 14 jours.


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