QUITAXON 50 mg comprimés pelliculés sécables

Donnez-nous votre avis

QUITAXON 50 mg comprimés pelliculés sécables

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 23/11/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – H 5007


    Forme : COMPRIMES PELLICULES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PRODUITS ROCHE

    Produit(s) : QUITAXON

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/1/1971
    2. octroi d’AMM 19/9/1975
    3. publication JO de l’AMM 2/7/1976
    4. validation de l’AMM 30/4/1990

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 333293-2

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    20
    unité(s)
    PVC/alu
    jaune

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 28/10/1970
    2. agrément collectivités 18/1/1971
    3. inscription SS 18/1/1971


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 19.39 F

    Prix public TTC : 30.10 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 333294-9

    10
    plaquette(s) thermoformée(s)
    20
    unité(s)
    PVC/alu
    jaune

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 28/10/1970
    2. agrément collectivités 18/1/1971


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 165.36 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDEPRESSEUR (INHIB. NON SEL. DU RECAPTA. DE MONOAMINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N06A-A12.
      Les effets biochimiques, vraissemblablement à l’origine de l’effet thérapeutique, reposent sur une diminution du recaptage présynaptique de la noradrénaline dont la transmission synaptique est facilitée.
      L’effet sédatif est en rapport avec la composante histaminergique de la molécule.
      Par ailleurs, celle-ci exerce un effet anticholinergique central et périphérique, à l’origine d’effets indésirables.
      Les propriétés adrénolytiques peuvent provoquer une hypotension orthostatique.
      L’amélioration portant spécifiquement sur l’humeur est souvent retardée par rapport aux améliorations symptomatiques tels que le ralentissement idéomoteur, l’insomnie ou l’anxiété.
      Cette notion doit être prise en compte avant l’interruption d’un traitement pour raison d’inefficacité, ainsi que dans l’ajustement des doses efficaces.

    1. ***

    1. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      Effet anticholinergique : lié aux effets périphériques de la molécule, habituellement bénin, et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    2. CONSTIPATION
      Effet anticholinergique : lié aux effets périphériques de la molécule, habituellement bénin, et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    3. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
      Effet anticholinergique : lié aux effets périphériques de la molécule, habituellement bénin, et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    4. TACHYCARDIE
      Effet anticholinergique : lié aux effets périphériques de la molécule, habituellement bénin, et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    5. HYPERSUDATION
      Effet anticholinergique : lié aux effets périphériques de la molécule, habituellement bénin, et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    6. TROUBLE DE LA MICTION
      et éventuellement rétention urinaire.
      Effet anticholinergique : lié aux effets périphériques de la molécule, habituellement bénin, et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    7. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Effet adrénolytique : lié aux effets périphériques de la molécule, habituellement bénin, et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    8. IMPUISSANCE
      Effet adrénolytique : lié aux effets périphériques de la molécule, habituellement bénin, et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    9. SOMNOLENCE (FREQUENT)
      ou sédation (effet antihistaminique), plus marquée en début de traitement. Lié aux effets centraux.
    10. TREMBLEMENT (RARE)
      Lié aux effets centraux.
    11. CRISE CONVULSIVE (RARE)
      sur terrain prédisposé. Lié aux effets centraux.
    12. CONFUSION MENTALE (RARE)
      transitoires. Lié aux effets centraux.
    13. RISQUE SUICIDAIRE
      levée de l’inhibition psychomotrice. Effet lié à la nature même de la maladie dépressive.
    14. ACCES MANIAQUE
      Avec apparition d’épisodes maniaques. Lié à la nature même de la maladie dépressive.
    15. DELIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      PSYCHOTIQUE

    16. POIDS(AUGMENTATION)
    17. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
    18. ARYTHMIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES
    19. VOLUME MAMMAIRE(AUGMENTATION)
    20. GALACTORRHEE
    21. BOUFFEE DE CHALEUR
    22. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
    23. DYSARTHRIE
    24. HEPATITE CHOLESTATIQUE (EXCEPTIONNEL)
    25. HEPATITE CYTOLYTIQUE (EXCEPTIONNEL)
    26. EOSINOPHILIE
    27. LEUCOPENIE
    28. AGRANULOCYTOSE
    29. THROMBOPENIE
    30. SYNCOPE

    1. MISE EN GARDE
      – risque suicidaire :

      Comme lors de tout traitement par antidépresseur, le risque suicidaire chez les patients déprimés persiste en début de traitement, la levée de l’inhibition psychomotrice pouvant précéder l’action antidépressive proprement dite.

      – syndrome de sevrage :

      De rares cas de syndrome de sevrage (céphalées, malaises, nausées, anxiété, troubles du sommeil) ayant été observés à l’arrêt du traitement, il est recommandé de réduire progressivement les doses et de surveiller tout particulièrement le patient durant cette période.
    2. DEBUT DE TRAITEMENT
      Insomnie ou nervosité en début de traitement peuvent justifier une diminution de la posologie ou un traitement transitoire symptomatique.
    3. ACCES MANIAQUE
      En cas de virage maniaque franc, le traitement par l’opipramol sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif prescrit.
    4. EPILEPSIE
      Chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d’épilepsie, il est prudent de renforcer la surveillance clinique et électrique, en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt du traitement.
    5. SUJET AGE
      La doxépine doit être utilisée avec prudence chez le sujet âgé présentant :

      – une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique et à la sédation

      – une constipation chronique (risque d’iléus paralytique)

      – une éventuelle hypertrophie prostatiqu
    6. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES
      La doxépine doit être utilisée avec prudence chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits.
    7. INSUFFISANCE RENALE ET HEPATIQUE
      En raison du risque de surdosage.
    8. GROSSESSE
      – Chez l’animal : les études expérimentales n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.

      – dans l’espèce humaine : des études épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes n’ont pas permis de mettre en évidence , à ce jour un risque malformatif pour l’imipramine et l’amitriptyline. Chez les nouveaux-nés de mères traitées au long cours par de forte posologies d’antidépresseurs imipraminiques ont été décrits des signes d’imprégnation atropinique : hyperexcitabilité, distension abdominale et des cas de détresse respiratoire.

      – En conséquence :

      . la grossesse est l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement antidépresseur, administré, si possible en monothérapie

      . le risque tératogène, s’il existe, semble faible

      . si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse en raison des effets atropiniques de ces antidépresseurs

      . il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
    9. ALLAITEMENT
      Le passage dans le lait maternel est mal connu mais probablement faible ; cependant, par prudence, l’allaitement est à éviter pendant la durée du traitement.
    10. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l’exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d’appareils ou la conduite de véhicules à moteur.

    1. HYPERSENSIBILITE
      à la doxépine.
    2. GLAUCOME A ANGLE FERME
    3. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      risque de rétention urinaire.
    4. INFARCTUS DU MYOCARDE RECENT
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Contre-indication : association au sultopride.
      Contre-indications relatives : association avec l’alcool, la clonidine et apparentés, l’adrénaline et la noradrénaline par voie parentérale.

    Traitement

    En cas de surdosage volontaire ou accidentel, on observe des manifestations cardiovasculaires sévères (essentiellement des troubles de la conduction conditionnant la gravité de l’intoxication), ainsi qu’un renforcement des symptômes anticholinergiques,
    éventuellement un état confusionnel ou un coma (parfois retardé). Il y a lieu dans ce cas, de faire hospitaliser immédiatement le malade dans un service spécialisé et de faire évacuer le produit ingéré.
    Le traitement symptomatique consiste en une
    réanimation sous étroite surveillance cardiaque et respiratoire pendant au moins 5 jours.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – La posologie usuelle est très variable selon les sujets (sévérité de l’épisode dépressif, sujets à risque…).Elle est comprise, suivant les cas, entre dix et trois cent mg par jour, mais elle peut être adaptée individuellement
    dans la fourchette des doses recommandées. Cette posologie sera éventuellement réévaluée après trois semaines de traitement effectif à doses efficaces.
    – Sujet âgé : le traitement sera initié à posologie faible, en utilisant les formes faiblement
    dosées. L’augmentation des doses, si nécessaire, sera progressive, en pratiquant une surveillance clinique : les effets indésirables des imipraminiques peuvent en effet avoir des conséquences graves chez la personne âgée (chutes, confusions).
    – Durée de
    traitement : le traitement par antidépresseur est symptomatique. Le traitement d’un épisode est de plusieurs mois (habituellement de l’ordre de six mois) afin de prévenir les risques de rechute de l’épisode dépressif.
    – Traitements psychotropes associés
    : l’adjonction d’un traitement sédatif ou anxiolytique peut être utile en début de traitement, afin de couvrir la survenue ou l’aggravation de manifestations d’angoisse. Toutefois, les anxiolytiques ne protègent pas forcément de la levée de
    l’inhibition.
    .
    Mode d’Emploi :
    Utiliser les dosages adaptés de comprimés (dix ou cinquante mg) ou la forme solution en fonction de la dose journalière prescrite.
    Les caractéristiques pharmacocinétiques de ce médicament autorisent une seule prise
    journalière, pendant les repas ou à distance de ceux-ci.
    La prise la plus importante peut être donnée le soir pour faciliter le sommeil.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts