AZTREONAM

AZTREONAM

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/7/1999
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    acide (Z)-2-[[[(2-amino-4-thiazolyl)[[(2S,3S)-2-méthyl-4-oxo-1-sulfo-3-azétidinyl]carbamoyl]méthylène]amino]oxy]-2-méthylpropionique

    Ensemble des dénominations

    BAN : AZTREONAM

    CAS : 78110-38-0

    DCF : AZTREONAM

    DCIR : AZTREONAM

    USAN : AZTREONAM

    autre dénomination : AZTHREONAM

    bordereau : 2739

    code expérimentation : SQ-26776

    rINN : AZTREONAM

    Classes Chimiques


    Regime : liste I
    Remarque sur le regime : JO 28/08/88

    1. ANTIBIOTIQUE (principale certaine)
      Spectre antibactérien déterminé par la commission d’AMM (1994):
      *Espèces habituellement sensibles:
      Escherichia coli, salmonella, shigella, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, providencia, Morganella morganii, Citrobacter diversus, Klebsiella oxytoca, Hemophilus influenzae, neisseria, Branhamella catarrhalis.

      *Espèces modérément sensibles:
      Pseudomonas aeruginosa.

      *Espèces résistantes:
      Cocci Gram +, Pseudomonas capacia, Xanthomonas maltophilia, Acinetobacter baumanii, bactéries anaérobies.

      *Espèces inconstamment sensibles:
      Enterobacter, Citrobacter freundii, serratia, Klebsiella pneumoniae, yersinia.

      En France, au moins 10 à 30% des souches de pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline.Cette diminution de l’activité intéresse toutes les bêta lactamines dans des proportions variables, et devra notamment être prise en compte pour le traitement des méningites en raison de leur gravité, et des otites aigües moyennes, où l’incidence des souches de sensibilité diminuée peut dépasser 20%.

    2. ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    3. ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN (principale certaine)

    1. ANTIBIOTIQUE (principal)

    1. INFECTION A GERMES SENSIBLES (principale)
    2. PERITONITE BACTERIENNE (secondaire)
      Chez les cirrhotiques:
      – Hepatology 1986;6:906-910.
    3. NEUTROPENIE POST-CHIMIOTHERAPIE (principale)
      En association avec la vancomycine en cas de neutropénie fébrile après chimiothérapie, serait aussi efficace que l’imipenem (essai randomisé positif) :
      – Cancer 1996;77:1386-1394.

    1. CHOC ANAPHYLACTIQUE (CERTAIN )
      Un cas, 30 minutes après la première injection de 1 gramme par voie intramusculaire :
      – Lancet 1990;336:746-747.
    2. THROMBOPHLEBITE LOCALE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVEINEUSE
    3. DOULEUR AU POINT D’INJECTION (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAMUSCULAIRE
    4. NAUSEE (CERTAIN RARE)
    5. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
    6. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
    7. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    8. EOSINOPHILIE (CERTAIN TRES RARE)

    1. INSUFFISANCE RENALE
      ADAPTER LA POSOLOGIE
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    Posologie et mode d’administration

    Dose usuelle par voie intraveineuse ou intramusculaire:
    Un à huit grammes par jour en 3 injections.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    1.80
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    Absorption
    Non résorbé par voie orale: administré par voie intramusculaire ou intraveineuse ; après IM, le pic plasmatique est atteint en 1 heure.

    Répartition
    Liaison aux protéines plasmatiques voisine de 60%.
    Une dose de 1 g par voie intraveineuse permet l’obtention de taux plasmatiques supérieurs aux CMI des principaux germes sensibles pendant environ 12h.
    Bonne diffusion dans les liquides extravasculaires
    (liquide péricardique, pleural, synovial, péritonéal, amniotique, secrétions bronchiques).
    Ne passe que très peu dans le lait.
    Franchit la barrière hémato-encéphalique en cas d’inflammation des méninges.
    Bonne diffusion tissulaire (prostate, os,
    parenchyme pulmonaire, rein, peau).
    Après 2 g administrés en IV en 5 mn, la concentration maximale dasn les secrétions bronchiques est atteinte à la 4ème heure et est de 5,2 +/- 3,4 ng/ml.

    Demi-Vie
    1,8 h.
    Fortement allongée en cas d’insuffisance rénale.

    Métabolisme
    Moins de 20% de la dose sont métabolisés, en métabolites inactifs.

    Elimination
    Voie rénale:
    60% de la dose adminsitrée sont éliminés par les urines en 24h (50% par filtration glomérulaire et 50% par secrétion tubulaire).

    Bibliographie

    – Am J Med 1985;78:2A. (Symposium)
    – Drug Intell Clin Pharm 1985;19:171-175. (REVUE GENERALE)
    – Drugs 1986;31:96-130. (REVUE GENERALE)
    – Pharmacotherapy 1986;6:138-152.
    – Clin Pharmacokinet 1988;14:148-155. (PHARMACOCINETIQUE)
    – Inpharma 1986,559:19.
    (BIBLIOGRAPHIE)
    – Pediatr Infect Dis 1989;8,SupplS:120-123. (EFFETS SECONDAIRES)
    – Am J Med 1990;88,Suppl3C:1S-43S.
    – Clin Pharmacokinet 1994;26:99-106. (PHARMACOCINETIQUE)
    – Am J Health-Syst Pharm 1997;54:537-540. (PHARMACOCINETIQUE)

    Spécialités

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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