POSICYCLINE 1 pour cent pommade ophtalmique

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POSICYCLINE 1 pour cent pommade ophtalmique

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – 01382
    nom ancien – TERRAFUNGINE 1% POS POMMADE


    Forme : POMMADE OPHTALMIQUE

    Usage : adulte, enfant + de 8 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ALCON

    Produit(s) : POSICYCLINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 21/2/1962
    2. mise sur le marché 10/9/1962
    3. validation de l’AMM 16/12/1997
    4. rectificatif d’AMM 14/9/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 324710-3

    1
    tube(s)-canule(s)
    5
    g
    alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 31/8/1962
    2. inscription SS 31/8/1962


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 15
    jour(s)

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 7 F

    Prix public TTC : 12.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. PRODUIT OPHTALMOLOGIQUE ANTIBIOTIQUE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : S01A-A04.
      . Spectre d’activité antibactérienne
      Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
      S < ou égal à 4mg/l et R>8 mg/l
      La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer dÂinformations sur la prévalence de la résistance locale,surtout pour le traitement dÂinfections sévères. Ces données ne peuvent apporter quÂune orientation sur les probabilités de la sensibilité dÂune souche bactérienne à cet antibiotique.
      Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous : fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes).
      1 – Espèces sensibles
      – Aérobies à Gram positif
      Bacillus
      Entérocoques 40 – 80 %
      Staphylococcusméti- S
      Staphylococcus méti-R* 70 – 80 %
      * La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de lÂensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
      StreptococcusA 20 %
      Streptococcus B 80 – 90 %
      Streptococcus pneumoniae 20 – 40 %
      Aérobies à Gram négatif
      Branhamella catarrhalis
      Brucella
      Escherichia coli 20 – 40 %
      Haemophilus influenzae 10%
      Klebsiella 10 – 30 %
      Neisseria gonorrhoeae
      Pasteurella
      Vibrio cholerae
      – Anaérobies
      Propionibacterium acnes
      – Autres
      Borrelia burgdorferi
      Chlamydia
      Coxiella burnetti
      Leptospira
      Mycoplasma pneumoniae
      Rickettsia
      Treponema pallidum
      Ureaplasma urealyticum
      2 – Espèces résistantes
      -Aérobies à Gram négatif
      Acinetobacter
      Proteus mirabilis
      Proteus vulgaris
      Pseudomonas
      Serratia
      Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques de lÂoxytétracycline. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des
      concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier lÂactivité de lÂantibiotique et sur la stabilité du produit in situ.

    1. ***
      Infections bactériennes superficielles de l’oeil (conjonctives, kératites), ou de ses annexes (blépharites, dacryocystites), dues à des germes sensibles.
      Trachome.
      -Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens;
    2. CONJONCTIVITE BACTERIENNE
    3. KERATITE
    4. BLEPHARITE
    5. DACRYOCYSTITE
    6. TRACHOME

    1. IRRITATION LOCALE
    2. REACTION D’HYPERSENSIBILITE

    1. NE PAS AVALER
    2. PORT DE LENTILLES DE CONTACT
      En cas d’infection de l’oeil, le port de lentilles de contact est déconseillé pendant toute la durée du traitement.
    3. ARRET DU TRAITEMENT
      En cas d’hypersensibilité, arrêter le traitement.
    4. TRAITEMENT PROLONGE
      En l’absence d’amélioration rapide ou en cas de traitement prolongé, une surveillance médicale régulière comportant des contrôles bactériologiques avec étude de la sensibilité du germe, permet de dépister une résistance au produit et d’adapter éventuellement le traitement.
    5. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      En cas de gêne oculaire importante liée à l’infection bactérienne de l’oeil, il est recommandé d’attendre la fin des symptômes pour conduire un véhicule ou utiliser une machine.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Notamment à l’oxytétracycline (antibiotique de la famille des tétracyclines).
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Association aux rétinoïdes par voie générale : risque d’hypertension intracrânienne.
    3. GROSSESSE
      En cas d’administration oculaire, le passage systémique est non négligeable. Toutefois, par rapport à la forme collyre, le passage systémique à partir de la forme pommade est vraisemblablement très faible.
      Un effet tératogène des cyclines a été retrouvé en expérimentation animale mais de façon inconstante.
      En clinique, l’utilisation des cyclines au cours d’un nombre limité de grossesse n’a apparemment révélé aucun effet malformatif particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.
      L’administration de cyclines au cours des 2ème et 3ème trimestres expose le ftus au risque de coloration des dents de lait.
      En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser les cyclines pendant le premier trimestre de la grossesse.
      A partir du deuxième trimestre de la grossesse, l’administration de cyclines est contre-indiquée.
    4. ALLAITEMENT (relative)
      En cas de traitement par ce médicament, l’allaitement est déconseillé.

    Voies d’administration

    – 1 – OCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Réservés à l’adulte et à l’enfant de plus de huit ans (en raison du passage systémique non négligeable et du risque de coloration permanente des dents) :
    – Une application par jour, le soir de préférence pendant sept jours en
    moyenne.
    .
    Mode d’emploi :
    – Appliquer une quantité équivalente à un grain de blé de pommade dans le cul-de-sac conjonctival inférieur de l’oeil (ou des yeux) malade(s) et éventuellement sur le bord de la paupière.
    – Pour ce faire, tirer la paupière
    vers le bas tout en regardant vers le haut et déposer la pommade entre la paupière et le globe oculaire.
    – Ne pas toucher l’oeil ou les paupières avec l’extrémité du tube.
    – Reboucher le tube de pommade, après utilisation.


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